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Stenheim ou Wilson Sabrina X ?
(09-04-2025, 04:56 PM)orfeo_monteverdi a écrit : Je ne connais pas les Jean Maurer.
Mais de toute façon, tu disais dans le fil ne plus vouloir de tubes à cause de la chaleur en Espagne, n'est-ce pas? (ou alors je n'ai rien compris).
Car si tu gardes finalement tes amplificateurs Phasemation, apparemment le mariage avec Stenheim est magnifique.
Peux-tu clarifier où tu en es?

C'était juste de la curiosité, il reste beaucoup de temps avant que je ne retourne aux valves... des années, je dirais !
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(09-04-2025, 09:19 AM)marius30 a écrit : Perso, je comprends parfaitement ce que Nico tente d’exprimer en prenant des gants (diplomatie oblige)…

En résumé, il veut dire que si on n’est pas sensible aux timbres des instruments acoustiques ou des voix, on peut utiliser largement le dsp… Par contre le timbre d’une simple guitare acoustique, par exemple, ne sera plus crédible avec ce traitement numérique….

Pas vraiment d’accord cher marius30. 
C’est comme toujours, si on prend le soin de faire très bien les choses avec des composants de qualité et un savoir-faire indéniablement, une enceinte filtrée par DSP et avec des amplis en Class D peut faire des merveilles. 
J’ai eu quelques heures chez moi, mais aussi écouté au moins 2x, le système GRIMM MU1 + enceintes LS1be et ses caissons de grave dédiés. Imparable en dynamique et exceptionnel de finesse (timbres, micro dynamique, etc…). Toutes les autres enceintes actives que je connais ne sont pas à ce niveau là d’excellence (ATC, Kii Three, PSI Audio). Pas le même budget, non plus …

Pourquoi je ne l’ai pas achetés, alors ???
- En premier chef, le tarif de l’ensemble si on prend le serveur MU1 (je pouvais sans soucis me payer les LS1be, possiblement aussi les Sub).
- Mais surtout je me suis posé beaucoup (TROP !) de questions sur la pérennité de ce petit acteur du monde Pro & HiFi ainsi que sur la disponibilité future des pièces détachées électroniques. Car je voulais acheter ces produits comme tout dernier achat et en profiter 10/15/20 ans. 

Alors bien sûr, un montage DiY rapide avec un DSP à 500€ chez Audiophonics, je doute aussi que ce soit du même niveau. Malheureusement le système complet Grimm Audio reste totalement élitiste.
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(09-04-2025, 09:20 PM)Cellindo a écrit : un montage DiY rapide avec un DSP à 500€ chez Audiophonics
Rapide c'est quand même un peu vite dit, pour bien faire on ne fait pas que juste brancher des câbles ...
Cool

Si tu penses que tu ne pas atteindre la même qualité tu prends un Xilica Solaro QR1, à l'heure actuelle ça doit pas être loin des 2k€.
Il y a un petit peu de travail de configuration mais avec les cartes enfichables c'est très flexible.
https://unepassionaudiophile.fr/category...olaro-qr1/

Fledermaus en possède un.

Maintenant un Flex c'est déjà bien haut dans le haut du panier ...
https://www.audiophonics.fr/fr/dsp-proce...16775.html

https://www.audiosciencereview.com/forum...dsp.30804/
Mais qu'est-ce qu'on fabrique ?
Ca : http://forum-hifi.fr/thread-6049.html
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@Cellindo, synchronicité, voire télépathie sur les enceintes GRIMM LS1be (voir plus bas, sous la barre horizontale).

(09-04-2025, 08:10 AM)Nicoben a écrit : dans le banc d’essai Haute Fidélité de la 2.5 elle est annoncée comme une 2 voies et demie
La Stenheim Alumine Two.Five est bien une 2,5 voies (deux voies et demi).

