(09-02-2023, 09:07 PM)maxwell a écrit : L’optimisation de l’acoustique de la pièce est très utile et efficace pour obtenir des sons de qualité, c’est à dire propres et nettes, sans résonances marquées ni réverbérations excessives, etc…
Mais la musique, elle, ne dépend pas de la pièce mais de la qualité des maillons qui la reproduisent.
Bref, ne pas confondre musique et sons. La musique produit toujours des sons mais les sons ne reproduisent pas forcément toujours la Musique.
[Hors sujet…]
En Hifi, une proportion plus ou moins importante de l’intensité sonore qui arrive aux oreilles provient de la pièce.
On estime (en gros, et c’est juste un ordre de grandeur) qu’il est souhaitable de viser autour de 50% de champ diffusé par la pièce, ceci afin d’essayer de retrouver une sensation « d’enveloppement par la musique ».
Mais ce que renvoie la pièce n’est pas nécessairement régulier en fréquence, c’est alors comme un equalizer.
La pièce est la meilleure et la pire des choses en hifi. La pire, parce qu’elle modifie les timbres, impose du trainage, des résonances et une equalization, etc.
Mais, c’est aussi la meilleure des choses, parce que sans elle, l’illusion du direct serait impossible, nous avons physiologiquement besoin du champ diffusé.
L’acoustique d’une salle de concert est radicalement différente. La salle sert d’amplificateur aux instruments acoustiques et on y écoute en majorité du champ diffusé.
A chacun de dessiner les pointillés entre les deux extrêmes de la salle de concert au volume gigantesque et nos pièces où l’on est déjà content quand on arrive à avoir 100 m3.
Pour info, les traités de Musique dès le 17ème siècle, parlent de la façon de jouer suivant la taille de la salle, son caractère « sec ou humide » (peu ou très réverbérant), les tempi à adopter, la vitesse des trilles, la gestion des silences, etc.
C’est aussi le cas de tous les musiciens aujourd’hui.
[fin hors sujet]
PS: pour une fois, pas d’accord avec Nicoben. Je ne développerai pas ici.
Ps. Je n’avais pas vu le dernier post de Maxwell.
Je suis musicien, et l’acoustique a au moins autant d’importance que l’instrument. Je préfère, de très loin, jouer sur un piano droit un peu désaccordé dans une pièce correcte que sur un Bosendorfer Impérial au milieu de Notre Dame.