Si on veut avancer avec la démat sereinement en ayant comme base de départ / comparaison un lecteur CD il faudrait séparer le problème en sous-systèmes... Il y a la conversion numérique / analogique (le DAC) au bout de la chaine de lecture et en amont la production des données numériques pour le DAC.
Qu'il s'agisse de Démat ou de lecteur CD, il y a un DAC en sortie. Avancer dans la jungle de la démat, c'est dans un premier temps ne pas se préoccuper du DAC puisque qu'il est commun aux deux solutions (au détail près de l'interface). Donc, en premier, il s'agit de s'intéresser à la production des bonnes données pour le DAC, en essayant de conserver au minimum les qualités du système de départ (le transport CD). Que fait le transport CD : il lit les données du CD et les transfert sans les modifier au DAC. Sans les modifier est lourd de sens et on peut déjà se fourvoyer dès le départ sur ce point...
1/ quelles valeurs transférer au DAC
Un lecteur CD transmet des données dites "bit-perfect". Les échantillons sont lus en série puis reconstruits un à un pour pouvoir transmettre au DAC l'image du fichier d'échantillons gravés sur le CD. La détection et la correction d'erreur n'a pour but que d'assurer cela. Le bit-perfect c'est l'objectif number one d'un transport CD.
2/ transmettre les données selon le cadencement adéquat : sans jitter, dans le bon ordre, etc...
En demat, il faut au minimum (les avantages spécifiques de la demat venant après) : le bit-perfect, le bit-perfect et encore le bit-perfect. Le logiciel peut faire ce qu'il veut du fichier audio en amont (décompression, manip dans tous les sens avec le réseau, le découper en petits bouts, le foutre en RAM, etc.). Mais au final il doit transmettre les échantillons dans le bon ordre et en bit-perfect au DAC. Vous allez me dire : des banalités ! Pas si sûr...
- gestion du volume numérique = modification de chaque échantillon --> fin du bit-perfect (perte de dynamique et de précision)
- resampling = modification de chaque échantillon --> fin du bit-perfect (perte de précision)
- tripatouillage numérique non volontaire (du genre compression, effets) --> fin du bit perfect
Si une solution de démat évite cela, elle fera aussi bien ou mieux qu'un lecteur CD car il n'y a pas d'erreur possible dans le traitement informatique des données.
Beaucoup d'entre nous entendent une différence d'un logiciel à l'autre en étant à peu près certain que les données sont transmises correctement au niveau temporel : c'est juste la démonstration que la plupart des solutions de lecture ne respecte pas le bit-perfect, à cause de la mauvaise configuration ou à cause du logiciel qui tripatouille les échantillons.
On peut donc dessiner les contours d'une solution de démat performante comme cela :
- un logiciel de lecture estampillé "bit-perfect"
- une gestion de volume débrayable ou inexistante dans le logiciel
- une gestion upsampling/downsamplig débrayable ou inexistante dans le logiciel
- une gestion d'effets débrayables ou inexistante dans le logiciel
- une configuration logicielle telle que tout est débrayé.
- une gestion de volume analogique après le DAC (comme le font les lecteurs CD : pas de perte de dynamique)
- une solution hard/soft rapide et non perturbée par des interruptions en tout genre (difficile de garantir cela avec une base informatique standard, mais il en existe plein déjà toute faites pour des cartes fanless ou bien on se retrousse les manches et on optimise soit-même)
- une interface DAC tolérant le mieux possible les problèmes de synchronisme entre la lecture et le DAC : USB 2.0 asynchrone et interface USB/I2S asynchrone performante dans le DAC semble former une solution excellente.
Ensuite, alors on peut s'intéresser aux problèmes analogiques.
Qu'il s'agisse de Démat ou de lecteur CD, il y a un DAC en sortie. Avancer dans la jungle de la démat, c'est dans un premier temps ne pas se préoccuper du DAC puisque qu'il est commun aux deux solutions (au détail près de l'interface). Donc, en premier, il s'agit de s'intéresser à la production des bonnes données pour le DAC, en essayant de conserver au minimum les qualités du système de départ (le transport CD). Que fait le transport CD : il lit les données du CD et les transfert sans les modifier au DAC. Sans les modifier est lourd de sens et on peut déjà se fourvoyer dès le départ sur ce point...
1/ quelles valeurs transférer au DAC
Un lecteur CD transmet des données dites "bit-perfect". Les échantillons sont lus en série puis reconstruits un à un pour pouvoir transmettre au DAC l'image du fichier d'échantillons gravés sur le CD. La détection et la correction d'erreur n'a pour but que d'assurer cela. Le bit-perfect c'est l'objectif number one d'un transport CD.
2/ transmettre les données selon le cadencement adéquat : sans jitter, dans le bon ordre, etc...
En demat, il faut au minimum (les avantages spécifiques de la demat venant après) : le bit-perfect, le bit-perfect et encore le bit-perfect. Le logiciel peut faire ce qu'il veut du fichier audio en amont (décompression, manip dans tous les sens avec le réseau, le découper en petits bouts, le foutre en RAM, etc.). Mais au final il doit transmettre les échantillons dans le bon ordre et en bit-perfect au DAC. Vous allez me dire : des banalités ! Pas si sûr...
- gestion du volume numérique = modification de chaque échantillon --> fin du bit-perfect (perte de dynamique et de précision)
- resampling = modification de chaque échantillon --> fin du bit-perfect (perte de précision)
- tripatouillage numérique non volontaire (du genre compression, effets) --> fin du bit perfect
Si une solution de démat évite cela, elle fera aussi bien ou mieux qu'un lecteur CD car il n'y a pas d'erreur possible dans le traitement informatique des données.
Beaucoup d'entre nous entendent une différence d'un logiciel à l'autre en étant à peu près certain que les données sont transmises correctement au niveau temporel : c'est juste la démonstration que la plupart des solutions de lecture ne respecte pas le bit-perfect, à cause de la mauvaise configuration ou à cause du logiciel qui tripatouille les échantillons.
On peut donc dessiner les contours d'une solution de démat performante comme cela :
- un logiciel de lecture estampillé "bit-perfect"
- une gestion de volume débrayable ou inexistante dans le logiciel
- une gestion upsampling/downsamplig débrayable ou inexistante dans le logiciel
- une gestion d'effets débrayables ou inexistante dans le logiciel
- une configuration logicielle telle que tout est débrayé.
- une gestion de volume analogique après le DAC (comme le font les lecteurs CD : pas de perte de dynamique)
- une solution hard/soft rapide et non perturbée par des interruptions en tout genre (difficile de garantir cela avec une base informatique standard, mais il en existe plein déjà toute faites pour des cartes fanless ou bien on se retrousse les manches et on optimise soit-même)
- une interface DAC tolérant le mieux possible les problèmes de synchronisme entre la lecture et le DAC : USB 2.0 asynchrone et interface USB/I2S asynchrone performante dans le DAC semble former une solution excellente.
Ensuite, alors on peut s'intéresser aux problèmes analogiques.
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