J’ai trouvé ce commentaire de Nathalie FOUGUES sur un forum Facebook, j’aime bien cette analyse
J’espère qu’elle ne m’en voudra pas de le copier ici … “ Où la Haute-Fidélité s’est-elle perdue ?
Je n’ai pas connu les tous débuts, ayant pris le train en marche en 1984.
Il m’a fait plaisir plus tard de discuter avec Patrick Vercher, Dominique Mafrand, des acteurs sincères du milieu de la restitution sonore.
Mais quelques décennies plus tard, dont une passée dans la profession, ma conclusion est toujours que
l’amour de la musique est la base,
indéniablement il y a des fabricants sincères (certains très talentueux d’autres nettement moins , mais c’est ainsi pour tout ?)
et…. il y a les faiseurs d’argent.
Accessoirement les ego démesurés aussi.
J’ai eu autrefois du respect pour de grandes firmes qui avaient su opérer un réel développement, sortir la Haute-Fidélité du niveau bricolage expérimental.
Où la démarche a-t-elle dérapé ?
Lorsque l’apparence physique des matériels a pris le pas sur leur contenu.
Lorsque la sincérité de la recherche a cédé place à un développement industriel.
Lorsque l’audiophile s’est mis à acheter une marque au lieu d’un résultat.
Lorsque le prix est devenu une référence.
Lorsque… le mensonge est devenu une habitude….
Aucune amertume dans mes pensées. Juste une vague tristesse que ce qui touche à un art, une passion viscérale, soit happé par un mouvement où le marketing est plus respecté par le public que le travail de fond qu’il exploite.
« Mais à qui puis-je me fier ?» me disent les audiophiles.
Bonne question.
Peut-être commencer par un retour aux sources :
aller rencontrer ceux qui créent et FONT.
Peut-être les écouter, non pas les parutions médiatiques, les écouter en prenant un café devant un bon système, entre humains passionnés.
Visiter les ateliers.
VOIR les composants, les montages en cours, REGARDER le travail, se le faire expliquer.
Revenir à la base et au bon sens.
L’audiophile le veut-il ?
Ou préfère-t-il continuer à s’engluer d’une chimère médiatique à l’autre ?
Préfère-t-il rester aveugle sur les aberrations entre contenus, performances et tarifs ?
Je vois quelques tentatives de réflexion sur ce qu’est censé être un résultat sonore.
Pourquoi ne pas là aussi revenir à la base : écouter de vrais instruments, pas à dix mètres, mais là à côté de soi, se rendre compte de ce qu’est une vraie attaque de corde pincée, de la puissance et la matière réelle du son.
La hifi hifisante a posé une emprise sur le marché, chacun vendant SON son. …..
mais ce n’est pas la fidélité à la musique.
Ces mots sont juste une pensée un matin au lever de soleil. ?
À chacun de savoir comment il veut vivre sa vie.”
Votre avis ?
J’espère qu’elle ne m’en voudra pas de le copier ici … “ Où la Haute-Fidélité s’est-elle perdue ?
Je n’ai pas connu les tous débuts, ayant pris le train en marche en 1984.
Il m’a fait plaisir plus tard de discuter avec Patrick Vercher, Dominique Mafrand, des acteurs sincères du milieu de la restitution sonore.
Mais quelques décennies plus tard, dont une passée dans la profession, ma conclusion est toujours que
l’amour de la musique est la base,
indéniablement il y a des fabricants sincères (certains très talentueux d’autres nettement moins , mais c’est ainsi pour tout ?)
et…. il y a les faiseurs d’argent.
Accessoirement les ego démesurés aussi.
J’ai eu autrefois du respect pour de grandes firmes qui avaient su opérer un réel développement, sortir la Haute-Fidélité du niveau bricolage expérimental.
Où la démarche a-t-elle dérapé ?
Lorsque l’apparence physique des matériels a pris le pas sur leur contenu.
Lorsque la sincérité de la recherche a cédé place à un développement industriel.
Lorsque l’audiophile s’est mis à acheter une marque au lieu d’un résultat.
Lorsque le prix est devenu une référence.
Lorsque… le mensonge est devenu une habitude….
Aucune amertume dans mes pensées. Juste une vague tristesse que ce qui touche à un art, une passion viscérale, soit happé par un mouvement où le marketing est plus respecté par le public que le travail de fond qu’il exploite.
« Mais à qui puis-je me fier ?» me disent les audiophiles.
Bonne question.
Peut-être commencer par un retour aux sources :
aller rencontrer ceux qui créent et FONT.
Peut-être les écouter, non pas les parutions médiatiques, les écouter en prenant un café devant un bon système, entre humains passionnés.
Visiter les ateliers.
VOIR les composants, les montages en cours, REGARDER le travail, se le faire expliquer.
Revenir à la base et au bon sens.
L’audiophile le veut-il ?
Ou préfère-t-il continuer à s’engluer d’une chimère médiatique à l’autre ?
Préfère-t-il rester aveugle sur les aberrations entre contenus, performances et tarifs ?
Je vois quelques tentatives de réflexion sur ce qu’est censé être un résultat sonore.
Pourquoi ne pas là aussi revenir à la base : écouter de vrais instruments, pas à dix mètres, mais là à côté de soi, se rendre compte de ce qu’est une vraie attaque de corde pincée, de la puissance et la matière réelle du son.
La hifi hifisante a posé une emprise sur le marché, chacun vendant SON son. …..
mais ce n’est pas la fidélité à la musique.
Ces mots sont juste une pensée un matin au lever de soleil. ?
À chacun de savoir comment il veut vivre sa vie.”
Votre avis ?
Rega Planar 3 /Sumiko Blue Point 2//pré phono Creek OBH 9 //streamer INNUOS ZEN MK2//pirds souncare//switch Ansuz powerswitcH A 2//DAC Audiomat Tempo 2.8 /Usb Hifi-cable JCT usb One//Lecteur CD Helios 1//coaxial ATAUDIO OCC//câble modulation Tellurium Ultra Black/Ampli Jadis DA30 /câbles secteur Actinote aria,supplément d'ame/ /Enceintes : EBM L5c câbles Ebm "le lien".Box sur alimentation linéaire 12V