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le fléau "loudness war"
#11
Pareil souvent , aussi pour les CDs d’époque d’un tel artiste et ceux rachetés maintenant soit disant le même album repressé aujourd'hui, on dirait qu’ils sont passés à la moulinette, moins de vie  , de profondeur et un son plus crillard,....?
 Bienvenue chez moi,    http://forum-hifi.fr/thread-29491.html   [Image: 9425.gif]
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#12
Je le dis souvent autours de moi à ceux qui achètent des cds ou des fichiers numériques, les albums antérieurs à la loudness war qu'on achète aujourd'hui sont très souvent victimes d'une compression dynamique .
En gros, on n'achète pas le même album selon l'année où on l'achète. Un scandale !!!!
Bientôt il ne restera plus aucune trace des enregistrements originaux non compressés, ça fait peur !
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#13
Bonjour les gars,

Svp ,
Pour illustrer les propos et les rancœurs légitimes de notre ami NEVIK.,
https://magicvinyldigital.net/2025/04/27...al-damage/
Je me permets en en premier A., d’illustrer le process particulier et spécifique du mastering Analogique Vinyle vs. B. le mastering digitale.
Au delà de cette dichotomie de mise en œuvre techniques , il y a aussi certainement des destinations et traitements spécifiques à deux types de marchés et de clients , ou nous audiophiles pouvant nous reconnaître dans la dichotomie de nos usages aussi…

A)
https://villemure.net/tout-savoir-sur-le...u-presque/

https://allforturntables.com/2024/07/09/...yl-master/

Ils nous est possible d’illustrer des différences entre le mastering destiné au vinyle et celui destiné aux supports numériques, et. qu’il y a , in fine, des enjeux sur la qualité audio finale, que nous pourrions illustrer synthétiquement ‘vec la métrique DR (Dynamic Range) :
Les chaînes de traitements, les outils, sont aussi bien différents dans chacune des voies vinyles ou numériques, ainsi illustrons-nous, détaillons , svp , ci après …
Différences fondamentales du mastering
Contraintes physiques du vinyle vs liberté numérique
• Vinyle : Le vinyle impose des limites physiques au signal audio, à cause du fonctionnement du sillon et de la tête de coupe du disque. La gravure . Si le morceau est trop fort (trop « compressé » ou limité en dynamique), la gravure peut générer des distorsions, voire rendre le disque injouable (exemple : aigus trop agressifs, basses en stéréo trop larges qui font sauter l’aiguille).

B)
Numérique

1 • Numérique : Les fichiers numériques (CD, streaming…) permettent une dynamique et un volume quasi illimités, (32biits/DSD.) car ils ne sont pas soumis aux contraintes physiques. Cela a permis la généralisation des masters très forts (phénomène du « loudness war »), souvent au détriment de la dynamique musicale.
Opposes aux:
2. Traitements techniques spécifiques au vinyle
• Filtrage des basses : Pour éviter de larges mouvements du sillon, on convertit souvent les basses fréquences en mono et on limite la stéréo sous 150Hz. , et éviter les excursions impressionnantes de nos 3o/38 cm.
• Réduction des aigus : d’une manière générale Le vinyle supporte mal les fréquences très élevées (généralement au-dessus de 15kHz), qui doivent donc parfois être réduites. Mais des équipages de luxe modernes peuvent nous assurer une BP. Exceptionnelle jusqu’à 5o kHz.
• Compression limitée : L’utilisation de limiteurs (« brick-wall limiting ») est évitée pour le vinyle, alors qu’elle est courante , banale en mastering numérique pour maximiser artificiellement le volume perçu.
• Phase et largeur stéréo : Une attention particulière est portée à la phase, notamment dans le grave, et l’image stéréo est souvent moins large que sur un master numérique. Diaphonie limitée physiquement par la technologie magneto electro mécanique de nos précieuses cellules

3. Différences dans la chaîne de production
• Un même album peut posséder deux masters différents : l’un optimisé pour la lecture numérique, l’autre pour la fabrication vinyle.
• Il arrive parfois que la version vinyle soit pressée à partir d’un master numérique destiné au CD ou streaming ; cela peut entraîner une perte de qualité sur le vinyle (distorsion, faible dynamique) si le master d’origine est trop compressé.
Enjeux au niveau de la qualité audio , exemple synthétique d’appréciation globale le DR.

