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Les interfaces USB-I2S font-elles l'oversampling ?
#1
Bonjour,

Dans toutes les solutions d'interface USB / I2S, il y a en sortie uniquement les signaux I2S. Il n'y a donc pas de flux d'échange dans le sens DAC --> Interface USB.

A partir de ce constat je me pose pas mal de questions (à tiroir) :

  1. L'interface réalise-t-elle un oversamplig pour attaquer le DAC avec un flux différent de celui en entrée (résolution / fréquence ) ?
  2. ou l'interface ne fait que modifier le format pour sortir de l'I2S mais sans changer la résolution ni la fréquence ?
Dans le cas 1 : c'est toujours le signal le plus résolvant qui sera envoyé, par exemple 32/384KHz pour Amanero et alors il y a un risque d'incompatibilité avec le DAC ?

Dans le cas 2 : S'il n'y a pas d'oversamplig placé entre l'interface USB et la puce DAC, le filtre d'interpolation de la puce DAC est-il suffisant pour atteindre les performances annoncées de cette puce  ?

Et pour finir : toutes les puces DAC audio pouvant aller jusque 192KHz ou plus ont-elles un filtre d'interpolation ?


Pour en discuter...
contact@reddoaudio.com


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#2
Moi je dirais 2. 
Je ne connais pas d’interfaces qui fassent du upsampling.

Pour le reste je ne sais pas ce que c’est un filtre d’interpolation... Big Grin
mini PC Roon > EtherRegen > Teac UD-701n > (LHY OCK-2) > Audiophile Technologie Théorème et Amplitude 4 > Enceintes bricolées  Smile plus quelques bon câble
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#3
Ce sont des questions trapues, il faudrait que s'expriment ceux qui ont expérimenté ces changements d'interface.

Sur un plan purement théorique, en me basant sur le peu que je connaisse de ces architectures, je dirais 2, comme Alberto. Il faut bien distinguer l'interface d'entrée du reste du circuit, soit interpolation, conversion, filtrage et amplification.

L'interpolation consiste à ajouter des échantillons intermédiaires pour l'oversampling. Ce peut être des échantillons à zéro ou des niveaux de quantification calculés. Dans tous les cas, cela facilite le filtrage (si ce sont des zéros, l'échantillon dure moins longtemps, il y a moins d'hyperfréquences - pb du zoh, si l'on recalcule, il faut additionner les sinc dans une fenêtre glissante propre à chaque échantillon) et donc, avec une fréquence de Nyquist plus élevée, moins besoin de filtrer ultra-raide.

Qu'il y ait ou pas un suréchantillonnage est un choix de construction. Il semble y en avoir pour toutes les puces delta-sigma mais pas systématiquement pour les R2R. Il faut dire qu'ajouter des zéros n'est pas très compliqué. Mais la puce de conversion fera toujours bien son travail qu'il y en ait ou pas. C'est le filtrage qui suit ou son absence qui pose problème et c'est plus facile en suréchantillonnant.

Mais je préfèrerais avoir l'avis des spécialistes
Pluie du matin n'arrête pas le sous-marin
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#4
pour moi c'est ton lecteur qui fait upsampling ou pas , au choix de l'utilisateur.
J'ai une interface usb/i2s Amanero et c'est comme ça que je l'utilise et elle ne fait que convertir usb en i2s.
D'ailleurs sous windows et deezer ou le lecteur média, le dac travaille à 32 bits /384khz, même pour du mp3 mais autrement avec un lecteur audio je ne fais que suivre la fréquence et l'échantillonage d'origine du fichier et le dac l'affiche comme tel.
J'ai essayé d'oversampler et je trouve que c'est moins bon.
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#5
Le filtre d'interpolation consiste effectivement à ajouter des échantillons mais il y a aussi le filtrage FIR ou IIR derrière. C'est pas l'oversampling mais du upsampling. Par exemple, si tu attaques le DAC 384KHz à f KHz en I2S il va upsampler à 2f 4f ou 8f en fonction de la fréquence pour s'approcher de sa fréquence optimal pour un filtrage analogique derrière. Dans ce cas c'est pas forcément le top a chaque fois. Et si le streamer fait un oversampling à 96KHz on se retrouve avec un oversampling dans le streamer et un upsampling dans le DAC. Pas génial non plus...
contact@reddoaudio.com


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#6
Bonjour, si l'on souhaite un fonctionnement le plus direct possible, un fichier codé initialement en 16/44.1 arrivera au dac en 16/44.1, et ce, quelque soi le ou les protocoles de com. utilisés (ethernet, usb, i2s)
Si l'on souhaite appliquer des traitements a ce fichier ou a ce stream, ce sera avec les processeurs situés sur son chemin. Eventuellement la carte d'interface mais ce n'est pas sa fonction primaire.
A titre d'exemple, l'interface usb-spdif engineered ne fait aucun oversampling mais transforme juste le fichier ou signal reçu en wav ou LPCM (si necessaire, flac, alac, mp3 et autre format encapsulé ou compressé). Pour le DSD, il me semble que c'est pareil (in-->out) dans les limites indiquées. Il me semble que pour bien comprendre les operations effectuees, il faut faire clairement la distinction entre l'encodage, les traitements digitaux, les protocoles de communication et le decodage final WAV, LPCM, DOP ou DSD natif lisible par le dac.
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