Je dirais un manque de dynamique fine, de rapidité dans l’établissement des sons qui font par exemple que les cordes d’un violoncelle ne sont pas rendues avec le relief de leurs vibrations, la sensation de résonances de caisses, les petites informations qui donnent le frottement de l’archer sur les cordes, qu’une voix n’est pas délivrée avec l’articulation naturelle, et/ou que le coté vivant de la musique ne ressorte pas avec un rendu défini mais trop contemplatif comme un tableau. La réalité de sons naturels de tels instruments et voix c’est les alpes, elles peuvent facilement se transformer en massif central, toujours une montagne mais lissée de son relief le plus fin et dynamique. Selon les limites du système l’on aura parfois un rendu sec laissant penser que c’est fin et dynamique mais au final ce sera juste sec, parfois ce sera à l’inverse gras, confortable mais peu lisible. Parfois l’équilibre est bon entre les deux mais il y a alors toute les gammes entre le massif central et les alpes sur le nuancement dynamique et temporel des informations, en particulier les plus petites, et je ne parle pas de mettre en avant des détails comme le font bien des puces sabre en delta sigma…. mais bien de rendre tout ce qui fait la richesse d’un instrument ou d’une voix.
Souvent cela s’accompagne d’une perte de couleurs, d’un côté un peu terne dans la restitution, d’un piano à l’autre, d’un violoncelle à l’autre, d’une prise de son à l’autre la richesse de captation des instruments est très variée et une perte ou un gain de variations dans ces qualités de captation doit ressortir avec évidence, à moins d’une uniformisation trop prononcée qui atténue ces différences de richesse dans la palette des couleurs des instruments.
Tout cela évidemment est de bien moindre importance voir peut ne pas être du tout perceptible sur de la musique amplifiée ou de grandes formations orchestrales qui ne capturent pas le timbre des instruments, ou de trop loin pour que ce soit le facteur important à l’écoute. Le timbre se juge sur des instruments acoustiques bien captés et des voix bien captées je pense. Mais dans le monde réel l’on ne sait pas ce que l’on perd tant que l’on a pas entendu mieux, et la lisibilité de ces informations dépend pour moitié de l’aspect diffus, sans interférence avec la musique, des sons réfléchis par la pièce vers l’auditeur, ou de la proportion de sons directs venant des enceintes quand on est plus dans une écoute de proximité. Quand on a une situation saine de ce coté, les limites matérielles apparaissent avec plus d’évidence.
A mon humble avis bien entendu…
Si le pianiste suisse n’a pas touché trop de royalties pour faire cette vidéo, tout comme les reviews allemandes, il y a de quoi donner envie sur les timbres chez Piega, si cet aspect n’est pas mis en second plan face au côté juste propre, dynamique et analysé de la restitution. Donner du détail et de l’immédiateté n’est pas toujours le gage d’un bon respect du naturel de restitution, c’est en partie l’histoire des limites de la démat par exemple…. Naturel facilement floué par des aspects électriques non maîtrisés qui artificialisent la restitution.
On peut ajouter du sous titre en anglais pour les allergique aux autres langues comme moi.
Souvent cela s’accompagne d’une perte de couleurs, d’un côté un peu terne dans la restitution, d’un piano à l’autre, d’un violoncelle à l’autre, d’une prise de son à l’autre la richesse de captation des instruments est très variée et une perte ou un gain de variations dans ces qualités de captation doit ressortir avec évidence, à moins d’une uniformisation trop prononcée qui atténue ces différences de richesse dans la palette des couleurs des instruments.
Tout cela évidemment est de bien moindre importance voir peut ne pas être du tout perceptible sur de la musique amplifiée ou de grandes formations orchestrales qui ne capturent pas le timbre des instruments, ou de trop loin pour que ce soit le facteur important à l’écoute. Le timbre se juge sur des instruments acoustiques bien captés et des voix bien captées je pense. Mais dans le monde réel l’on ne sait pas ce que l’on perd tant que l’on a pas entendu mieux, et la lisibilité de ces informations dépend pour moitié de l’aspect diffus, sans interférence avec la musique, des sons réfléchis par la pièce vers l’auditeur, ou de la proportion de sons directs venant des enceintes quand on est plus dans une écoute de proximité. Quand on a une situation saine de ce coté, les limites matérielles apparaissent avec plus d’évidence.
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La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1.
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