Nicoben datelin
[...' a écrit :
il y a des chances à tarifs proches que la biblio avec le filtre le plus qualitatif [Alumine Two SE, avec filtre à composants THG, câblage interne et bornier THG; encore jamais entendues] sont un choix plus intéressant musicalement que la colonne deux voies et demie [qui est une version "de base"]
Sur de la musique acoustique bien enregistrée, je crois aussi.
Par contre il sera frustré par le manque de grave, dans tous les cas sans doute, et n'échappera pas à un caisson, malgré les difficultés d'intégration qui s'ensuiveront: il a actuellement des Tonapparte de 98dB qui ont un woofer Supravox (non-field-coil) de 28cm. Mais il parle avant tout de l’importance particulière qu'il accorde au medium. Il se dit éclectique, souhaite pouvoir écouter jusqu'à 4h/jour sans fatigue auditive et décrit son système ici: https://forum-hifi.fr/thread-38681-post-...#pid870879 (et il devra malheureusement se séparer des Phasemation à cause de la chaleur, il vit dans le Sud de l'Espagne - pour ceux qui prendraient le train en marche...)



Concernant la correction par DSP sur tout le spectre (pas juste le grave) et son caractère "inoffensif" (?) sur les timbres,

je n'ai pas du tout l'expérience de vous tous ici, mais à partir de ce que j'ai pu entendre, j'ai jusqu'ici un sentiment très ambivalent: d'une part un DSP permet de linéariser la courbe (a priori bon pour les timbres, voir ci-dessous), mais d'autre part une enceinte à DSP m'a toujours laissé musicalement sur ma faim, par contraste avec certains système passifs à couper le souffle, rares, mais remarquables.
Je m'explique (c'est long; la concision, c'est un travail)

- d'une part un DSP permet de réaliser - entre autres - une linéarité parfaite, pour ne parler que de la réponse en fréquence, appelons-la FR. (Laissons la phase de côté, [update] ainsi que les nombreux paramètres qu'un DSP peut maîtriser: se concentrer sur la réponse en fréquence est assez parlant pour chacun sans doute.). A contrario, qu'est-ce qu'une courbe non-linéaire? C'est une courbe qui dévie de la linéarité sur certaines fréquences. Or modifier le niveau sur certaines fréquences modifie les timbres (donc à ce stade, on pourrait conclure prématurément qu'un DSP rétablit les timbres grâce à la linéarité qu'il permet). 
Modifier le niveau sur certaines fréquences modifie les timbres: j'en avais pris conscience lors d'une expérience saisissante, que je vous partage. Lorsque j'étais étudiant, j'avais visité le studio Musica Numeris pour le compte d'une revue de musique classique. Un ingénieur du son (qui s'avérait être Manuel Mohino, mais j’ignorais qui il était) m'a montré le travail de restauration qu'il faisait sur les archives du Studio Tibor Varga. Par une simple égalisation sophistiquée modifiant uniquement les fréquences (pas de processeurs dé-crackling ni dé-clicking), un malingre et nasillard petit violon solo, sonnant comme s'il était tout "lyophilisé" ( < 78 tours), reprenait vie et matière peu à peu, par le seul traitement sur les fréquences, de façon je dois dire assez spectaculaire par rapport à l’original, inécoutable. Bien sûr, dans ce travail de restauration, Manuel Mohino, à titre de musicien modulateur (tönmeister en allemand, balance engineer en anglais, qui a une formation musicale et lit la partition), pouvait s'autoriser à monter le niveau sur certaines fréquences, le baisser sur d'autres; bref, il réalisait une véritable égalisation, très fine, destinée à modeler le son original très étriqué. Le but ici n'était pas du tout la linéarité, mais bien de rendre vie à un fantôme d'instrument enregistré il y a longtemps avec les moyens de l'époque. Pour ce faire, le musicien modulateur ou tönmeister, qui est donc aussi musicien, laisse parler son jugement, sa sensibilité, son expérience musicale; et ne se contente pas d'appliquer une recette technique à l'aide de critères objectifs, chiffrés p.ex.
Je n'ai jamais oublié cette expérience particulièrement impressionnante (la modification de la FR modifie les timbres), qui depuis m'a toujours fait regarder avec attention les mesures de FR dans les bancs d'essai d'enceintes. J'y accorde une attention particulière, mais pas obsessionnelle.

Donc à ce stade, on pourrait conclure que, sur un enregistrement "récent" assez équilibré (pas un document sonore ancien comme évoqué plus haut), un DSP rétablit entre autres la linéarité, donc les timbres !
Parfait. Mais alors comment se fait-il que...

