07-28-2016, 01:30 PM
Il y a une dizaine d’année, quand j’ai voulu renouveler ma source numérique et y adjoindre la lecture des SACD, j’ai finalement acheté un 3Dlab Millenium après de nombreuses comparaisons. La sortie se faisait en analogique et globalement, on pouvait considérer que les SACD apportaient plus de finesse que les CD. La différence en dynamique perçue restait discutable.
Quelques années avant, un ami propriétaire d’un grand studio d’enregistrement me disait que ses machines numériques n’arrivaient pas à battre ses anciens magnéto professionnels sur un certain nombre de critères d’écoute, dont la dynamique « perçue ».
Depuis, beaucoup d’eau est passée sous les ponts et le matériel numérique pro comme grand public ont fait leur révolution. Qu’il n’y ait pas trop de normes imposées en hifi nous laisse peut-être la possibilités de profiter de plus de progrès et de formules de lecture et de formats. Mais au final, aujourd’hui, les propositions de HD en téléchargement ou matérialisés, SACD, BR disques montrent-elles à l’écoute chez soi une amélioration flagrante par rapport au 16x44,1 ? C’est plus que discutable. Les modes de lecture, de décodage, de transmission apparaissent plus influents que l’échelle ou la fréquence de numérisation. La qualité de l’enregistrement est considérablement plus importante que le format numérique . Un bon 16x44,1 dématérialisé va sonner extraordinairement bien. Et on peut être déçu par pas mal de HD, bons, mais sans plus. Le travail en studio justifie probablement d’autres moyens, mais l’intérêt des mêmes applications dans le domaine public restent à démontrer, à mon avis, et apparemment je ne suis pas le seul à le penser.
Je reste perplexe devant les considérations faites sur le DR. Si la mesure reflétait l’écrétage fait pour rendre un CD audible en bagnole, ce serai une vraie mesure de qualité. Mais il est d’autres situations où les instruments enregistrés ont un niveau minimum assez élevé, comme l’orgue par exemple, et alors le DR sera faible, mais dans le niveau le plus faible d’un morceau, il y a des signaux musicaux encore plus faibles qui sont malgré cela très importants pour la vérité du message, et qui participent fortement à la qualité de l’enregistrement, mais n’apparaissent pas dans la mesure du DR. Le DR ne donne non plus aucune idée de la microdynamique.
Quant au calcul de la puissance nécessaire en fonction du DR, il me semble qu’il faut partir du niveau maximum, que l’on met idéalement au niveau maximum reçu en concert (classique ou acoustique) DANS LA SALLE DE CONCERT et à une place idéale. De là découle le DR vers le bas. On ne peut partir d’un niveau « moyen » qui n’a pas de logique en musique, et n’est pas une référence en quoi que ce soit selon les instruments puissants ou pas et les acoustiques amorties ou réverbérantes. La limite vers le bas va être confrontée au niveau de bruit ambiant de la salle d’écoute, et vers le haut à ce que cette salle d’écoute peut supporter sans renvoyer une réverbération masquant excessivement le message direct. Le calcul des puissances nécessaires dans ces conditions est beaucoup plus raisonnable. L’avantage dans certaines conditions des amplis hyper-puissants ne tient pas à mon avis simplement à leur puissance. Et la grande puissance s’accompagne très souvent de limitations qualitatives sur d’autres critères. Rien n’est simple.
Quelques années avant, un ami propriétaire d’un grand studio d’enregistrement me disait que ses machines numériques n’arrivaient pas à battre ses anciens magnéto professionnels sur un certain nombre de critères d’écoute, dont la dynamique « perçue ».
Depuis, beaucoup d’eau est passée sous les ponts et le matériel numérique pro comme grand public ont fait leur révolution. Qu’il n’y ait pas trop de normes imposées en hifi nous laisse peut-être la possibilités de profiter de plus de progrès et de formules de lecture et de formats. Mais au final, aujourd’hui, les propositions de HD en téléchargement ou matérialisés, SACD, BR disques montrent-elles à l’écoute chez soi une amélioration flagrante par rapport au 16x44,1 ? C’est plus que discutable. Les modes de lecture, de décodage, de transmission apparaissent plus influents que l’échelle ou la fréquence de numérisation. La qualité de l’enregistrement est considérablement plus importante que le format numérique . Un bon 16x44,1 dématérialisé va sonner extraordinairement bien. Et on peut être déçu par pas mal de HD, bons, mais sans plus. Le travail en studio justifie probablement d’autres moyens, mais l’intérêt des mêmes applications dans le domaine public restent à démontrer, à mon avis, et apparemment je ne suis pas le seul à le penser.
Je reste perplexe devant les considérations faites sur le DR. Si la mesure reflétait l’écrétage fait pour rendre un CD audible en bagnole, ce serai une vraie mesure de qualité. Mais il est d’autres situations où les instruments enregistrés ont un niveau minimum assez élevé, comme l’orgue par exemple, et alors le DR sera faible, mais dans le niveau le plus faible d’un morceau, il y a des signaux musicaux encore plus faibles qui sont malgré cela très importants pour la vérité du message, et qui participent fortement à la qualité de l’enregistrement, mais n’apparaissent pas dans la mesure du DR. Le DR ne donne non plus aucune idée de la microdynamique.
Quant au calcul de la puissance nécessaire en fonction du DR, il me semble qu’il faut partir du niveau maximum, que l’on met idéalement au niveau maximum reçu en concert (classique ou acoustique) DANS LA SALLE DE CONCERT et à une place idéale. De là découle le DR vers le bas. On ne peut partir d’un niveau « moyen » qui n’a pas de logique en musique, et n’est pas une référence en quoi que ce soit selon les instruments puissants ou pas et les acoustiques amorties ou réverbérantes. La limite vers le bas va être confrontée au niveau de bruit ambiant de la salle d’écoute, et vers le haut à ce que cette salle d’écoute peut supporter sans renvoyer une réverbération masquant excessivement le message direct. Le calcul des puissances nécessaires dans ces conditions est beaucoup plus raisonnable. L’avantage dans certaines conditions des amplis hyper-puissants ne tient pas à mon avis simplement à leur puissance. Et la grande puissance s’accompagne très souvent de limitations qualitatives sur d’autres critères. Rien n’est simple.