Enceintes grecques Matter , rencontre avec les « Anti-Matter »

[Nicoben]

Tout est compromis pour chaque pièce d’écoute, je ne crois pas en une règle absolue pouvant faire oublier les contraintes objectives des dipôles quels qu’ils soient, tout comme j’ai fait le choix de ne pas faire parler le mur arrière chez moi pour fabriquer une scène artificielle, c’est absorbé donc, il en est de même pour le panneau fut il en dipôle. La diffusion pour élargir la scène se fait sur les côtés, les rampants, le plafond. Le mur arrière permet d’ajuster la restitution de l’onde arrière du grave, pas celle du medium aigu objectivement. Si l’enceinte seule en champs direct ne donne pas satisfaction dans le medium aigu et qu’un renvoi d’onde par les réflexions primaires non diffracté / diffusé soit nécessaire, c’est que l’on recherche autre chose qu’une forme de fidélité.

La seule diffusion qualitative dans une pièce, c’est via la création d’un champs diffus homogène décorrélé temporellement du champs direct, ce que ne fait pas un simple mur arrière, et aucune diffusion homogène via traitement acoustique ne peut se faire à une distance si faible. Je sais que l’on voit beaucoup de systèmes avec de la diffusion derrière les enceintes, il faut de la place et distance aux enceintes pour qu’elle puisse jouer son rôle correctement en créant un champs diffus, avec de la profondeur dans les modules de diffusion pour descendre dans le bas medium. Donc pour moi l’on est dans le compromis dans la majorité des cas , et plus encore avec le panneau plan, c’est factuel et c’est le prix à payer pour sa spontanéité, vivacité, toutes les qualités liées à l’absence de caisse qui sont bien réelles, mais il faut au moins en être conscient  Cela n’empêche pas d’arriver à un résultat très agréable si c’est bien fait.