01-29-2023, 10:10 PM
(Modification du message : 01-29-2023, 10:57 PM par Steph44200.)
Je me permet de placer ici mon petit retour personnel sur les débuts de comparaison effectués chez ThierryNK sur l’écoute des TEAC UD701N et Esoteric N05XD donc Thierry parle la page précédente.
La discussion a démarré (à tort peut être) sur le fil d’Audiophile Magazine, mais cela touchant au TEAC le lieu me parait plus adapté.
Pour rappel il y a un gros pourcentage de copié collé interne entre le haut de gamme de TEAC et le bas de gamme d’Esoteric cités, pour un facteur 3.5 en prix public en France.
Même si il est évident qu’en valeur nette la remise possible sur le haut de gamme n’est pas celle du bas de gamme, il reste un écart important entre les deux modèles visant quasi exactement les mêmes fonctions au sein du même groupe industriel.
Personnellement, après avoir fait une semi occlusion intestinale d’avoir commandé un Esoteric N-05XD sans avoir comparé avec le TEAC UD701N qui propose d’embarquer la même carte dac et carte réseau que l’Esoteric à peu de choses près, puis senti qu’un biais cognitif allait exister dans la comparaison, j’ai finalement relativisé et accepté les réalités de ce monde, qui sont pourtant assez simples à comprendre et dont j’ai toujours été pleinement conscient au fond….
Logique industrielle d’une entreprise en terme de R&D, de fabrication, de positionnement sur le marché, d’usage de ses technologies dans ses différentes marques pour frapper la concurrence habilement, de coût de fabrication sur certains choix, logique d’alimentation des intermédiaires, des boutiques selon leurs investissements, la TVA touchant au final l’ensemble, le fait qu’ils vendent peu ou beaucoup, l’argent qu’ils s’octroient en fin de mois, les salaires qu’ils versent, la promotion et présentation qu’ils font des produits, selon la latitude qu’ils ont pour s’affranchir des exigences de l’importateur pour faire des remises, politique de positionnement tarifaire du matériel japonais haut de gamme en occident (doublement du prix entre le Japon et chez nous, que l’on trouve ça pas normal n’empêche rien) ….
Et j’avoue que les réactions épidermiques me font juste rire au final car il suffit que quelque chose soit visible et comparable pour une fois, pour que certains voient ce qu’ils ne verraient pas si facilement ailleurs dans leur vie de tous les jours et serait identique en terme d’écart, et crient au scandale uniquement sur ce qui crève les yeux.
Le pire scandale serait alors de ne pas avoir conscience des choses avant de choisir, il n’y a pas d’autre scandale en fait que celui ci, et dans la réalité de ce monde, excusez moi du peu, 99.9% des vrais scandales n’atteignent pas l’éveil des consciences au point de défendre la justice personnellement
La vérité, c’est que si TEAC avait continué à coller des puces de conversion dans son haut de gamme, personne n’aurait trouvé à redire sur la grande qualité de l’Esoteric vu que la partie dac explose les montages à puce des précédentes génération en terme de naturel de restitution, que ce soit le TEAC ou l’Esoteric.
Personnellement sur ce point j’ai les cuisses propres, je n’ai jamais aimé au point de l’acheter, en quinze ans, une source à puces sabre, qu’elle soit chinoise, japonaise, française, autrichienne même, à 100 ou à 30000€, parce que les qualités que tout le monde apprécie dans ces puces, à juste titre, ne m’ont jamais permis de combler le manque de naturel qu’elles proposent en terme d’humanité, de plausibilité malgré leur faculté d’analyse supérieure, chose mieux effectuée à mes oreilles par AKM en terme de compromis rapidité / incarnation / timbres, mais toujours sans atteindre le naturel procuré par les bons montages R2R qui eux en contre partie souffrent dans 100% des cas d’attaques, de fronts montants moins tranchants qui empêchent d’avoir les qualités des conversions delta sigma bien fichues, et la planète audiophile s’étripe à mon humble avis sur le fait qu’aucune technologie n’apporte tout ce qu’ on est en droit d’attendre en terme de naturel dans la conversion numérique analogique pour passer totalement le cap des écoutes de bandes analogiques ou vinyle bien mis en oeuvre sans les limites associées ( à des prix le plus souvent plus proches d’Esoteric tout compris que de TEAC pour que ce soit vraiment cohérent, proche du numérique objectivement, tout en étant sur une voie sans issue coté enregistrements puisqu’ils sont tous… numériques de nos jours avant d’être collé sur des galettes noires).
