Bonjour à tous,
J'ai commencé à lire, bravo à toi pour ce travail !
Je suis assez présent sur l'un des forums voisin et il est très agréable de trouver des gens motivés pour expliquer et écrire des tutoriels d'aide très précieux, j'ai aussi essayé de me prêter à cet exercice, ce n'est pas évident du tout de le faire aussi bien que toi !
Le souci principal des forums, c'est que l'information vitale n'est pas concentrée, le tutoriel à l'avantage d'un récapitulatif précis.
Pour les mesures, il y a en effet plusieurs écoles.
Dans le domaine pro et de façon historique, la mesure au point d'écoute n'était pas utilisée ou très peu, à cause de l'imprécision d'une mesure au point d'écoute, qui vaut en un endroit, mais pas à un autre, pour simple question de longueur d'onde et des interférence de la pièce, en dessous et au dessus de la fréquence de transition (fréquence de Schroeder) ou on quitte le régime modal pour celui du diffu.
Les EQ étaient (et restent faite) en champ proche, en freefield (extérieur) ou en chambre sourde, sauf pour le cas de la HiFi en mono auditeur.
Dans les autres cas, l'égalisation vise une réponse plate de l'ensemble du système en FreeFied, les auditeurs subissent donc les défauts de pièces s'il y en a...
Si il y a beaucoup d'auditeurs, cela veut dire que la pièce est grande et le volume fait que l'on quitte le régime modale, la correction de la source n'est donc plus utile... car il n'y a plus de modes propres (concert, salle de ciné etc).
En HiFi, dans les petites pièces et dans le cas d'une optimisation sur un auditeur unique, le point d'écoute peut servir de référence à la mesure, sur un sweet spot restreint et au dessous de 500 - 700 Hz (au dessus les longueurs d'ondes sont trop courtes pour une égalisation fine)
Tes tests, ceux de Bear et tant d'autres, comme ceux des différents softs Dirac, Audissey, Trinnov etc..) prouvent que l'on peut, à distance, à l'aide de mesures moyennées, obtenir une belle image de phase et d'amplitude et de tout ce qui en découle, grâce au moyennage et au fenêtrage.
JL Ohl à mis au point la méthode MMM (Mouving Micro Mesure) qui est également fondé sur ce principe, il était précursseur en la matière.
A l'aide de softs qu'il a écrit et qui fonctionnent sur la base de plateformes externes (PORC), il génère automatiquement des fichiers d'impulsions prêt à être implantés dans un moteur de convolution, avec des résulats de plus en plus probants.
C'est une belle alternative aux softs full automatique car il analyse les courbes avant et après traitement et son analyse est pertinente, il est ingénieur du son.
REW et rePhase permettent aussi un beau résultat, mais à titre perso, je dois apprendre à bien maitriser, ce n'est pas encore le cas pour la phase... et mes fichiers sont moins bons que ceux de JL Ohl, je continue par la seule envie de maitriser la technique, par plaisir et par jeu.
Ca fait du bien de te lire, car tu as fais tout le parcours, que j'avais commencé, te suivre fait gagner du temps à tout le monde, mes questions et tests étaient les suivantes :
- Ou aller chercher la meilleure mesure de phase ?
- Ou trouver la bonne réponse au dessus et en dessous de la fréquence de transition ?
Comme rePhase permet de corriger à partir de différentes mesures réalisés en différents points, ce sont des questions fondamentales ...
Le point d'écoute est une réponse (bonne mesure de la réponse en puissance du système, mesure pertinente sous la fréquence de Schroeder).
Je n'ai pas fait de tests de Dirac et autre, je n'ai pas de recul la dessus et ne peut donc commenter.
La mesure au point d’écoute est l’exception de la HiFi, elle est reservé à une optimisations sur 1 siège (2 si la correction ne porte que sous les 200Hz environ).
Dans ces conditions, elle est réalisable en « pleine bande », avec en effet, des Q proportionnellement élevés au fur et à mesure de la montée en fréquence des corrections à apporter.
Plus la fréquence monte, plus la correction ne peut porter que sur la pente pour corriger la décroissance de la pièce, plus elle peut etre à contrario, être précise dans les basses fréquences pour corriger certains modes propres importants.
Après avoir effectué quelques dizaines de mesures dans des petites pièces non traitées, je me suis rendu compte d’une similitude entre toute, souvent un très gros pic, jamais loins des +20dB... situé entre 40 et 70Hz, avec parfois une réplique et un gros trou à côté.
On l’a baptisé GMEP, pour Gain Maxi En Pic, pour bien identifier cette caractéristique très spécifique dans nos petites pièces à vivre .
Je pense que le sujet du GMEP est l’un des plus important en HiFi, dans une pièce domestique, et tout ce que tu expliques ici est le palliatif aux maux de nos pièces non adaptées, trop petites, réverbérantes et souvent très mal adaptée à l’écoute de la musique.
La correction par égalisation dans les basses fréquences est la seule alternative, comme tu le précise justement, les longueurs d’onde de 5 mètres et plus ne peuvent être contrées par absorption, les absorbant seraient trop volumineux (plusieurs mètres d’épaisseurs).
Il y a aussi les bass traps, mais c’est compliqué à mettre en œuvre et à calibrer…
Reste le sujet de la décroissance des modes par EQ, c’est un sujet de discorde, ou la théorie indique que les biquads d’un mode, peuvent être annulés par une série de biquads précisément inverse… A la simulation, ça marche très bien...
Dans la pratique, on constate, à lire les decays ou waterfalls, que c’est moins évident…
C'est je pense, les échanges que tu as pu lire avec Pio, JIM, JL Ohl etc...