- d'autre part, il m'a semblé que, sur le plan de la satisfaction musicale subjective, pour qui va au concert du moins, le camp DSP pouvait connaître, musicalement, comme des "limites" (Genelec ?), commettre des faux-pas (SigTech ? Système ancêtre, il est vrai), ou coûter très cher quand ça marche enfin vraiment bien (Grimm LS1 !). 
Et tout ça, pour quand même se faire surclasser, de façon absolument écrasante j'insiste, par un système à base de pavillons, exceptionnels certes, et très linéaires (+/- 0.5dB au-délà de 250Hz), alimentés par des amplificateurs SETs de qualité superlative (on fait évidemment abstraction de l'encombrement):
  • lorsque j'ai testé le SigTech, DSP à correction de pièce (correction en fréquence et en temps), il y a longtemps certes, dans medium-aigu je préférais la correction sur OFF pour les timbres (par contre dans le grave, la correction était spectaculaire; et le SigTech, c'était soit ON, soit OFF pour tout les spectre) 
  • récemment, mais dans deux pièces différentes: dans la pièce Genelec sur salon, une écoute de l'ouverture de la Walkyrie par Solti (remaster 2022) sur Genelec (oublié le modèle) corrigée par DSP avec correction de pièce vs hORNS Aria MKiii sur intégré Krell. Je préférais l'écoute sur les hORNS, pourtant moins linéaires très probablement.
  • les grosses Genelec du studio Galaxy sont très bien, visité lors du lancement du SACD - ça date -, lorsque le groupe jouait en acoustique à côté (les Genelec ne rejouait pas un enregistrement, c'était du live). Mais ça joue malgré tout "très contrôlé", il reste quelque chose de "compassé", presque contraint, comme si ça ne pouvait chanter avec une liberté totale.
  • les "nouvelles" Goldmund Prana, Satya ou Samdhi (je ne sais plus), actives et contrôlées par DSP: je suis resté 5 min dans la salle (sur salon, certes)
  • La toute première enceinte corrigée par DSP qui me convainc enfin sur la musique classique (qui ne fait pas de correction de pièce, ou room-EQ) est quand même une enceinte à €40K: la Grimm LS 1 Be (tweeter béryllium, optionnel). Cellindo l'évoquait plus haut (un pur hasard?). Découvertes il y a 10 ans sur salon pourtant, où elles étaient mon Best Sound Of The Show perso (et l'organisateur du salon était aussi de cet avis), je suis leurs évolutions depuis lors. Conçues par des pointures: Eelco Grimm, professeur d'ingénierie acoustique à Utrecht, ingénieur du son, et Bruno Putzeys pour la partie amplification (modules nCore spécifiques). Formidable "petite" enceinte/système compact. Bulle assez petite, presque mono-place. Petite limite sur la dynamique toutefois ? (la limite initiale sur la transparence est contournée par le tweeter béryllium Be, en option; maintenant remplacé par un tweeter carbone, SEAS ne fabriquant plus le Be)

