Hier, 10:20 AM
Pour schématiser dans ce que l’on trouve en enceintes acoustiques, on peut dire que cela part de 4 facteurs principaux : l’idée d’un concept, la physique du son et des matériaux, l’art de l’écoute, et le prix de vente.
Le prix de vente pour un producteur est ce qu’il pense valable pour proposer un rapport qualité prix qui puisse avoir un succès commercial. La question du volume est très liée. On se demande parfois ce qu’il a pensé, et le marché qu’il a imaginé. Bref, on ne va pas épiloguer sur ce genre de sujet très spongieux en hifi.
Technologiquement, les données physiques ne manquent pas, mais qui en tient compte jusqu’au bout ? Trouver des haut parleurs adéquats pour un projet, calculer un volume d’enceinte, un évent, ce ne sont que quelques formules et un tableur. Et toutes les enceintes devraient donner un résultat presque identique. Mais ce n’est pas le cas, loin de là. En fait, les instruments qui permettraient d’analyser tout ce qui se passe dans une enceinte, à toutes les fréquences et toutes les combinaisons de fréquences, n’existent pas. Une courbe SPL à +/- 2 db, c’est très bien, mais cela peut-être la performance d’une enceinte absolument inécoutable. Est-ce qu’une diffusion large et homogène à toutes les fréquences est nécessaire ? Est-ce qu’une diffusion cadrant uniquement la largeur d’un canapé de trois places n’est pas préférable ? Faut-il qu’une enceinte soit un peu souple, rigide, très rigide, extrêmement rigide ? Quel est le bon dosage ? Il n’y a pas d’accord, surtout avec l’objectif opposé qui est l’amortissement des vibrations parasites surtout au dessus de 1000 hz.
Plus grave est le concept de départ. Quelle charge pour les haut-parleurs ? Close, bass-reflex, ligne acoustique, pavillon, baffle plan, composite ? Quelle matière des membranes ? Papier, kevlar, carbone, céramique, bextrène, titane, alu, bérilium, diamant, soie, polyglutte, sandwich de ? Mise au point dans une chambre sourde, ou dans un salon type familial ? Quelle gestion des vibrations parasites ? Quel type de filtre ? Quel objectif sur le respect de la phase ? Faudrait savoir ! Tout s’entend.
L’ART DE L’ÉCOUTE : Je ne connais pas de concepteur-producteur d’enceintes acoustiques qui ne soient pas passionnés par la musique et qui ne veulent pas, ou ne prétendent pas, proposer des produits très aboutis musicalement, au rapport qualité prix incontestable, de leur point de vue évidemment. C’est là manifestement qu’il n’y a pas de consensus. Vous trouverez toujours des mélomanes qui préfèreront tel modèle et d’autres tel autre en comparaison. C’est pareil pour les concepteurs, et ceci à multiplier par les goûts musicaux et la qualité des enregistrements. Finalement, dans la quantité hallucinante des propositions diverses et variées, chaque amateur a des chances de trouver son bonheur. Mais cela finit par donner une idée de la capacité d’un metteur au point d’arriver à un résultat plus convainquant, plus agréable, plus subtil, plus réaliste, etc… Et manifestement, il y en a de plus doués que d’autres.
De ces points de vue, je suis assez admiratif de ce qu’arrive à faire Wilson Audio, dont j’ai eu l’occasion de faire plusieurs écoutes admirables (et d’autres moins convaincantes). Pas forcément à 100% sur tous les critères, mais globalement très musicales.
J’aimais bien les B&W 801 et 802 des premières générations, très agréables aussi avec des électroniques assez nerveuses et dans une salle traitée suffisamment. Conception qui tenait bien la route. Le changement des membranes sur les dernières séries a largement modifié la donne, avec un médium plus percutant, mais parfois insistant. Je trouvais les anciennes plus facile à gérer. Et chez eux, on entend clairement le changement de concepteur.
Magico a également des concepteurs qui ont de l’oreille, manifestement, mais une oreille assez partisane avec en conséquence un grave difficile à maitriser, rançon du clos. La mise au point fine et la qualité de construction rattrapent une conception assez discutable.
Les Vivid Giya sont un exemple typique des choix que fait un concepteur devant la réalisation d’une enceinte. Absolument admirable sur la charge des HPs, très discutable à mon goût sur le filtre et les membranes. Très belle mise au point fine qui fait la musique, mais déraille sur certains tests. Rien n’est parfait lorsque l’exigence est proportionnelle au prix.
Quant aux TAD, l’approche est assez différente, sur une option plus dynamique qui doit être gérée avec habileté car elle peut aussi partir en vrille, mais la conception est convaincante, le grave au dessus de la moyenne. On a eu quelques démonstrations fabuleuses des Reference One, Et la petite colonne Evolution two, écoutée qu’une fois, semble avoir des capacités musicales de haut niveau.