Dans ce cadre et moyennant le travail fait sur la partie numérique, réseau quand présente, l’alim et l’étage de sortie de dac des appareils que j’ai croisé ou possédé (Audiomat, Metronome en particulier), j’ai apprécié le compromis AKM, il semble qu’il perdure et progresse sur son dernier jus AK4499EX (j’imagine le Gustard A26 être la vraie bonne affaire du moment à budget contenu), j’apprécie toujours le R2R pour son absence d’aspect analytique, artificiel et dans ce cadre j’apprécie beaucoup Holo, en particulier en mode NOS DSD avec HQplayer en amont pour passer les défauts natifs du mode NOS, avec un endpoint NAA au niveau coté réduction du bruit de fond (même si c’est moins rapide donc « vrai » sur l’aspect résolution qu’une puce sabre).
A noter que j’ai vécu avec les Philips TDA, les PCM1704K et Totaldac pour finir avec Holo en R2R) et enfin les dac à technologie propriétaire qui essaient de passer un cap dans le naturel de restitution face à ces solutions historiques.
Le Mola Mola Tambaqui est le premier que j’ai entendu arriver à donner un cocktail de résolution, ampleur, richesse, l’aspect posé, naturel et non analytique du R2R avec de la vie et une saturation des couleurs qui donne un relief particulier à la musique, dont je suis toujours convaincu de l’intérêt face à tous les dacs que j’ai croisé y compris plus chers que lui (dès lors que l’association matérielle colle bien).
Le seul qui aurait pu me faire faire un autre choix est l’Helixir sur le critère de naturel de restitution mais il peut facilement passer pour « banal » quand le système n’est pas hyper expressif et riche (et les grosses têtes françaises qui ont la science infuse mais ne sortent pas leur streamer plusieurs années après l’avoir annoncé ce n’est pas très sérieux hélas).
Il me semble que la partie dac de TEAC / Esoteric franchit un cap supplémentaire en terme de naturel, humanité, par plus de rapidité et clarté qu’un Tambaqui, plus posé et micro dynamique (certains trouveront que ça manque de vie d’ailleurs, et devraient alors se poser d’autres questions ) mais donc un peu moins vivant, enjoué, émotionnellement enjôleur je dirais, ce qui donne un avantage certain au Tambaqui sur les enregistrements moyens qualitativement, manquant de dynamique et de variété tonale, mais fait céder le Tambaqui sur le rapprochement à la réalité sur les bons enregistrements.
Si on est attaché aux qualités de tranchant du Sabre comme ThierryNK
alors on a du mal à revenir au Tambaqui mais jeter le bébé avec l’eau du bain serait alors idiot car il n’est pas trop compliqué pour la majorité des audiophiles moi y compris de préférer le Tambaqui à 90% des références à la mode à mon humble avis, qu’elles soient chinoises abordables ou haut de gamme réputées comme Weiss, Vermeer et j’en passe, tout cela sur la base de ce qui compte le plus pour chacun.
Ce n’est là ni une bonne ni une mauvaise pub pour le Tambaqui que je cède d’ailleurs, un simple constat de la variété des attentes et des restitutions.
Les dizaines de review dithyrambiques du Tambaqui à travers la planète ne sont pas des blagues, et il renvoie à leurs études de cohérence et d’humanité nombre de dacs déshumanisés, techniques et analytiques mais éloignés du coté vrai des prises de son et restitutions analogique.
J’aime bien le BAudio dans cette logique mais je l’avais (à tort peut être) trouvé un peu trop systématiquement « doux et pastel » dans sa restitution, pas forcément moins neutre que le Tambaqui (meilleure scène sonore en liaison direct avec les amplis de puissance pour le BAudio) mais pas plus neutre non plus, chacun ayant ses petits systématismes, rien n’étant jamais parfait.
J’aurais tendance par exemple à aller écouter le Maestro 4 chez Audiomat plutot que réécouter le BAudio, mais l’Audiomat n’est pas conçu pour aller sur des amplis de puissance, autre choix encore…
Bref et 15 à 17k€ les bestioles c’est deux fois le prix de mon Tambaqui d’occasion… à méditer.