Et parmi les enceintes/systèmes passifs "en liberté" qui, je trouve, en remontrent aux DSP, quelques exemples:
  • Audio Note AN-E (97dB, 8 Ohms, €12K) et amplificateur Audio Note Meishu (2x8W, €9700 version ligne, Stereophile Amplifier Of The Year 2023). Système entendu dimanche passé. Écouté sur vinyles pendant une après-midi. Après d’innombrables déceptions sur salon, je découvre enfin un système merveilleusement vivant, communicatif, bien timbré, d'une alacrité communicative. Et que d'émotions! J'ai fait une écoute particulièrement réjouissante, même si rien n'est parfait. Du haut de gamme cher, mais non-stratosphérique.
  • Aries Cerat Symphonia & électroniques SET de la marque (101dB, courbe de FR dans +/- 0.5dB à partir de 250HZ!!! Pavillon de grave, limité à 30 Hz toutefois). Dans une salle à l'acoustique maîtrisée, certes: le CHOC anaphylactique. Instantanément, un chœur devant moi (aucun doute possible: ce n'est pas une reproduction, on y est !). Problème: je ne vois pas de chœur, mais deux statues immobiles devant moi. Les aires visuelles de mon cerveau n'arrivent pas à réconcilier ce qu'entendent les aires auditives, et mon cerveau fait littéralement un "bug" pendant 15 sec. Comme le chat, interdit face aux enceintes, cherchant les sources sonores virtuelles qu'il ne voit pas, et n'y comprend rien. Jamais entendu un truc pareil, nulle part, à quel que niveau de prix que ce soit. La claque de ma vie. Je ne savais même pas que c'était possible. Le plus gros revendeur THG d'Europe, 30 ans d'expérience, qui a tout entendu, est revenu le lendemain de la découverte pour un prétexte futile, a mis le pied dans la porte, s'est glissé dans la salle d'écoute et est resté dans le canapé sans rien dire pendant 2 heures. A failli faire la marque; mais son associé était découragé par le fait qu'elle était encore inconnue à l'époque. Les voyages dans l'espace ont toutefois un prix (€95K les enceintes, écoutées avec le préampli Incito de la marque, €10800, ainsi que leurs blocs mono). Mais ce système-pièce appartient au monde supra-lunaire.
  • Et Stenheim qui, à l'aide de HP "à cônes" s'avancent valeureusement dans cette direction, et se profilent me semble-t-il comme de sobres et compactes petites enceintes à pavillon (en ne considérant que les meilleures), domestiques, à haut WAF, et avec une tonalité très juste.
  • Je voudrais encore citer Magico, dont le rendu délivre une richesse harmonique particulièrement poussée (leur fabuleux tweeter béryllium-diamant !), un rien moins extraverties et vivantes que des pavillons (ou des Stenheim), mais tellement plus riches, complexes, que toutes les enceintes à DSP que j'ai pu entendre jusqu'ici, Grimm LS1 comprises. Certaines YG aussi. Sans oublier la nouvelle génération de panneaux à ruban THG aux specs étourdissantes, genre 94dB, grave descendant à 22 Hz pour les impressionnantes Alsyvox. Ou encore les Clarisys, sorte de résurrection des Apogee mais qui apparemment les transcendent (jamais écouté celles-ci par contre).
  • ...et j'en oublie tant d'autres...

Bien sûr, "le DSP, c'est l'avenir" ("l'informatique, c'est l'avenir", "la téléportation quantique, c'est l'avenir", etc). 
À l'époque j'étais gosse, me souviens plus, mais on avait je suppose seriné que "le disque compact, c'est l'avenir". C'est vrai que ce l'était. Mais je vois que ça semble avoir mis 20 à 25 ans avant de commencer à sonner correctement (cf. la qualité des enregistrements surtout, donc les encodeurs A/D). 

Le DSP est certainement l'avenir. Mais j'ai le sentiment tenace, adossé à des expériences, qu'en 2025, le DSP marque des points surtout dans les petits produits compacts (enceintes actives). Et aussi dans les moniteurs pro où il trouve sa justification dans ces stéthoscopes pour ingénieurs du son (les excellentes Neumann !), lesquels doivent scruter avec une attention dirigée, et pas simplement écouter. De plus, la perspective du pro - qui travaille - est celle de la scène, où sont placés les micros. Ce n'est pas celle du mélomane - qui écoute - dans la salle, bien placé, pas même bien loin.

Par contre pour les systèmes ambitieux, sur de la musique acoustique, surtout classique, les (meilleures) enceintes passives, encore en 2025, me paraissent indétrônables pour la construction d'un système authentiquement musical (pas chirurgical car la profession d'ingé son l'exige).

Et pour refermer la boucle et revenir un instant sur la linéarité, une anecdote me revient à l'instant: l'ingénieur chargé de la continuité des émissions à la radio-télévision d'État du royaume me fait écouter son système, bien sûr à base de matériel pro, puisque, sans surprise, il ne jure que par ça: système triphonique à base de moniteurs Neumann, courbe tirée au cordeau. Un système réglé en mode "achtung, rester groupïer". Rien ne dépasse. Même les câbles, lorsqu'ils font un coude dans un encoignure, ont un rayon de courbure parfaitement constant pour faire propre, sinon ils se font engueuler... Il me montre alors la courbe sur son égaliseur graphique numérique, tirée au cordeau. Rien ne dépasse. Sauf...là, un peu plus bas... Ne me désigne-t-il pas sur la courbe, avec un sourire entendu et gourmand, une jolie bosse introduite à dessein dans le bas-médium: "et ça, c'est pour le confort !" dit-il en riant.
Vous avez dit linéarité?
Lecteur YBA 1 Delta double alimentation - Platine à bras tangentiel sur air Pre-Audio DE1800NG, Ortofon 2M Black - PréPhono Pro-Ject RS2 - Préamplificateur Heart Aries Cerat Incito - Amplificateur YBA Signature Classic stéréo - Panneaux Analysis Audio Epsilon - Câblage modulation, YBA Diamond - HP, Nordost Flatline - Acoustique 4 panneaux diffuseurs SMT S-wing - Secteur ligne dédiée
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Le truc c'est que pour toi un DSP ne sert qu'à "linéariser", ou alors "contrôler" sa pièce avec des appareils équipés Dirac ou quelque chose dans le même genre.

