Chez Vincent, entre vintage et démat

[yorg74]

Pour la mise en œuvre tu as certainement raison.
La multitude de format, les débits, les résolutions, les bugs, les interfaces etc... c'est beaucoup de choses pour pas grand chose finalement!!
Une fois en place ça apporte une autre façon d'écouter la musique.
Un cd ou un vinyle, il n'y a pas ces problèmes là et il y a le côté sympa de la collection.
Après pour les batailles de qualité, l'important c'est d'écouter l'artiste mais pas l'ingénieur du son.
Et puis ça ne veut rien dire, j'ai du mal a écouter les Bérurier noir maintenant même en cd, la qualité est vraiment médiocre mais un morceau récent compressé aura déjà un super rendu.
C'est un peu comme un super film en argentique n'aura jamais la qualité visuelle des émissions de télé réalité lol

[thomasv]

je suis plus effrayé par la mise en œuvre d'une démat,  que celle du vinyle

C’est pas faux. Des trois le cd semble le plus simple à mettre en œuvre. 

Merci pour les références vinyle pas trop chères.
ça pourrait intéresser une amie a moi qui est à la fois bobo et radine. Mais elle est encore plus radine que bobo, ça risque d’être encore trop cher ! 

[frederic]

C est marrant , autour de moi beaucoup utilise la demat pour découvrir de nouvelles choses mais effectivement il zappe et enchaîne les morceaux sans s y attarder
Et souvent quand il découvre un album qui leur plait , l achete en cd
Moi lorsque je met un cd , la plupart du temps je l écoute en entier ou alors je me met la radio toute la journée

[Dardepiche]

Également, je remarque que souvent la demat amène à la consommation d'un titre, par ci, par là.. et non plus à l'écoute d'un album au complet.
Je trouve ça dommage, une œuvre c'est un album, pas un titre isolé.
A mes yeux quand je lis, ce serait comme lire un seul chapitre d'un livre, puis passer au livre suivant.

Chez moi la démat n'est pas difficile à mettre en œuvre, car je lis en local depuis un ssd.
Pas compliqué, pas plus que le vinyle.
Neanmoins en lecture provenant de plate-formes, effectivement ça demande plus de moyens.

Au passage il ne faut pas avoir peur du vinyle , mis à part la mise en place et réglage de la cellule c'est très simple, et tout de suite flatteur si on prends soin de ne pas acheter le plus mauvais matériel.

Mais bon regardons les choses en face, si je conserve une platine vinyle c'est que j'en ai toujours eu, et que bazarder plus de 1000 disques ne se décide pas facilement tant ils font partie de ma vie.
Pour autant si je n'en avais pas, je ne ferai pas ce choix de média aujourd'hui, because la compression, les prix, etc...

Donc j'ai fait mon choix, et celui-ci est orienté par mes différents usages.

Le vinyle je viens d'en parler

La démat pour la découverte de tout ce qu'on me passe et qui me pousse souvent à acheter plus tard le support physique.

Le cd parce que je prends actuellement plaisir à acheter des lots entiers de musique classique que leurs propriétaires bazardent pour deux sous, trois clopinettes, ce qui fait mon bonheur de découvreur.

La seule chose qui me manque encore c'est un tuner qui puisse me permettre d'écouter radio classique et notamment la belle voix de Pauline Lambert...

@Yorg : j'ai l'intégralité des Bérus en vinyle à la maison, et ça s'écoute toujours très bien ;-)

[Nagual]

Ça dépend de la qualité de l album…
Déjà quand j avais des CD, je n écoutais pas toutes les pistes car de qualités inégales.
Même aujourd’hui il m arrive rarement d aimer tout un album…
Très peu sont homogènes je trouve.
La demat permet de zapper plus facilement

[Audio-Philo-Dodo]

+1
Rares sont les albums qui forment une œuvre globale homogène et qui a du sens (contre exemple : The Wall.  )

Si on doit comparer avec la littérature, ecouter un seul titre ne revient pas à ne lire qu'un chapitre (un seul chapitre n'a aucun sens , une chanson si)

Musicalement

[thomasv]

Ça dépend des moments de la vie aussi. À une époque je m’enfilais des opéras de Wagner d’une traite… ça fait longtemps que ça ne m’est pas arrivé. Pareil pour une symphonie de mahler. Ou Bruckner, mais là c’est parce que je m’endors avant la fin. 

Ce qui m’a un peu choqué quand même c’est que radio classique passe presque uniquement des morceaux isolés et les œuvres complètes se font rares. (À moins que ça ait changé récemment)

Mais de manière générale, le débat sur le zapping n’est pas le propre de la demat. Les radios font ça depuis longtemps justement.

PS Tu as vu Vincent, on se sent bien chez toi   On vient papoter de tous les sujets hi-fi. 
Dis nous si tu préfères que ce fil se concentre plutôt sur ton système.

[Audio-Philo-Dodo]

Disons que le fil de Vincent est inspirant 

Bon allez, je m'enfile l'intégrale de Balzac et au lit 

[thomasv]

Ce sera bientôt possible avec la puce qu’elon musk va nous mettre dans la tête !

[Vincent.]

@Thomas et les autres : pas de souci, le sujet est intéressant et au cœur de mes préoccupations du moment ; aussi vos avis et pratiques qui alimentent la discussion, c'est sympa.
Pour les albums écoutés en entier (jazz, pop), c'est vraiment au cas par cas je trouve. Il y en a qui sont homogènes dans le choix et l'ordre des morceaux et qui du coup amènent quelque chose de plus que les morceaux écoutés individuellement ; et d'autres que je n'ai pas envie d'écouter en entier car je perds le fil.
Quant à la perspective de la puce ...

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@Dardepiche : Antoine je suis d'accord sur les solutions répondant aux différents usages.

Il y a longtemps que je n'ai plus de vinyle : est-ce si simple à mettre au point pour parvenir à une qualité tip-top ? 
Quand je vois certaines installations vinyle, aucun doute qu'elles doivent procurer une écoute extraordinaire, mais chaque maillon est super soigné (platine, bras, cellule, support, pré-phono, pré-pré-pré...) avec le budget ad hoc.

La démat permet aussi de se faire plaisir rapidement (un simple RPi3 et une bonne carte hat), mais on se rend compte qu'il y a d'énormes marges de progressions et qu'une fois l'asymptote atteinte, il faut taper haut pour progresser encore.

La FM sur un bon tuner, tant qu'elle existe (encore 10 ans semble-t-il), c'est un régal ; je te contacte pour en parler