Pour l’heure dans ce cap de naturel franchit par la conversion propriétaire du groupe TEAC, ce que j’ai perçu m’a conduit à trouver le TEAC excellent en tous points, disposant des mêmes qualités que l’Esoteric, mais pas tout à fait au même niveau de raffinement, l’un étant un peu plus macrodynamique, péchu (TEAC), l’autre (Esoteric) un peu plus microdynamique, en recul, raffiné, révélateur dans les variations de niveau sonore dans la plage dynamique de la piste quand ces variations existent (selon la compression dynamique présente) et donnant un coté addictif un peu plus marqué vis à vis du rapprochement à la réalité dans les timbres, l’absence de projection, l’aération de la scène sonore.
Ajoutons à cela une section casque à priori plus aboutie sur l’Esoteric, le sex-appeal réel du boitier et de l’écran (mais il n’affiche pas les infos en lecture réseau d’un Lumin qui a fait la carte réseau certainement) donc ce qui est affiché est sans intérêt à par le niveau de volume sonore soyons honnête….) et il me semble que la comparaison est faite.
Cela ne vaut pas 10000€ d’écart en effet, mais ça vaut pour moi l’écart entre les deux tarifs japonais (3000€ vs 6700€) vis à vis des écarts tarifaires et de restitution rencontrés par ailleurs depuis que je suis audiophile.
A partir de là, à chacun de faire son choix vis à vis de la réalité tarifaire locale des appareils japonais positionnés dans le segment du haut de gamme, en réfléchissant au fait que les autres produits de tarif équivalent ici ne sont pas plus vertueux dans leur justification tarifaire à mon humble avis, toutes marques confondues, avec ou sans chauvinisme.
Bien entendu l’on peut en conclure sans doute possible que le TEAC UD701N est une excellente affaire, y compris face à tous les appareils chinois à la mode de prix équivalent et supérieur, même si personnellement je vais garder mon Esoteric après réflexion.
Mais avant comparaison j’étais prêt à revendre ma machine sans état d’âme et passer sur le TEAC via l’excellent vendeur proposé par Lotofoot, et nombre de personnes censées le feraient, en particulier ceux qui auraient envie de mettre la différence de prix dans l’horloge externe la plus haut de gamme d’Afterdark peut être, si tant est que l’on considère qu’il n’y a que des avantages à utiliser une horloge externe sur un appareil seul face à la mise au point interne, ce qui n’est pas partagé de tous, mais c’est un autre débat.
Là dessus je compte sur Kikiwillybee si il nous lit, qu’il nous en dise un peu plus sur ce qu’il a acquis
.
Cordialement, Nico.
La discussion a démarré (à tort peut être) sur le fil d’Audiophile Magazine, mais cela touchant au TEAC le lieu me parait plus adapté.
Pour rappel il y a un gros pourcentage de copié collé interne entre le haut de gamme de TEAC et le bas de gamme d’Esoteric cités, pour un facteur 3.5 en prix public en France.
Même si il est évident qu’en valeur nette la remise possible sur le haut de gamme n’est pas celle du bas de gamme, il reste un écart important entre les deux modèles visant quasi exactement les mêmes fonctions au sein du même groupe industriel.
Personnellement, après avoir fait une semi occlusion intestinale d’avoir commandé un Esoteric N-05XD sans avoir comparé avec le TEAC UD701N qui propose d’embarquer la même carte dac et carte réseau que l’Esoteric à peu de choses près, puis senti qu’un biais cognitif allait exister dans la comparaison, j’ai finalement relativisé et accepté les réalités de ce monde, qui sont pourtant assez simples à comprendre et dont j’ai toujours été pleinement conscient au fond….
Logique industrielle d’une entreprise en terme de R&D, de fabrication, de positionnement sur le marché, d’usage de ses technologies dans ses différentes marques pour frapper la concurrence habilement, de coût de fabrication sur certains choix, logique d’alimentation des intermédiaires, des boutiques selon leurs investissements, la TVA touchant au final l’ensemble, le fait qu’ils vendent peu ou beaucoup, l’argent qu’ils s’octroient en fin de mois, les salaires qu’ils versent, la promotion et présentation qu’ils font des produits, selon la latitude qu’ils ont pour s’affranchir des exigences de l’importateur pour faire des remises, politique de positionnement tarifaire du matériel japonais haut de gamme en occident (doublement du prix entre le Japon et chez nous, que l’on trouve ça pas normal n’empêche rien) ….