J'ai commencé à lire, bravo à toi pour ce travail !
Je suis assez présent sur l'un des forums voisin et il est très agréable de trouver des gens motivés pour expliquer et écrire des tutoriels d'aide très précieux, j'ai aussi essayé de me prêter à cet exercice, ce n'est pas évident du tout de le faire aussi bien que toi !
Le souci principal des forums, c'est que l'information vitale n'est pas concentrée, le tutoriel à l'avantage d'un récapitulatif précis.
Pour les mesures, il y a en effet plusieurs écoles.
Dans le domaine pro et de façon historique, la mesure au point d'écoute n'était pas utilisée ou très peu, à cause de l'imprécision d'une mesure au point d'écoute, qui vaut en un endroit, mais pas à un autre, pour simple question de longueur d'onde et des interférence de la pièce, en dessous et au dessus de la fréquence de transition (fréquence de Schroeder) ou on quitte le régime modal pour celui du diffu.
Les EQ étaient (et restent faite) en champ proche, en freefield (extérieur) ou en chambre sourde, sauf pour le cas de la HiFi en mono auditeur.
Dans les autres cas, l'égalisation vise une réponse plate de l'ensemble du système en FreeFied, les auditeurs subissent donc les défauts de pièces s'il y en a...
Si il y a beaucoup d'auditeurs, cela veut dire que la pièce est grande et le volume fait que l'on quitte le régime modale, la correction de la source n'est donc plus utile... car il n'y a plus de modes propres (concert, salle de ciné etc).
En HiFi, dans les petites pièces et dans le cas d'une optimisation sur un auditeur unique, le point d'écoute peut servir de référence à la mesure, sur un sweet spot restreint et au dessous de 500 - 700 Hz (au dessus les longueurs d'ondes sont trop courtes pour une égalisation fine)
Tes tests, ceux de Bear et tant d'autres, comme ceux des différents softs Dirac, Audissey, Trinnov etc..) prouvent que l'on peut, à distance, à l'aide de mesures moyennées, obtenir une belle image de phase et d'amplitude et de tout ce qui en découle, grâce au moyennage et au fenêtrage.
JL Ohl à mis au point la méthode MMM (Mouving Micro Mesure) qui est également fondé sur ce principe, il était précursseur en la matière.
A l'aide de softs qu'il a écrit et qui fonctionnent sur la base de plateformes externes (PORC), il génère automatiquement des fichiers d'impulsions prêt à être implantés dans un moteur de convolution, avec des résulats de plus en plus probants.
C'est une belle alternative aux softs full automatique car il analyse les courbes avant et après traitement et son analyse est pertinente, il est ingénieur du son.
REW et rePhase permettent aussi un beau résultat, mais à titre perso, je dois apprendre à bien maitriser, ce n'est pas encore le cas pour la phase... et mes fichiers sont moins bons que ceux de JL Ohl, je continue par la seule envie de maitriser la technique, par plaisir et par jeu.
Ca fait du bien de te lire, car tu as fais tout le parcours, que j'avais commencé, te suivre fait gagner du temps à tout le monde, mes questions et tests étaient les suivantes :
- Ou aller chercher la meilleure mesure de phase ?
- Ou trouver la bonne réponse au dessus et en dessous de la fréquence de transition ?
Comme rePhase permet de corriger à partir de différentes mesures réalisés en différents points, ce sont des questions fondamentales ...
Le point d'écoute est une réponse (bonne mesure de la réponse en puissance du système, mesure pertinente sous la fréquence de Schroeder).
Je n'ai pas fait de tests de Dirac et autre, je n'ai pas de recul la dessus et ne peut donc commenter.
La mesure au point d’écoute est l’exception de la HiFi, elle est reservé à une optimisations sur 1 siège (2 si la correction ne porte que sous les 200Hz environ).
Dans ces conditions, elle est réalisable en « pleine bande », avec en effet, des Q proportionnellement élevés au fur et à mesure de la montée en fréquence des corrections à apporter.
Plus la fréquence monte, plus la correction ne peut porter que sur la pente pour corriger la décroissance de la pièce, plus elle peut etre à contrario, être précise dans les basses fréquences pour corriger certains modes propres importants.
Après avoir effectué quelques dizaines de mesures dans des petites pièces non traitées, je me suis rendu compte d’une similitude entre toute, souvent un très gros pic, jamais loins des +20dB... situé entre 40 et 70Hz, avec parfois une réplique et un gros trou à côté.
On l’a baptisé GMEP, pour Gain Maxi En Pic, pour bien identifier cette caractéristique très spécifique dans nos petites pièces à vivre .
Je pense que le sujet du GMEP est l’un des plus important en HiFi, dans une pièce domestique, et tout ce que tu expliques ici est le palliatif aux maux de nos pièces non adaptées, trop petites, réverbérantes et souvent très mal adaptée à l’écoute de la musique.
La correction par égalisation dans les basses fréquences est la seule alternative, comme tu le précise justement, les longueurs d’onde de 5 mètres et plus ne peuvent être contrées par absorption, les absorbant seraient trop volumineux (plusieurs mètres d’épaisseurs).
Il y a aussi les bass traps, mais c’est compliqué à mettre en œuvre et à calibrer…
Reste le sujet de la décroissance des modes par EQ, c’est un sujet de discorde, ou la théorie indique que les biquads d’un mode, peuvent être annulés par une série de biquads précisément inverse… A la simulation, ça marche très bien...
Dans la pratique, on constate, à lire les decays ou waterfalls, que c’est moins évident…
C'est je pense, les échanges que tu as pu lire avec Pio, JIM, JL Ohl etc...