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Ces rééditions qui font trop plaiz
Salut filoo !

Tu vas te régaler avec le Coleman Hawkins encounters Ben Webster ! Tu nous diras Wink

Sympa ce disque de Sarah Vaughan  Heart
Vinyle Technics SL-1210G - Yamamoto HS-1A - Audio Technica VM750SH - Musical Fidelity M6x VINYL
Numérique TASCAM CD-200SB - DAB+ radio Internet FM USB Fitzwilliam - DAC Cambridge DACMAGIC 1
Amplification PARASOUND HALO P6 - PAS audio 2002 PCA (grave) - Cary SLi50 (médium-aigu)
Ecoutes Klipsch Cornwall III (Faital Pro HF103 - B&C DE120) - HifiMan SUNDARA - DT990
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Merci pour le partage filoo ! Je l'écoute en ce moment même Wink

https://tidal.com/browse/album/93436966?u


Pour ceux qui sont patients, sachez que le Hawk-Web va sortir sous peu dans la fameuse Acoustic Sounds Series :

https://amzn.eu/d/0nSmtMa

Idem pour le Billie Holliday qui est déjà disponible :

https://amzn.eu/d/8J3at90

De mon côté j'avoue que j'ai privilégié la quantité à la qualité en commandant des Waxtime chez JassMessengers Big Grin
Analogique Linn Sondek Akurate LP12 et Parasound Halo JC3+
Numérique Moon Mind2, Nuprime CDT8 Pro et Audiomat Tempo 2.9
Amplification Rogue Audio RH5 et Moon 330A
Enceintes Harbeth Compact 7ES3
Casque HifiMan HE1000v2 avec RH5 ou Hugo 2
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Allez ! Encore et toujours Pharoah dont je ne me lasse pas de découvrir la discographie. 

Superbe enregistrement live de 1975 au studio 104 dont les bandes ont été retrouvées dans les cartons de l’ORTF, restaurées grâce au concours de l’INA.

Pressé par Optimal Media GmbH, le disque est sorti pour la première fois en 2020 via le label Transversales Disques et c’est une vraie merveille  Cool 

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https://www.discogs.com/release/14906052...Recordings 

Voici les notes de pochette de Jacques Denis :

« Voici le quartet de Pharoah Sanders, avec Danny Mixon, au piano et à l'orgue, Calvin Hill, à la contrebasse et Greg Bandy à la bat-terie. Cette formation dans un chant d'amour œcuménique hérité de la dernière période coltranienne, mais mis en scène par Pharoah Sanders avec une emphase spectaculaire qui, lorsque l'on voit le spectacle risque de le faire ressembler à une fête de music-hall de patronage. » 

Ainsi parlait André Francis, le Monsieur Jazz des ondes Radio France, au moment d'annoncer Love Is Everywhere, une des marottes du saxophoniste en cette épique époque.


Ce 17 novembre 1975, pour son retour en France, le natif de Little Rock atterrit au Studio 104, épicentre historique de bien des musiques obliques d'alors. Près de deux heures de concerts, le saxophoniste a le souffle long. 

Au mitan des années 1970, celui qui fut intronisé Pharaon par Sun Ra, guide suprême d'une galaxie d'électrons libres, est au sommet de la pyramide, ayant gravé des opus majuscules sur Impulse! qui feront date dans l'histoire du jazz, voire au-delà. The Creator Has A Master Plan, pour paraphraser son thème référence d'un jazz que l'on dira spirituel, parfois même cosmique.

Comme une marque de fabrique. Trois notes et on sait que c'est lui. Ce n'est pas rien, c'est même tout. Ce cri typique, un souffle à la fois rustique et lyrique, transperce la version qu'il attaque pied au plancher de cet irradiant anthem, la contrebasse au taquet, avant de partir hors des grilles, comme en vrille, vers des hauteurs porté par un piano qui mute en orgue ésotérique.

Couplé aux claviers, ce son de ténor, ample, dense, intense, innerve ce vinyle inédit, une sélection qui débute par Love Is Here. L'amour encore, toujours, comme une obsession : il suffit de parcourir la discographie du disciple de John Coltrane qui lui a légué la foi en l'amour divin. 

