Bonjour
Je vais expliciter mon point de vue que l’Aredien a reproduit qui est évidemment discutable. Olivier a eu raison d’amener une précision, c’est une distinction entre DAC avec drive intégré ou drive externe que je fais. Je laisse de côté spdif et AES. Je laisse aussi de côté les « serveurs » qui font à la fois serveur de fichiers et Drive, les specs d’un serveur de fichiers étant diamétralement opposées à celles d’un drive.
Le premier point « visible » est le nombre de liaisons électriques de nature « informatique » entre les différents appareils audio:
- une seule, ethernet, sur un DAC avec drive intégré
- deux pour un DAC avec drive externe, ethernet sur le drive et USB ou I2S-LVDS entre le drive et le DAC.
Ensuite, au delà des choix d’ergonomie d’utilisation du choix d’un logiciel serveur, je pose une question simple:
Quel est l’objectif des « optimisations » du serveur ?
C’est sans doute la question clé.
Je suis naturellement prêt à écouter toutes les hypothèses, mais personnellement, je ne vois que la diminution du « bruit » qui accompagne les signaux numériques et qui perturbent plus ou moins la conversion numérique analogique dans le DAC (« reclocker » USB, Switchs, Diretta, ponts optiques ethernet et ponts optiques USB, activité et processus sur le serveur physique, etc).
En ce qui concerne les liaisons électriques numériques, dès que l’on relie deux appareils, il y a nécessairement des interférences, des rétro actions, appelez-les comme vous voulez.
Si l’objectif des optimisations est bien de diminuer au maximum le bruit transmis à la conversion, alors ces liaisons font partie de l’optimisation et il n’y a pas que le serveur physique et le serveur logiciel à optimiser.
Quand on s’occupe de ces liaisons, il y a toujours ethernet et il y en a une supplémentaire entre drive et DAC quand le drive n’est pas intégré.
En USB, il y existe un phénomène qui a fait les choux gras de Swenson, au sujet du bruit généré à 8kHz et multiples, directement lié aux specs de USB et sa cadence imposée de 125 micro secondes. Il y a eu de nombreux articles à ce sujet. C’est une particularité directement attachée à l’USB.
Enfin, l’architecture audio entre lecture des pistes et conversion numérique analogique est vraiment différente suivant que le drive est intégré ou pas au DAC:
- avec un drive externe, la piste est lue et ses bits sont transmis par une liaison métrique et dont les câbles amènent aussi plus ou moins de capacité de filtrage, ou d’effets d’antenne s’ils sont trop longs ou mal foutus. La dénomination I2S que l’on trouve sur certains drives est abusive, I2S est normé et ne supporte au plus que qq cm de liaison. Mais il est bien possible que cet I2S-LVDS soit « meilleur » que l’USB par l’absence de bruit systématique.
- avec un drive intégré, la lecture des pistes a lieu dans le lecteur réseau avec DAC et la liaison entre lecture des bits et conversion est faite en véritable I2S, exactement comme dans une platine CD.
Je n’ai vraiment rien aujourd’hui contre les DAC USB. Quand j’avais il n’y a pas si longtemps deux systèmes, l’un d’eux était un drive Holo RED relié en USB à un Gustard X26Pro.
Mais ce qui se passe électriquement dans une liaison USB nécessite des optimisations qui peuvent s’avérer inutiles quand drive et DAC sont intégrés.
Sauf questions précises et auxquelles je peux répondre, il est probable que je n’interviendrai plus sur ce fil, les solutions que j’ai adoptées pour ethernet en DAC-Drive intégré ont été présentées déjà de trop nombreuses fois.
Amicalement
Je vais expliciter mon point de vue que l’Aredien a reproduit qui est évidemment discutable. Olivier a eu raison d’amener une précision, c’est une distinction entre DAC avec drive intégré ou drive externe que je fais. Je laisse de côté spdif et AES. Je laisse aussi de côté les « serveurs » qui font à la fois serveur de fichiers et Drive, les specs d’un serveur de fichiers étant diamétralement opposées à celles d’un drive.
Le premier point « visible » est le nombre de liaisons électriques de nature « informatique » entre les différents appareils audio:
- une seule, ethernet, sur un DAC avec drive intégré
- deux pour un DAC avec drive externe, ethernet sur le drive et USB ou I2S-LVDS entre le drive et le DAC.
Ensuite, au delà des choix d’ergonomie d’utilisation du choix d’un logiciel serveur, je pose une question simple:
Quel est l’objectif des « optimisations » du serveur ?
C’est sans doute la question clé.
Je suis naturellement prêt à écouter toutes les hypothèses, mais personnellement, je ne vois que la diminution du « bruit » qui accompagne les signaux numériques et qui perturbent plus ou moins la conversion numérique analogique dans le DAC (« reclocker » USB, Switchs, Diretta, ponts optiques ethernet et ponts optiques USB, activité et processus sur le serveur physique, etc).
En ce qui concerne les liaisons électriques numériques, dès que l’on relie deux appareils, il y a nécessairement des interférences, des rétro actions, appelez-les comme vous voulez.
Si l’objectif des optimisations est bien de diminuer au maximum le bruit transmis à la conversion, alors ces liaisons font partie de l’optimisation et il n’y a pas que le serveur physique et le serveur logiciel à optimiser.
Quand on s’occupe de ces liaisons, il y a toujours ethernet et il y en a une supplémentaire entre drive et DAC quand le drive n’est pas intégré.
En USB, il y existe un phénomène qui a fait les choux gras de Swenson, au sujet du bruit généré à 8kHz et multiples, directement lié aux specs de USB et sa cadence imposée de 125 micro secondes. Il y a eu de nombreux articles à ce sujet. C’est une particularité directement attachée à l’USB.
Enfin, l’architecture audio entre lecture des pistes et conversion numérique analogique est vraiment différente suivant que le drive est intégré ou pas au DAC:
- avec un drive externe, la piste est lue et ses bits sont transmis par une liaison métrique et dont les câbles amènent aussi plus ou moins de capacité de filtrage, ou d’effets d’antenne s’ils sont trop longs ou mal foutus. La dénomination I2S que l’on trouve sur certains drives est abusive, I2S est normé et ne supporte au plus que qq cm de liaison. Mais il est bien possible que cet I2S-LVDS soit « meilleur » que l’USB par l’absence de bruit systématique.
- avec un drive intégré, la lecture des pistes a lieu dans le lecteur réseau avec DAC et la liaison entre lecture des bits et conversion est faite en véritable I2S, exactement comme dans une platine CD.
Je n’ai vraiment rien aujourd’hui contre les DAC USB. Quand j’avais il n’y a pas si longtemps deux systèmes, l’un d’eux était un drive Holo RED relié en USB à un Gustard X26Pro.
Mais ce qui se passe électriquement dans une liaison USB nécessite des optimisations qui peuvent s’avérer inutiles quand drive et DAC sont intégrés.
Sauf questions précises et auxquelles je peux répondre, il est probable que je n’interviendrai plus sur ce fil, les solutions que j’ai adoptées pour ethernet en DAC-Drive intégré ont été présentées déjà de trop nombreuses fois.
Amicalement