08-25-2024, 11:24 AM
La spatialisation de la reproduction musicale répond à une capacité étonnante de l'oreille de situer l'origine d'un son en distance et direction, capacité particulièrement importante pour le "primitif" qui avait à se défendre et à chasser. Qu'est ce qu'il en reste ? Ça doit dépendre de chacun, mais personnellement, une image sonore "fausse" me dérange, voire me met mal à l'aise, comme un vertige désagréable, et ne me permet pas d'apprécier la musique. Alors évidemment, les multimicros et les bricolages de studio avec réverbes artificielles ne passent pas bien. Par contre, les enregistrements à la Charlin, Jordi Savall, Erich Leinsdorf, Arne Domnérus, Erich Kunzel, Sera Una Noche, l'Arpeggiata, et bien d'autres, donnent des perpectives bien sympathiques.
Pour qu'un système donne de bonnes perpectives d'image sonore et une focalisation optimale, il faut à mon avis une excellente résolution qui reproduit bien les sons réverbérés du lieu d'enregistrement, et une mise en phase suffisamment bonne pour que ces signaux réverbérés arrivent à nos oreilles dans un timing cohérent. Cela marche avec une grande transparence et une absence maximale de distorsion pour que les plus petits signaux qui donnent la spatialisation ne soient pas noyés dans le bruit de fond. Ceci aboutit à la nécessité d'une grande micro-dynamique et donc de HPs très performants, qui donneront aussi une macro-dynamique de haut niveau. Enfin, si vous avez des registres de la bande sonore qui prédominent, vous pouvez être sûr que les instruments qui travaillent dans ces fréquences vont être "grossis" et mis en avant, sinon en valeur, au dépend des autres, et donc un mauvais équilibre tonal est également défavorable à une image correcte. C'est assez évident avec les systèmes à haut rendement pour lesquels la mise en phase est souvent négligée. JBL avait nettement amélioré cette caractéristique avec la série 66000.
Donc finalement, on peut dire qu'une belle image sonore est la cerise sur le gâteau quand on a résolu tous les autres problèmes. Néanmoins, il faut reconnaître qu'une enceinte LS3/5A par exemple est capable de développer une belle image, sans être particulièrement performante sur le papier. Il reste encore des mystères.
Pour qu'un système donne de bonnes perpectives d'image sonore et une focalisation optimale, il faut à mon avis une excellente résolution qui reproduit bien les sons réverbérés du lieu d'enregistrement, et une mise en phase suffisamment bonne pour que ces signaux réverbérés arrivent à nos oreilles dans un timing cohérent. Cela marche avec une grande transparence et une absence maximale de distorsion pour que les plus petits signaux qui donnent la spatialisation ne soient pas noyés dans le bruit de fond. Ceci aboutit à la nécessité d'une grande micro-dynamique et donc de HPs très performants, qui donneront aussi une macro-dynamique de haut niveau. Enfin, si vous avez des registres de la bande sonore qui prédominent, vous pouvez être sûr que les instruments qui travaillent dans ces fréquences vont être "grossis" et mis en avant, sinon en valeur, au dépend des autres, et donc un mauvais équilibre tonal est également défavorable à une image correcte. C'est assez évident avec les systèmes à haut rendement pour lesquels la mise en phase est souvent négligée. JBL avait nettement amélioré cette caractéristique avec la série 66000.
Donc finalement, on peut dire qu'une belle image sonore est la cerise sur le gâteau quand on a résolu tous les autres problèmes. Néanmoins, il faut reconnaître qu'une enceinte LS3/5A par exemple est capable de développer une belle image, sans être particulièrement performante sur le papier. Il reste encore des mystères.
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J24 : http://forum-hifi.fr/thread-182.html
H.C. : http://forum-hifi.fr/thread-12124-post-2...#pid246840
J25 : http://forum-hifi.fr/thread-183.html
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La rencontre : http://forum-hifi.fr/thread-12918.html