11-30-2020, 08:10 PM
Bonjour,
Pierre Johannet a écrit entre autre je cite :
la mémoire des isolants
Côté câbles, le problème était à la fois plus simple et plus complexe : - plus simple, parce que les mesures montrent que les performances des câbles, même les plus modestes, sont très au-delà de ce qui est nécessaire pour satisfaire l’auditeur le plus exigeant; - plus complexe, car la simplicité fondamentale d’un câble, même avec blindages, ne donne pas beaucoup de clés pour expliquer les nettes différences reconnues à l’écoute. Gérard Perrot et l’auteur, dans L’Audiophile, ont émis vers 1992 une hypothèse concernant la mémoire des isolants. Cette notion n’est pas récente, puisque les premières expériences ont été faites par Benjamin Franklin à la
fin du XVIIIè siècle... Maintenant, il est loisible à quiconque de refaire l’expérience fondamentale pour vérifier cet effet : on charge un condensateur de quelques dizaines de microfarads à une douzaine de volts, on le court-circuite très brièvement et on suit la tension à ses bornes juste après le court-circuit. On constate alors que la tension remonte à des valeurs appréciables de plusieurs fractions de volt, et finit par disparaître en des temps allant de quelques secondes à plusieurs minutes. Les phénomènes de mémoire dépendent essentiellement de l’isolant employé, le Téflon y résistant le mieux. Il n’est donc pas illégitime de supposer que l’isolant des câbles puisse également présenter une certaine mémoire des signaux précédents, sous réserve d’une capacité beaucoup plus faible que celle d’un condensateur. L’expérience et la théorie montrent cependant que ces effets sont à peu près négligeables, pour ne pas dire inexistants. Hélas... Copie à revoir ! Par ailleurs, les modélisations de câbles de transmission tenant compte d’effets aussi complexes que l’effet de peau et l’effet de proximité donnent des résultats très précis, indiscernables des mesures réelles. Il semble donc bien que tous les paramètres des câbles soient parfaitement maîtrisés. Pourquoi, alors, reste-t-on incapable de définir un câble parfait au sens musical ?
Pierre Johannet a écrit entre autre je cite :
la mémoire des isolants
Côté câbles, le problème était à la fois plus simple et plus complexe : - plus simple, parce que les mesures montrent que les performances des câbles, même les plus modestes, sont très au-delà de ce qui est nécessaire pour satisfaire l’auditeur le plus exigeant; - plus complexe, car la simplicité fondamentale d’un câble, même avec blindages, ne donne pas beaucoup de clés pour expliquer les nettes différences reconnues à l’écoute. Gérard Perrot et l’auteur, dans L’Audiophile, ont émis vers 1992 une hypothèse concernant la mémoire des isolants. Cette notion n’est pas récente, puisque les premières expériences ont été faites par Benjamin Franklin à la
fin du XVIIIè siècle... Maintenant, il est loisible à quiconque de refaire l’expérience fondamentale pour vérifier cet effet : on charge un condensateur de quelques dizaines de microfarads à une douzaine de volts, on le court-circuite très brièvement et on suit la tension à ses bornes juste après le court-circuit. On constate alors que la tension remonte à des valeurs appréciables de plusieurs fractions de volt, et finit par disparaître en des temps allant de quelques secondes à plusieurs minutes. Les phénomènes de mémoire dépendent essentiellement de l’isolant employé, le Téflon y résistant le mieux. Il n’est donc pas illégitime de supposer que l’isolant des câbles puisse également présenter une certaine mémoire des signaux précédents, sous réserve d’une capacité beaucoup plus faible que celle d’un condensateur. L’expérience et la théorie montrent cependant que ces effets sont à peu près négligeables, pour ne pas dire inexistants. Hélas... Copie à revoir ! Par ailleurs, les modélisations de câbles de transmission tenant compte d’effets aussi complexes que l’effet de peau et l’effet de proximité donnent des résultats très précis, indiscernables des mesures réelles. Il semble donc bien que tous les paramètres des câbles soient parfaitement maîtrisés. Pourquoi, alors, reste-t-on incapable de définir un câble parfait au sens musical ?