C'est juste la toute petite partie émergée de l'iceberg, et perso je n'utilise pas de correction.
Ce qui est vraiment intéressant c'est un DSP pour un filtrage actif des enceintes.
Le petit problème c'est que si on veut vraiment en tirer quelque chose il faut s'y mettre sérieusement et quasi devenir DIYer, enfin le devenir ...

En le disant gentiment ça n'a rien à voir avec vos manipes habituelles.
Shy
Mais qu'est-ce qu'on fabrique ?
Ca : http://forum-hifi.fr/thread-6049.html
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(09-04-2025, 09:19 AM)marius30 a écrit : Perso, je comprends parfaitement ce que Nico tente d’exprimer en prenant des gants (diplomatie oblige)…

En résumé, il veut dire que si on n’est pas sensible aux timbres des instruments acoustiques ou des voix, on peut utiliser largement le dsp… Par contre le timbre d’une simple guitare acoustique, par exemple, ne sera plus crédible avec ce traitement numérique….

absolument, j'ai visité de nombreuses installations "ambitieuses" (et chères..), tous préfèrent limiter le dsp au grave (ou même ne pas utiliser de dsp) car cela  s'entend négativement sur une bonne installation ! le phénomène est très largement documenté...

(Hier, 07:14 AM)Audiopavillon a écrit : Ce qui est vraiment intéressant c'est un DSP pour un filtrage actif des enceintes.
et ces DSP ne sont "admirés" que par ceux qui ont besoin d'un filtrage actif... et la, cela ne peut être que très bon ou très bon, on n'a pas le choix !
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Les deux écoles, la linéarité à tout prix, chiante ; où la vie et la richesse harmonique des timbres !   Wink

Pas taper !   Rire
Le luxe est une affaire d'argent. L'élégance est une question d'éducation.



  Hifitub est ici

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je dirai plutôt l'original ou le réduit au dsp...   Cool
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Et puis il va falloir admettre enfin que, comme nous constatons ne pas tous avoir la même perception des odeurs ou pas tous la même vue, nous n’avons pas tous la même perception acoustique (que ce soit du à nos oreilles, notre cerveau ou même notre expérience du concert acoustique)….

Ainsi vous pouvez faire une petite expérience sur votre système sur le même morceau avec deux enregistrements différents ….

Prenons la symphonie n°8 en C mineur de Shostakovitch par exemple et écoutez la version de Bernard Haitink chez DECCA de 1983 (royal concertgebow orchestra), puis écoutez la version 2003 du Berliner Philarmoniker par Kirill Petrenko…. Notez quelle version vous préférez (pour moi il n’y a pas photo en ce qui concerne le naturel de la prise de son mais pour ne pas vous influencer, je vous dirai ultérieurement laquelle est ma préférée sur mon système)… À vous de jouer (ou plutôt d’écouter)…

Le but n’est pas de savoir qui a raison ou tort mais juste de démontrer que nous n’avons pas tous les mêmes attentes en ce qui concerne la reproduction musicale, c’est tout…



Si les modo pensent qu’il faut déplacer ce sujet ou en créer un nouveau, je vous laisse agir…
Watt puppy, B.Audio, CH Précision et Ypsilon, Melco (ou Dela), Shunyata….
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Je l'ai déjà exprimé à plusieurs reprises mais il faut distinguer 2 usages des DSP. Il y a celui qui sert à faire de la correction numérique dans la pièce d'écoute, et celui qui sert à filtrer les enceintes et corriger la réponse intrinsèque des HPs au sein d'une enceinte.

