Il me semble qu'on mélange 2 choses qui n'ont rien à voir et c'est pour cela qu'il y a un peu de confusion.
Il y a d'un coté les mesures acoustiques qui mesurent la réponse amplitude/fréquence d'une paire d'enceintes dans un local, ainsi que le comportement temporel de cette réponse (trainage par fréquence notamment, qu'on peut visualiser au choix par le RT60, le decay ou le spectrogramme par exemple).
De l'autre coté, on a l'influence du reste du système (schématiquement: ampli, source, câbles). Cette influence s'entend très bien, mais ne se voit pas du tout avec les mesures précédentes car celles-ci ne sont pas à même de mettre en évidence ces différences.
Pour un ampli ou une source on pourra avoir des mesures objectives autres qu'acoustiques (électriques notamment : puissance, signal sur bruit, distortion, etc...), mais on ne verra rien sur les mesures acoustiques; on peut changer de source, et même d'ampli, sur un système donné, et les mesures acoustiques sont absolument superposables (sans changement de position de micro bien entendu).
Pour les câbles, c'est encore différent car non seulement il n'y a strictement aucune différence à la mesure acoustique, mais il est difficile de mesurer des caractéristiques électriques objectives (dans le sens de représentatives, comme peuvent l'être une puissance d'ampli, ou rapport signal/bruit). On peut mesurer R, L et C, mais les fabricants les publient rarement, et même quand ils le font, il est difficile d'en déduire quoi que ce soit pour savoir comment sonnera ce câble dans un système donné.
Une fois qu'on a compris cela, on voit bien qu'il est impossible de corriger un défaut acoustique lié à l'interaction enceinte/pièce par autre chose qu'un traitement numérique du signal et/ou un traitement passif de la pièce, puisque seuls ceux-ci ont une influence sur ces paramètres.
Il faut aussi comprendre (et peut-être s'en persuader car à la lecture de certains posts, on pourrait croire le contraire) que ce qu'on voit à la mesure acoustique s'entend parfaitement bien (pas besoin de test en double aveugle !), et bien plus que les influences des câbles ou même des sources.
Et donc, comme un gros défaut acoustique (et c'est TRES courant) peut masquer toutes les différences perçues sur le reste du système (qu'il soit câbles, logiciel, ou électronique), il convient d'abord de régler ces défauts du mieux possible avant de passer aux ajustements de câbles.
Par contre, une fois cette étape franchie (et le plus efficace est souvent d'appliquer une correction numérique Dirac, Trinnov, Rephase, HAF ou autre), on peut s'intéresser aux autres optimisations, et notamment les câbles.
Par commodité, on pourra utiliser l'image d'une différence subjective exprimée en dB sur une zone de fréquence, comme l'a fait un peu plus haut Jalucine. L'intérêt de cette image est qu'elle est facile à comprendre par tout le monde, mais il ne faut pas en déduire que la "vraie" réponse amplitude/fréquence (mesurée acoustiquement) en est changée d'autant, car ce n'est évidemment pas le cas.
Personnellement, je préfère éviter d'utiliser cette image (même si je conviens de sa commodité) pour des câbles, et même des électroniques, et j'essaye plutôt d'exprimer mon ressenti sur la dynamique, la transparence, la perception des micro-informations, la brillance ou la matité, l'émotion, la crédibilité de ce que l'on entend.
C'est certain qu'on entre dans le subjectif, mais il est bien difficile de faire autrement. C'est pareil quand un goûte un bon vin, c'est une émotion, un ressenti global, qu'on peut décrire en termes précis et codifiés, mais qui n'est pas une vérité absolue mesurable, et qui d'ailleurs ne passe pas non plus les tests en aveugle sans difficulté.
Bref, tout cela pour dire que pour se comprendre, il faut d'abord s'entendre sur ce dont on parle, sinon c'est un vrai dialogue de sourds ! Et sur un forum audiophile, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, c'est finalement assez répandu
Il y a d'un coté les mesures acoustiques qui mesurent la réponse amplitude/fréquence d'une paire d'enceintes dans un local, ainsi que le comportement temporel de cette réponse (trainage par fréquence notamment, qu'on peut visualiser au choix par le RT60, le decay ou le spectrogramme par exemple).
De l'autre coté, on a l'influence du reste du système (schématiquement: ampli, source, câbles). Cette influence s'entend très bien, mais ne se voit pas du tout avec les mesures précédentes car celles-ci ne sont pas à même de mettre en évidence ces différences.
Pour un ampli ou une source on pourra avoir des mesures objectives autres qu'acoustiques (électriques notamment : puissance, signal sur bruit, distortion, etc...), mais on ne verra rien sur les mesures acoustiques; on peut changer de source, et même d'ampli, sur un système donné, et les mesures acoustiques sont absolument superposables (sans changement de position de micro bien entendu).
Pour les câbles, c'est encore différent car non seulement il n'y a strictement aucune différence à la mesure acoustique, mais il est difficile de mesurer des caractéristiques électriques objectives (dans le sens de représentatives, comme peuvent l'être une puissance d'ampli, ou rapport signal/bruit). On peut mesurer R, L et C, mais les fabricants les publient rarement, et même quand ils le font, il est difficile d'en déduire quoi que ce soit pour savoir comment sonnera ce câble dans un système donné.
Une fois qu'on a compris cela, on voit bien qu'il est impossible de corriger un défaut acoustique lié à l'interaction enceinte/pièce par autre chose qu'un traitement numérique du signal et/ou un traitement passif de la pièce, puisque seuls ceux-ci ont une influence sur ces paramètres.
Il faut aussi comprendre (et peut-être s'en persuader car à la lecture de certains posts, on pourrait croire le contraire) que ce qu'on voit à la mesure acoustique s'entend parfaitement bien (pas besoin de test en double aveugle !), et bien plus que les influences des câbles ou même des sources.
Et donc, comme un gros défaut acoustique (et c'est TRES courant) peut masquer toutes les différences perçues sur le reste du système (qu'il soit câbles, logiciel, ou électronique), il convient d'abord de régler ces défauts du mieux possible avant de passer aux ajustements de câbles.
Par contre, une fois cette étape franchie (et le plus efficace est souvent d'appliquer une correction numérique Dirac, Trinnov, Rephase, HAF ou autre), on peut s'intéresser aux autres optimisations, et notamment les câbles.
Par commodité, on pourra utiliser l'image d'une différence subjective exprimée en dB sur une zone de fréquence, comme l'a fait un peu plus haut Jalucine. L'intérêt de cette image est qu'elle est facile à comprendre par tout le monde, mais il ne faut pas en déduire que la "vraie" réponse amplitude/fréquence (mesurée acoustiquement) en est changée d'autant, car ce n'est évidemment pas le cas.
Personnellement, je préfère éviter d'utiliser cette image (même si je conviens de sa commodité) pour des câbles, et même des électroniques, et j'essaye plutôt d'exprimer mon ressenti sur la dynamique, la transparence, la perception des micro-informations, la brillance ou la matité, l'émotion, la crédibilité de ce que l'on entend.
C'est certain qu'on entre dans le subjectif, mais il est bien difficile de faire autrement. C'est pareil quand un goûte un bon vin, c'est une émotion, un ressenti global, qu'on peut décrire en termes précis et codifiés, mais qui n'est pas une vérité absolue mesurable, et qui d'ailleurs ne passe pas non plus les tests en aveugle sans difficulté.
Bref, tout cela pour dire que pour se comprendre, il faut d'abord s'entendre sur ce dont on parle, sinon c'est un vrai dialogue de sourds ! Et sur un forum audiophile, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, c'est finalement assez répandu