Merci Mélau (et aux autres) de te pencher sur ce cas, l'hypothèse est intéressante mais il y aurait beaucoup à dire !
Tout d'abord, nettoyer le signal numérique entraîne, me semble-t-il, l'opposé d'un nettoyage de la musique. Bien au contraire, elle ressort avec beaucoup plus de détails et de naturel. La bande passante est élargie des deux côtés.
Par contre, il n'en est pas de même sur la partie analogique où je recherche effectivement, un équilibre légèrement descendant mais sans excès.
Pour autant, est-ce bien la raison profonde du phénomène ? Je viens d'écouter une partie de l'album Ravel-Debussy chez Mercury Living Présence que m'avait indiqué Patatras. Il y a effectivement beaucoup de présence malgré le manque de détail et le son malgré tout un peu confus. On peut toutefois l'écouter avec grand plaisir car l'interprétation est bonne, à l'ancienne, avec beaucoup de classe.
Je crois toutefois que l'explication tient plutôt à l'accoutumance que nous avons aux standards audiophiles actuels. Même si nos chaînes ne parviennent toujours pas à restituer la qualité des timbres et l'ambiance d'un concert en auditorium, les électroniques ont fait d'énormes progrès et les moyens déployés pour les enregistrements sont sans commune mesure avec ce qui se faisait auparavant. J'''ai pu observer des prises de son en concert symphonique avec un micro pour trois ou quatre instruments. L'écoute en est transformée, de sorte que l'on perçoit dans son canapé des détails inouïs.... Difficile après de revenir en arrière sauf pour les interprétations de légende ou le plaisir du concert à l'ancienne, quitte à en rabattre sur ces exigences audiophiles.
Le rude combat, qui ne devrait pas exister, entre le mélomane passionné et l'audiophile psychopathe
Tout d'abord, nettoyer le signal numérique entraîne, me semble-t-il, l'opposé d'un nettoyage de la musique. Bien au contraire, elle ressort avec beaucoup plus de détails et de naturel. La bande passante est élargie des deux côtés.
Par contre, il n'en est pas de même sur la partie analogique où je recherche effectivement, un équilibre légèrement descendant mais sans excès.
Pour autant, est-ce bien la raison profonde du phénomène ? Je viens d'écouter une partie de l'album Ravel-Debussy chez Mercury Living Présence que m'avait indiqué Patatras. Il y a effectivement beaucoup de présence malgré le manque de détail et le son malgré tout un peu confus. On peut toutefois l'écouter avec grand plaisir car l'interprétation est bonne, à l'ancienne, avec beaucoup de classe.
Je crois toutefois que l'explication tient plutôt à l'accoutumance que nous avons aux standards audiophiles actuels. Même si nos chaînes ne parviennent toujours pas à restituer la qualité des timbres et l'ambiance d'un concert en auditorium, les électroniques ont fait d'énormes progrès et les moyens déployés pour les enregistrements sont sans commune mesure avec ce qui se faisait auparavant. J'''ai pu observer des prises de son en concert symphonique avec un micro pour trois ou quatre instruments. L'écoute en est transformée, de sorte que l'on perçoit dans son canapé des détails inouïs.... Difficile après de revenir en arrière sauf pour les interprétations de légende ou le plaisir du concert à l'ancienne, quitte à en rabattre sur ces exigences audiophiles.
Le rude combat, qui ne devrait pas exister, entre le mélomane passionné et l'audiophile psychopathe

Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin