« L'IA, qui promet un gain d'efficacité spectaculaire, pourrait paradoxalement fragiliser ce qui fait la singularité de la pensée humaine. Une étude récente menée par la chercheuse Nataliya Kosmyna, du MIT Media Lab, apporte des éclairages fondamentaux sur ce phénomène d'« endormissement cognitif». Les résultats sont saisissants: les utilisateurs de ChatGPT manifestent une activité réduite dans des régions cardinales du cerveau
- notamment le cortex préfrontal, pivot du raisonnement; l'hippocampe, centre de la mémoire et le cortex pariétal, intégrateur d'informations.
Cette moindre activation traduit un « mode passif» du cerveau, qui se satisfait d'une tâche accomplie mécaniquement, sans réel engagement intellectuel ni appropriation personnelle du contenu. Or, ce phénomène s'aggrave avec le temps: ceux qui ont utilisé ChatGPT et sont privés de l’outil par la suite conservent une moindre vivacité cérébrale, comme si l'habitude avait altéré durablement leur capacité à mobiliser leurs capacités cognitives. Ce constat rejoint et éclaire la critique du philosophe Eric Sadin dans son livre Le Désert de nous-mêmes (L'Échappée), qui décrit cette «déprise cognitive» progressive induite par la délégation aux machines de notre capacité de juger, d'inventer, de parler à la première personne. Pour Gérald Bronner, c'est l'esprit critique, socle de la démocratie et de la liberté individuelle, qui risque de disparaître, mis à mal par les deepfakes et les fausses informations. Pour éviter cette « apocalypse cognitive», Kosmyna recommande de n'utiliser l'intelligence artificielle que dans les phases secondaires de réflexion - correction, reformulation, enrichissement-sans en faire le premier réflexe créatif. L'enjeu est immense: il s'agit non seulement de préserver nos capacités mentales, mais de maintenir vivantes la liberté de pensée et la diversité culturelle face au risque d'uniformisation et de soumission aux algorithmes. »
	
	
- notamment le cortex préfrontal, pivot du raisonnement; l'hippocampe, centre de la mémoire et le cortex pariétal, intégrateur d'informations.
Cette moindre activation traduit un « mode passif» du cerveau, qui se satisfait d'une tâche accomplie mécaniquement, sans réel engagement intellectuel ni appropriation personnelle du contenu. Or, ce phénomène s'aggrave avec le temps: ceux qui ont utilisé ChatGPT et sont privés de l’outil par la suite conservent une moindre vivacité cérébrale, comme si l'habitude avait altéré durablement leur capacité à mobiliser leurs capacités cognitives. Ce constat rejoint et éclaire la critique du philosophe Eric Sadin dans son livre Le Désert de nous-mêmes (L'Échappée), qui décrit cette «déprise cognitive» progressive induite par la délégation aux machines de notre capacité de juger, d'inventer, de parler à la première personne. Pour Gérald Bronner, c'est l'esprit critique, socle de la démocratie et de la liberté individuelle, qui risque de disparaître, mis à mal par les deepfakes et les fausses informations. Pour éviter cette « apocalypse cognitive», Kosmyna recommande de n'utiliser l'intelligence artificielle que dans les phases secondaires de réflexion - correction, reformulation, enrichissement-sans en faire le premier réflexe créatif. L'enjeu est immense: il s'agit non seulement de préserver nos capacités mentales, mais de maintenir vivantes la liberté de pensée et la diversité culturelle face au risque d'uniformisation et de soumission aux algorithmes. »
Watt puppy, B.Audio, CH Précision et Ypsilon, Melco (ou Dela), Shunyata….
	
   
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