06-08-2024, 02:58 PM
Salut
Julien, je ne doute pas une seconde que tu aies à la fois toutes les connaissances et les compétences pour concevoir un caisson de compétition.
Je n'ai aucun mépris pour le HC, j'ai même un modeste système 9.1 dans mon séjour, mais comme le dit mon acousticien préféré, en HC, on a 95% du cerveau occupé par l'image. Le son y est essentiel, la centrale pour les voix, les surround pour les ambiances et les effets, les caissons pour les explosions et les vroum vroum. J'ai parlé à dessein de "son" et non de musique. Les exigences qui ont le mérite d'y être normées ne sont pas les mêmes.
Bernard Haitink, paix à son âme, les deux dernières fois où je l'ai écouté diriger, la même année, il était hélas complètement gâteux (il avait alors 83 ans).
Salzburg, 4ème concerto de Beethoven, Perahia, Philharmonique de Vienne. Dès les premières notes de l'orchestre après l'introduction du piano, échanges de regards entre Perahia et le premier violon qui ont alors pris en main la direction de l'orchestre, et performance exceptionnelle malgré tout. Seconde partie, 9ème de Bruckner. Direction par chaque tête de pupitre, catastrophe évitée de justesse, mais non "contrôle" du volume sonore des cuivres et des équilibres généraux.
Paris, salle Pleyel, LSO qui était dans un état de décadence totale (abus de bière et de whisky?), les instruments de chaque pupitre ne jouaient pas ensemble, Pires au piano, K488 de Mozart. Alors qu'elle est usuellement excellente dans Mozart, la décrépitude du chef ET de l'orchestre lui ont été instantanément transmise. Une prestation globale à chier, même pas digne d'un orchestre de conservatoire de région et d'une pianiste en classe de moyen, à 500€ la place. J'ai sifflé et tapé des pieds pendant la très courte séance d'applaudissements. J'ai quitté à l'entracte devant le désastre annoncé de la Grande de Schubert.
Quand j'en serai là, si je vous invite à venir m'écouter en prétendant être bien meilleur que Martha Argerich ou que Cyprien Katsaris sous prétexte que je les connais personnellement, je vous autorise à me faire mettre sous tutelle et utiliser mes économies ad hoc pour me faire rentrer en Ehpad.
Je préfère le dire maintenant, parce qu'une fois gâteux, on a forcément perdu toute lucidité.
Julien, je ne doute pas une seconde que tu aies à la fois toutes les connaissances et les compétences pour concevoir un caisson de compétition.
Je n'ai aucun mépris pour le HC, j'ai même un modeste système 9.1 dans mon séjour, mais comme le dit mon acousticien préféré, en HC, on a 95% du cerveau occupé par l'image. Le son y est essentiel, la centrale pour les voix, les surround pour les ambiances et les effets, les caissons pour les explosions et les vroum vroum. J'ai parlé à dessein de "son" et non de musique. Les exigences qui ont le mérite d'y être normées ne sont pas les mêmes.
Bernard Haitink, paix à son âme, les deux dernières fois où je l'ai écouté diriger, la même année, il était hélas complètement gâteux (il avait alors 83 ans).
Salzburg, 4ème concerto de Beethoven, Perahia, Philharmonique de Vienne. Dès les premières notes de l'orchestre après l'introduction du piano, échanges de regards entre Perahia et le premier violon qui ont alors pris en main la direction de l'orchestre, et performance exceptionnelle malgré tout. Seconde partie, 9ème de Bruckner. Direction par chaque tête de pupitre, catastrophe évitée de justesse, mais non "contrôle" du volume sonore des cuivres et des équilibres généraux.
Paris, salle Pleyel, LSO qui était dans un état de décadence totale (abus de bière et de whisky?), les instruments de chaque pupitre ne jouaient pas ensemble, Pires au piano, K488 de Mozart. Alors qu'elle est usuellement excellente dans Mozart, la décrépitude du chef ET de l'orchestre lui ont été instantanément transmise. Une prestation globale à chier, même pas digne d'un orchestre de conservatoire de région et d'une pianiste en classe de moyen, à 500€ la place. J'ai sifflé et tapé des pieds pendant la très courte séance d'applaudissements. J'ai quitté à l'entracte devant le désastre annoncé de la Grande de Schubert.
Quand j'en serai là, si je vous invite à venir m'écouter en prétendant être bien meilleur que Martha Argerich ou que Cyprien Katsaris sous prétexte que je les connais personnellement, je vous autorise à me faire mettre sous tutelle et utiliser mes économies ad hoc pour me faire rentrer en Ehpad.
Je préfère le dire maintenant, parce qu'une fois gâteux, on a forcément perdu toute lucidité.