4 La dynamique (DR. , Dynamic Range)
• Définition : Le DR. mesure l’écart entre les passages les plus calmes et les plus forts d’un morceau. Plus il est élevé, plus la musique respire et paraît naturelle.
• Supports numériques : Typiquement, la dynamique des CD commerciaux récents se situe souvent entre 5 et 9 DR. à cause de la guerre du volume.
• Vinyle : La dynamique sur vinyle peut être supérieure (DR.=16) ou plus n’est pas rare), car les ingénieurs doivent préserver la dynamique pour respecter les contraintes du support, procurant souvent une écoute perçue comme plus « vivante » et nuancée. Toutefois, le DR. affiché pour une version vinyle dépend à la fois du master utilisé et des limitations du support ; il faut donc nuancer les comparaisons directes.
2. Autres enjeux
• Couleur sonore : Le vinyle impose parfois des compromis (basses moins présentes, aigus atténués, moindres distorsions numériques), souvent appréciés comme une « chaleur » ou une « douceur ».
• Compatibilité : Un mauvais master pour vinyle (trop fort/limité) peut donner un disque décevant ou impossible à couper proprement ; à l’inverse, un master vinyle peut manquer de punch sur un support numérique très transparent.
Résumé illustré par le DR.
• Sur un même album, la version numérique (surtout moderne) pourra afficher un DR6. contre DR1.12. pour une ancienne version vinyle moins compressée.
• Mais ce n’est pas juste la technologie du vinyle qui donne plus de dynamique, cela dépend aussi du master choisi et de la méthode de gravure.
• La tendance actuelle, malheureusement, est d’utiliser le master numérique (déjà compressé) comme source du vinyle, ce qui aplatit la dynamique potentielle du disque vinyle.

https://magicvinyldigital.net

Pour , svp ,
Les différences techniques principales entre le mastering pour vinyle et pour numérique concernent les contraintes physiques du support, le traitement de la dynamique, la gestion du spectre de fréquences et le volume final.
• Contraintes physiques du vinyle :
• Le vinyle impose des limites strictes sur le niveau sonore, la stéréo dans les basses, l’énergie des hautes fréquences, et la dynamique globale. Ces limites évitent la distorsion, les sauts de l’aiguille ou une& gravure impossible.
• En mastering vinyle, on privilégie une compression légère, une stéréo des basses en mono, une gestion fine des sibilances (sons “s”), et un niveau sonore plus faible qu’en numérique.
• Liberté flexibilité portabilite du numérique simplicité :
• Le mastering numérique (CD, streaming) offre plus de liberté sur le niveau sonore, la dynamique (souvent réduite à cause du “loudness war”), et une stéréo complète sur tout le spectre.
• Il n’impose pas de limite stricte sur l’énergie dans les basses ou les aigus et permet l’utilisation intensive de limiteurs pour maximiser le volume perçu.
• Traitements spécifiques :
• Vinyle :
• Pas de peak limiting (ou très peu).
• Basses fréquences en mono sous 120-150 Hz.
• Possible atténuation des aigus (souvent >15 kHz) pour éviter distorsions.
• Gestion très attentive de la phase des pistes stéréo.
• Limiter les sibilances vocales entre 7 et 14 kHz.
• Numérique :
• Utilisation courante du peak limiting pour maximiser le niveau RMS.
• Plus grande tolérance sur la stéréo, les basses profondes, la présence d’aigus intenses ou de sons très transitoires.
• Dynamique (DR. — Dynamic Range) :
• Le master vinyle conserve en général une dynamique plus élevée (DR. plus important) car une compression excessive nuit à la gravure et à la musicalité.
• Le master numérique peut être beaucoup plus compressé, ce qui réduit la dynamique pour obtenir un son plus fort, parfois au détriment de la qualité et du naturel à l’écoute.
• Volume final :
• Les masters vinyle doivent être réalisés à un volume moyen plus faible, sinon la gravure sera impossible ou mal jouable.
• Les masters numériques sont poussés aussi fort que possible sans distorsion, ce qui donne un volume moyen souvent plus élevé.
En résumé, le mastering vinyle demande des choix techniques pour préserver l’intégrité physique du support (moindre volume, plus de dynamique, contrôle de la stéréo et des extrêmes du spectre), alors que le mastering numérique privilégie souvent la puissance et la compétition de niveau sonore, au détriment de la dynamique et parfois de la fidélité artistique

