La température étant clémente ce vendredi, je me suis fais un plaisir de rendre visite à Dominique plus tôt que je l’avais envisagé. Comme il m’a demandé de lui faire découvrir quelques CD, j’en ai emmené en effet un bon paquet.
Donc je livre ici une synthèse de quelques passages remarquables.
Démarrage en douceur avec quelques voix, et notamment le duo John Hurlbut/Jorma Kaukonen - The river flows, superbement enregistré. La voix et les 2 guitares s’inscrivent magnifiquement dans l’espace d’écoute et ils y sont parfaitement incarnés, de manière comme toujours très naturelle.
Nous avons enchaîné avec la viole de gambe de Lucile Boulanger (Solo Bach-Abel) et de François Joubert-Caillet (Pièces favorites de Marin Marais). Même si ces œuvres ne sont pas très complexes à reproduire, la transparence est phénoménale et les « grosses gamelles » permettent d’entendre chaque menu détail.
Ensuite nous avons écouté plusieurs œuvres de piano, essentiellement jazz. À chaque fois, les tonalités des différents pianos et les positions des micros ressortent parfaitement et on visualise les instruments dans l’espace. Puis le concerto pour main gauche de Ravel révèle les qualités de l’installation qui mettent remarquablement en évidence les moindres inflexions et sursauts de dynamique, notamment dans les notes les plus graves jouées au piano.
Découverte marquante ensuite de l'album Viaticum d’E.S.T. dans lequel on entend très distinctement le léger chantonnement d’Esbjorn Svensson sur son jeu. Je connais ce disque par cœur mais la magie opère toujours grâce à la très belle fluidité de la restitution, avec toujours ce beau réalisme.
Un peu de cuivres avec la trompette chaleureuse et délicate d’Itamar Borochov, la mélancolie d’Avishai Cohen (Into the Silence) puis le sax de Barney Wilen (Besame Mucho - La Note Bleue). Simplement somptueux.
Quelques trios jazz live superbement enregistrés (Tsuyoshi Yamamoto Live At Jazz is, Kenny Barron Trio Live At Bradley’s ) nous propulsent dans l’ambiance des clubs.
Avec le très bon Henri Texier - Sand Woman, la profondeur du grave est impressionnante.
Le Chick Corea Trio - Trilogy lui aussi parfaitement enregistré délivre une énergie live incroyable, avec une très belle mise en valeur de la contrebasse de McBride et du jeu de batterie de Brian Blade une parfaite lisibilité du jeu de piano de Corea.
Puis Marcus Miller live avec son Tutu Revisited met encore à contribution le registre grave de l’installation. Sans forcer le volume, nous sommes dans la salle de cet excellent concert, avec une très belle scène sonore.
Pour clôturer cette belle séance d’écoutes, j’avais apporté l’incontournable The Wall de Pink Floyd, mais dans sa version live (Is there Anybody Out There) que je recommande chaudement à tout amateur du Floyd et de cette œuvre si riche. la version live délivre une puissance phénoménale pour peu que le système le permette. Ce concert superbement capté est vraiment grandiose
J’étais donc venu avec une certaine impatience de l’entendre dans ce système si unique. Eh bien comme je m’y attendais je ne suis pas déçu ! Quel pied ! Même Dominique n’en revient pas et me dit qu’il n’avait jamais entendu cette œuvre comme ça, qu’il trouve ainsi très supérieure au studio ! Je suis parfaitement en phase. Chez lui The Wall en live prend toute sa dimension ! Nous ressentons l’ampleur de la scène de l’Earl Court. Après le final de l’effondrement du mur, et au terme de 4h30 d’écoutes (même pas mal !) l’heure est venue de prendre le chemin du retour.
Merci encore Dominique pour ce très bon moment de musique et de convivialité comme à chaque fois !
Avis aux prochains visiteurs de Dominique amateurs de Pink Floyd : demandez-lui d’écouter ce live de The Wall qu’il va avoir désormais dans sa discothèque !
Donc je livre ici une synthèse de quelques passages remarquables.
Démarrage en douceur avec quelques voix, et notamment le duo John Hurlbut/Jorma Kaukonen - The river flows, superbement enregistré. La voix et les 2 guitares s’inscrivent magnifiquement dans l’espace d’écoute et ils y sont parfaitement incarnés, de manière comme toujours très naturelle.
Nous avons enchaîné avec la viole de gambe de Lucile Boulanger (Solo Bach-Abel) et de François Joubert-Caillet (Pièces favorites de Marin Marais). Même si ces œuvres ne sont pas très complexes à reproduire, la transparence est phénoménale et les « grosses gamelles » permettent d’entendre chaque menu détail.
Ensuite nous avons écouté plusieurs œuvres de piano, essentiellement jazz. À chaque fois, les tonalités des différents pianos et les positions des micros ressortent parfaitement et on visualise les instruments dans l’espace. Puis le concerto pour main gauche de Ravel révèle les qualités de l’installation qui mettent remarquablement en évidence les moindres inflexions et sursauts de dynamique, notamment dans les notes les plus graves jouées au piano.
Découverte marquante ensuite de l'album Viaticum d’E.S.T. dans lequel on entend très distinctement le léger chantonnement d’Esbjorn Svensson sur son jeu. Je connais ce disque par cœur mais la magie opère toujours grâce à la très belle fluidité de la restitution, avec toujours ce beau réalisme.
Un peu de cuivres avec la trompette chaleureuse et délicate d’Itamar Borochov, la mélancolie d’Avishai Cohen (Into the Silence) puis le sax de Barney Wilen (Besame Mucho - La Note Bleue). Simplement somptueux.
Quelques trios jazz live superbement enregistrés (Tsuyoshi Yamamoto Live At Jazz is, Kenny Barron Trio Live At Bradley’s ) nous propulsent dans l’ambiance des clubs.
Avec le très bon Henri Texier - Sand Woman, la profondeur du grave est impressionnante.
Le Chick Corea Trio - Trilogy lui aussi parfaitement enregistré délivre une énergie live incroyable, avec une très belle mise en valeur de la contrebasse de McBride et du jeu de batterie de Brian Blade une parfaite lisibilité du jeu de piano de Corea.
Puis Marcus Miller live avec son Tutu Revisited met encore à contribution le registre grave de l’installation. Sans forcer le volume, nous sommes dans la salle de cet excellent concert, avec une très belle scène sonore.
Pour clôturer cette belle séance d’écoutes, j’avais apporté l’incontournable The Wall de Pink Floyd, mais dans sa version live (Is there Anybody Out There) que je recommande chaudement à tout amateur du Floyd et de cette œuvre si riche. la version live délivre une puissance phénoménale pour peu que le système le permette. Ce concert superbement capté est vraiment grandiose
J’étais donc venu avec une certaine impatience de l’entendre dans ce système si unique. Eh bien comme je m’y attendais je ne suis pas déçu ! Quel pied ! Même Dominique n’en revient pas et me dit qu’il n’avait jamais entendu cette œuvre comme ça, qu’il trouve ainsi très supérieure au studio ! Je suis parfaitement en phase. Chez lui The Wall en live prend toute sa dimension ! Nous ressentons l’ampleur de la scène de l’Earl Court. Après le final de l’effondrement du mur, et au terme de 4h30 d’écoutes (même pas mal !) l’heure est venue de prendre le chemin du retour.
Merci encore Dominique pour ce très bon moment de musique et de convivialité comme à chaque fois !
Avis aux prochains visiteurs de Dominique amateurs de Pink Floyd : demandez-lui d’écouter ce live de The Wall qu’il va avoir désormais dans sa discothèque !