Mais bon, il n’y a pas que cela, surtout en rapport qualité prix.
Le prix de vente pour un producteur est ce qu’il pense valable pour proposer un rapport qualité prix qui puisse avoir un succès commercial. La question du volume est très liée. On se demande parfois ce qu’il a pensé, et le marché qu’il a imaginé. Bref, on ne va pas épiloguer sur ce genre de sujet très spongieux en hifi.
Technologiquement, les données physiques ne manquent pas, mais qui en tient compte jusqu’au bout ? Trouver des haut parleurs adéquats pour un projet, calculer un volume d’enceinte, un évent, ce ne sont que quelques formules et un tableur. Et toutes les enceintes devraient donner un résultat presque identique. Mais ce n’est pas le cas, loin de là. En fait, les instruments qui permettraient d’analyser tout ce qui se passe dans une enceinte, à toutes les fréquences et toutes les combinaisons de fréquences, n’existent pas. Une courbe SPL à +/- 2 db, c’est très bien, mais cela peut-être la performance d’une enceinte absolument inécoutable. Est-ce qu’une diffusion large et homogène à toutes les fréquences est nécessaire ? Est-ce qu’une diffusion cadrant uniquement la largeur d’un canapé de trois places n’est pas préférable ? Faut-il qu’une enceinte soit un peu souple, rigide, très rigide, extrêmement rigide ? Quel est le bon dosage ? Il n’y a pas d’accord, surtout avec l’objectif opposé qui est l’amortissement des vibrations parasites surtout au dessus de 1000 hz.
Plus grave est le concept de départ. Quelle charge pour les haut-parleurs ? Close, bass-reflex, ligne acoustique, pavillon, baffle plan, composite ? Quelle matière des membranes ? Papier, kevlar, carbone, céramique, bextrène, titane, alu, bérilium, diamant, soie, polyglutte, sandwich de ? Mise au point dans une chambre sourde, ou dans un salon type familial ? Quelle gestion des vibrations parasites ? Quel type de filtre ? Quel objectif sur le respect de la phase ? Faudrait savoir ! Tout s’entend.
L’ART DE L’ÉCOUTE : Je ne connais pas de concepteur-producteur d’enceintes acoustiques qui ne soient pas passionnés par la musique et qui ne veulent pas, ou ne prétendent pas, proposer des produits très aboutis musicalement, au rapport qualité prix incontestable, de leur point de vue évidemment. C’est là manifestement qu’il n’y a pas de consensus. Vous trouverez toujours des mélomanes qui préfèreront tel modèle et d’autres tel autre en comparaison. C’est pareil pour les concepteurs, et ceci à multiplier par les goûts musicaux et la qualité des enregistrements. Finalement, dans la quantité hallucinante des propositions diverses et variées, chaque amateur a des chances de trouver son bonheur. Mais cela finit par donner une idée de la capacité d’un metteur au point d’arriver à un résultat plus convainquant, plus agréable, plus subtil, plus réaliste, etc… Et manifestement, il y en a de plus doués que d’autres.
De ces points de vue, je suis assez admiratif de ce qu’arrive à faire Wilson Audio, dont j’ai eu l’occasion de faire plusieurs écoutes admirables (et d’autres moins convaincantes). Pas forcément à 100% sur tous les critères, mais globalement très musicales.
J’aimais bien les B&W 801 et 802 des premières générations, très agréables aussi avec des électroniques assez nerveuses et dans une salle traitée suffisamment. Conception qui tenait bien la route. Le changement des membranes sur les dernières séries a largement modifié la donne, avec un médium plus percutant, mais parfois insistant. Je trouvais les anciennes plus facile à gérer. Et chez eux, on entend clairement le changement de concepteur.
Magico a également des concepteurs qui ont de l’oreille, manifestement, mais une oreille assez partisane avec en conséquence un grave difficile à maitriser, rançon du clos. La mise au point fine et la qualité de construction rattrapent une conception assez discutable.
Les Vivid Giya sont un exemple typique des choix que fait un concepteur devant la réalisation d’une enceinte. Absolument admirable sur la charge des HPs, très discutable à mon goût sur le filtre et les membranes. Très belle mise au point fine qui fait la musique, mais déraille sur certains tests. Rien n’est parfait lorsque l’exigence est proportionnelle au prix.
Quant aux TAD, l’approche est assez différente, sur une option plus dynamique qui doit être gérée avec habileté car elle peut aussi partir en vrille, mais la conception est convaincante, le grave au dessus de la moyenne. On a eu quelques démonstrations fabuleuses des Reference One, Et la petite colonne Evolution two, écoutée qu’une fois, semble avoir des capacités musicales de haut niveau.
Mais bon, il n’y a pas que cela, surtout en rapport qualité prix.
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