En fait, ces problèmes viennent du fait que la sensibilité d'un HP n'est pas parfaitement linéaire sur toutes la plage des puissances reçues, en particulier à faible puissance (du fait des frottements mécaniques notamment), et à forte puissance (du fait de la compression thermique et de la distorsion). Et de plus, ça varie aussi en fonction des fréquences à reproduire. Donc la plage vraiment utile d'un HP va dépendre de sa conception et de la qualité de sa construction (matériaux utilisés, tolérances d'assemblage, etc...).
Il n'est donc pas étonnant qu'il puisse être très compliqué d'accorder des HPs de nature très différente (HP classique, électrostatique, planar magnétique, ruban, piezo, compressions avec pavillon, etc...) car plus la techno sera différente plus les risques de comportement différent en fonction de la puissance seront présents.
Et si en plus on change de type d'ampli suivant les voies, on ajoute les non linéarités de ces derniers dans l'équation (en particulier tube vs transistor).
En théorie, en actif avec un DSP, il est possible de corriger ces différences de sensibilité en ajustant les paramètres envoyés aux amplis en fonction du niveau sonore demandé. Ca demande une calibration fine car il y a des variations entre HPs d'une même fabrication, mais par exemple Kii procède à la calibration des Kii3 et BXT de chaque enceinte produite afin d'intégrer ces variations de fabrication/assemblage.
Faire ça en passif, relève du challenge et demande un certain talent d'équilibriste. C'est aussi peut-être ce qui explique que tous les mariages de techno différentes sont rarement des réussites exceptionnelles (Boomers classiques sur des électrostatiques comme chez Martin Logan par exemple, et même tweeter à ruban avec HPs classiques).
Les fabricants qui conçoivent et fabriquent eux-mêmes leurs HPs (comme Magico ou Vivid par exemple) disposent d'un petit avantage sur ceux qui utilisent des HPs du commerce, car ils maitrisent l'ensemble de la chaine pour la conception du produit final qui est l'enceinte, et peuvent donc jouer sur l'ensemble des paramètres de l'équation.
Il n'est donc pas étonnant qu'il puisse être très compliqué d'accorder des HPs de nature très différente (HP classique, électrostatique, planar magnétique, ruban, piezo, compressions avec pavillon, etc...) car plus la techno sera différente plus les risques de comportement différent en fonction de la puissance seront présents.
Et si en plus on change de type d'ampli suivant les voies, on ajoute les non linéarités de ces derniers dans l'équation (en particulier tube vs transistor).
En théorie, en actif avec un DSP, il est possible de corriger ces différences de sensibilité en ajustant les paramètres envoyés aux amplis en fonction du niveau sonore demandé. Ca demande une calibration fine car il y a des variations entre HPs d'une même fabrication, mais par exemple Kii procède à la calibration des Kii3 et BXT de chaque enceinte produite afin d'intégrer ces variations de fabrication/assemblage.
Faire ça en passif, relève du challenge et demande un certain talent d'équilibriste. C'est aussi peut-être ce qui explique que tous les mariages de techno différentes sont rarement des réussites exceptionnelles (Boomers classiques sur des électrostatiques comme chez Martin Logan par exemple, et même tweeter à ruban avec HPs classiques).
Les fabricants qui conçoivent et fabriquent eux-mêmes leurs HPs (comme Magico ou Vivid par exemple) disposent d'un petit avantage sur ceux qui utilisent des HPs du commerce, car ils maitrisent l'ensemble de la chaine pour la conception du produit final qui est l'enceinte, et peuvent donc jouer sur l'ensemble des paramètres de l'équation.