Ce thème qu'il reprendra trois ans plus tard avec la soul sister Phyllis Hyman sur l'album Love Will Find a Way, Pharoah Sanders en délivre une version sans paroles ou presque - mais avec percussions
-, boostée par le toucher du fidèle Danny Mixon, deux doigts straight ahead qui constituent un parfait contrepoint aux grands écarts du maître de céans. 

C'est tout particulièrement le cas sur Farrell Tune, une improvisation baptisée du prénom pour l'état-civil du saxophoniste : du rythme et du blues dans les noires et ivoire, un simple motif qui tourne et retourne telle une joyeuse ritournelle où chacun a la possibilité de s'évader... 

Et tant pis pour ceux qui n'y entendent rien de consistant. C'est le cas du compte-rendu du journal Le Monde, qui qualifie le saxophoniste de «paresseux démagogue » et voit en Danny Mixon un « invraisemblable pianiste du groupe fou de Dvo-rak et de Stravinsky ». 

« Love is everywhere ! », aurait hurlé Pharoah Sanders, comme il le fait dans ce disque, dans un fervent final où le public communie en chœur cette ode à l'amour.

Ce n'est pas le moindre intérêt du LP que vous tenez entre les mains, qui documente un moment charnière de l'histoire du jazz. Les apôtres du jazz « mystique », célébrés par ceux qui croient aux lendemains qui swingueront autrement, sacrément, auront été à partir de la mort de John Coltrane stigmatisés par les gardiens du temple comme des usurpateurs, à qui l'on dénie le droit de s'inscrire dans ce continuum esthétique qui va du blues et du gospel au jazz le plus contempo-rain. Ils auront beau dire : le chant d'amour de Pharoah s'inscrit dans ce sillon. 

Il suffit d'écouter / Want To Talk About You, standard écrit trente ans plus tôt par Billy Eckstine, l'un des chefs de file du jazz swing. Maintes fois parcourue par John Coltrane, cette sublime ballade est l'occasion pour l'un de ses héritiers de tout à la fois saluer l'éternelle aura du messie de la nouvelle chose et de prouver aux tenants de l'orthodoxie qu'il connaît bel et bien ses classiques, ayant pratiqué les big bands, le blues comme le rhythm'n'blues. 

Des fonts baptismaux sur lesquels repose à tout jamais chacune des prises de bec du Pharaon. »
Analogique Linn Sondek Akurate LP12 et Parasound Halo JC3+
Numérique Moon Mind2, Nuprime CDT8 Pro et Audiomat Tempo 2.9
Amplification Rogue Audio RH5 et Moon 330A
Enceintes Harbeth Compact 7ES3
Casque HifiMan HE1000v2 avec RH5 ou Hugo 2
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Bonjour Antonin et à tous,

Ce concert du 17/11/75 dans sa presque totale intégrité, je pense a été diffusé par Jérôme Badini le 30/03/2020 dans l'émission les Légendes du Jazz de France Musique du samedi soir et j'ai pu encore faire je crois, une dernière ou avant dernière cassette audio analogique de récupération type IV en métal pour ce signal FM hertzien analogique qui était encore correctement reçu sur mon tuner + antenne Yagi mais ce n'est que du MPEG4 en 256k/bits
C'est aussi la durée maximum de la cassette 90 minutes soit quasi presque 2 X 47minutes avec en autre un creator has a master plan où Danny Mixon nous fait un accompagnement  Heart Heart  de plus de 5 minutes au grand orgue qui équipait à l'origine le studio 104 et avec certes plus de titres mais je n'ai pas le dernier morceau Love is everywhere fin de bande ou ?
super Cool
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Rhoooo la classe ! Ça m’intéresse carrément ça ! T’as pas moyen d’en faire un flac ?
Analogique Linn Sondek Akurate LP12 et Parasound Halo JC3+
Numérique Moon Mind2, Nuprime CDT8 Pro et Audiomat Tempo 2.9
Amplification Rogue Audio RH5 et Moon 330A
Enceintes Harbeth Compact 7ES3
Casque HifiMan HE1000v2 avec RH5 ou Hugo 2
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+1 Angel
JM

Hardware Renewal
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Bonjour Antonin,

Certes NON car moi et la démat, moi et le numérique cela fait 2 par contre si tu m'apportes une vintage cassette audio analogique je t'en fais une copie Cool
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