Dans le premier usage, il faut distinguer :
    (a) la correction numérique dans le grave (pour atténuer l'influence des modes) et
    (b) la correction numérique globale (à la mode Dirac, Trinnov ou manuelle à la mode de ce qui est souvent promu sur HCFR avec une courbe cible au point d'écoute).

Dans le cas (a), c'est très souvent une nécessité dont on ne peut s'affranchir car les modes sont souvent importants (+/-15dB est fréquent) et à fréquences gênantes où il y a beaucoup d'énergie/information musicale. Donc, le choix est souvent réduit à les atténuer numériquement ou subir leur impact. Dans tous les cas, on a une perte de qualité, mais entre 2 maux, il vaut mieux choisir le moindre.

Dans le cas (b), même avec Trinnov ou Dirac qui sont d'excellents produits en soi, le résultat est rarement excellent. En fait, on peut trouver que c'est meilleur mais c'est souvent parce que le traitement des modes (cas (a) précédent) est amélioré et donc il y a bénéfice. Mais la correction au delà du grave est, à mon avis (et pour l'avoir pratiquée longuement avec Dirac, Trinnov et manuellement), une erreur d'autant plus préjudiciable que les enceintes sont bien conçues.
En effet, la déformation du champ direct induite par la correction numérique, va détruire la qualité de ce champ direct (qui est excellent voire exceptionnel sur les très bonnes enceintes) au profit du champ total (direct + réverbéré) et le bilan est, pour mon expérience, toujours négatif.

En résumé, la correction numérique via un DSP qu'il soit hardware ou software (type Roon), peut être indispensable si on ne peut pas traiter le régime modal en passif (ou si on n'a pas une pièce très grande qui met les modes hors zone sensible), mais il faut éviter le traitement global si on veut la meilleure performance.

Dans le deuxième usage, qui est celui d'Audiopavillon, mais également de Grimm, Kii et d'autres enceintes actives modernes. Le DSP est utilisé pour optimiser la performance intrinsèque de l'enceinte. Ceci permet notamment d'obtenir des mesures objectives exceptionnelles, avec en bonus, un alignement parfait des HPs impossible à obtenir sur des enceintes passives.
Lorsque c'est bien fait avec des HPs de bonne qualité et une conception de la caisse aussi bonne que les meilleures enceintes passives, le résultat peut être exceptionnel, mais hélas, ce n'est pas encore le cas le plus fréquent.
Les contraintes de coût font qu'aucun fabricant n'a pour l'instant fabriqué une enceinte active avec les mêmes critères que Magico, Wilson ou autres fabricants haut de gamme. Probablement parce que le marché n'est pas prêt et que les enceintes passives à prix exorbitant continuent à se vendre toujours très bien avec les électroniques à prix tout aussi exorbitant.

J'ai eu des Kii 3 + BXT, qui sont d'excellentes enceintes à tous points de vue et dont la rapport qualité prix est imbattable, mais il leur manque le chouia de transmission émotionnelle qu'Audiopavillon (et autres objectivistes à poils durs) n'accepte pas même la notion. Et comme ma pièce est entièrement traitée pour le régime modal (sans cela les Kii seraient à des années lumières au dessus de tout autre système dans la pièce), le combo MSB/Soulution/Magico est indiscutablement meilleur (mais aussi indiscutablement 3 fois plus cher que les Kii...).

En résumé, ce n'est pas le DSP qui est un souci en soi, mais l'utilisation qu'on en fait. L'acoustique est une science dure, c'est de la Physique et on ne pourra pas corriger un HP de basse qualité, ou une caisse d'enceinte qui vibre, avec un DSP, mais si on combine l'ensemble intelligemment, il n'y a pas vraiment de raison que la performance absolue puisse ne pas être au rendez-vous.

En l'état actuel cependant, il n'est pas étonnant que les meilleurs systèmes soient avec des enceintes passives dans des pièces parfaitement traitées.
NUC+Uptone JS-2, Roon, MSB Premier, Soulution 511, Magico S3 MkII, Câbles Crystal
Mon instal. : ici
Guide Acoustique : 
Playlist: Qobuz
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