En Conclusion ,
Svp

-le DR. magique
Sur un même album, la version numérique (surtout moderne) pourra afficher un DR6. contre DR12. pour une ancienne version vinyle moins compressée.
Mais ce n’est pas juste la technologie du vinyle qui donne plus de dynamique, cela dépend aussi du master choisi et de la méthode de gravure.
La tendance actuelle, malheureusement, est d’utiliser le master numérique (déjà compressé) comme source du vinyle, ce qui aplatit la dynamique potentielle du disque vinyle.
Jean (Melaudiophile) a fait pleins de mesures , comparaisons de cet état de fait ..
le mastering vinyle demande des choix techniques, aussi une expertise ou experience artisanale, pour préserver l’intégrité physique du support (moindre volume, plus de dynamique, contrôle de la stéréo et des extrêmes du spectre), alors que le mastering numérique privilégie souvent la puissance et la compétition de niveau sonore, au détriment de la dynamique et parfois de la fidélité artistique et répondre au fil de la souris à une multidiffusion mainstream……


https://wiki.hydrogenaudio.org/index.php...perplexity
https://weraveyou.com/tech/vinyl-digital...ifference/
https://www.sageaudio.com/articles/what-...-for-vinyl
https://www.diy-music-guide.com/articles...h-the-cost
[Image: PLAN-RSX-2.jpg]
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#14
Merci beaucoup KIKIWILLYBEE pour toutes ces précisions et ces liens très utiles à la compréhension du phénomène ;-)
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#15
« Les fichiers numériques (CD, streaming…) permettent une dynamique et un volume quasi illimités, (32biits/DSD.) car ils ne sont pas soumis aux contraintes physiques. Cela a permis la généralisation des masters très forts (phénomène du « loudness war »), souvent au détriment de la dynamique musicale. »

On pourrait se dire qu’avec l’absence de limite, on peut éviter de compresser la musique. La question est donc pourquoi la compression… est-ce parce que le CD comme sa version MP3 sont appelés à être lu dans un milieu bruyant (voiture, métro…)… donc il « vaut mieux » compresser comme ça on s’adapte mieux à ce type d’usage… alors que le vinyl a pour vocation de rester dans le salon ?
Salon : Marantz M-CR612, Elipson Prestige Facet 8B, Elipson Prestige Subwoofer 8.1
Bureau : DAC/ADC Steinberg UR22, casque AKG702, Haut-parleurs : Altec Lansing 220 (PC), paires de Denon Home 150
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#16
Je pense qu'il y a un peu de ça FLOYER.
Beaucoup d'entre nous ont adopté la musique numérique comme source principale et là c'est problématique car complétement incompatible avec attentes HIFI.

Comme l'indique certains liens partagés ci dessus, il y a des inconvénients au pressage du vinyle qui deviennent aujourd'hui des atouts. En simplifiant grossièrement : un mastering pour vinyle ne peut techniquement pas être trop compressé.

Avec le cd , aucune limitation, on aurait pu faire des miracles et pourtant la tendance a été l'inverse. Plutôt que de se servir des capacités du numérique pour obtenir une excellente dynamique , on a décidé de l'écraser et d'augmenter le volume.
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#17
Nous on a pas besoin de l'IA, on a notre KIKIWILLYBEE Big Grin Wink Top
Merci a toi, et salutations
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#18
Bonsoir,

Ci dessous un lien certes en italien mais google sait traduire, expliquant tout ce qui a été écrit au dessus.
https://extended-play.it/musica-digitale...alsi-miti/

Pour vérifier le DR j'utilise foobar 2000 sous ubuntu. Pas trop génial. Quel est ce petit programme sous linux ?

A pls tard
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#19
Salut,  Wink 
si le lien que tu donne "explique tout ce qui a été écrit au dessus", pourquoi le donner ???  Angel
"Les vinyles neufs qui sortent actuellement sont fait à 99,99% avec les mêmes fichiers numérique que ceux qui sont diffusés en streaming, gravés sur CD ou les fichiers eux-mêmes, vendu tel quel, par les maisons de disques ... et n'ont donc aucun intérêt ..."

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#20
Merci pour le lien Jérôme.
J'utilise Deadbeef (player ) auquel j'ai ajouté un plugin permettant le calcul du dynamic range.
Je suis sous LUBUNTU.

https://github.com/dakeryas/deadbeef-dr-meter
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