Et j’avoue que les réactions épidermiques me font juste rire au final car il suffit que quelque chose soit visible et comparable pour une fois, pour que certains voient ce qu’ils ne verraient pas si facilement ailleurs dans leur vie de tous les jours et serait identique en terme d’écart, et crient au scandale uniquement sur ce qui crève les yeux.
Le pire scandale serait alors de ne pas avoir conscience des choses avant de choisir, il n’y a pas d’autre scandale en fait que celui ci, et dans la réalité de ce monde, excusez moi du peu, 99.9% des vrais scandales n’atteignent pas l’éveil des consciences au point de défendre la justice personnellement

La vérité, c’est que si TEAC avait continué à coller des puces de conversion dans son haut de gamme, personne n’aurait trouvé à redire sur la grande qualité de l’Esoteric vu que la partie dac explose les montages à puce des précédentes génération en terme de naturel de restitution, que ce soit le TEAC ou l’Esoteric.
Personnellement sur ce point j’ai les cuisses propres, je n’ai jamais aimé au point de l’acheter, en quinze ans, une source à puces sabre, qu’elle soit chinoise, japonaise, française, autrichienne même, à 100 ou à 30000€, parce que les qualités que tout le monde apprécie dans ces puces, à juste titre, ne m’ont jamais permis de combler le manque de naturel qu’elles proposent en terme d’humanité, de plausibilité malgré leur faculté d’analyse supérieure, chose mieux effectuée à mes oreilles par AKM en terme de compromis rapidité / incarnation / timbres, mais toujours sans atteindre le naturel procuré par les bons montages R2R qui eux en contre partie souffrent dans 100% des cas d’attaques, de fronts montants moins tranchants qui empêchent d’avoir les qualités des conversions delta sigma bien fichues, et la planète audiophile s’étripe à mon humble avis sur le fait qu’aucune technologie n’apporte tout ce qu’ on est en droit d’attendre en terme de naturel dans la conversion numérique analogique pour passer totalement le cap des écoutes de bandes analogiques ou vinyle bien mis en oeuvre sans les limites associées ( à des prix le plus souvent plus proches d’Esoteric tout compris que de TEAC pour que ce soit vraiment cohérent, proche du numérique objectivement, tout en étant sur une voie sans issue coté enregistrements puisqu’ils sont tous… numériques de nos jours avant d’être collé sur des galettes noires).
Dans ce cadre et moyennant le travail fait sur la partie numérique, réseau quand présente, l’alim et l’étage de sortie de dac des appareils que j’ai croisé ou possédé (Audiomat, Metronome en particulier), j’ai apprécié le compromis AKM, il semble qu’il perdure et progresse sur son dernier jus AK4499EX (j’imagine le Gustard A26 être la vraie bonne affaire du moment à budget contenu), j’apprécie toujours le R2R pour son absence d’aspect analytique, artificiel et dans ce cadre j’apprécie beaucoup Holo, en particulier en mode NOS DSD avec HQplayer en amont pour passer les défauts natifs du mode NOS, avec un endpoint NAA au niveau coté réduction du bruit de fond (même si c’est moins rapide donc « vrai » sur l’aspect résolution qu’une puce sabre).
A noter que j’ai vécu avec les Philips TDA, les PCM1704K et Totaldac pour finir avec Holo en R2R) et enfin les dac à technologie propriétaire qui essaient de passer un cap dans le naturel de restitution face à ces solutions historiques.
Le Mola Mola Tambaqui est le premier que j’ai entendu arriver à donner un cocktail de résolution, ampleur, richesse, l’aspect posé, naturel et non analytique du R2R avec de la vie et une saturation des couleurs qui donne un relief particulier à la musique, dont je suis toujours convaincu de l’intérêt face à tous les dacs que j’ai croisé y compris plus chers que lui (dès lors que l’association matérielle colle bien).
Le seul qui aurait pu me faire faire un autre choix est l’Helixir sur le critère de naturel de restitution mais il peut facilement passer pour « banal » quand le système n’est pas hyper expressif et riche (et les grosses têtes françaises qui ont la science infuse mais ne sortent pas leur streamer plusieurs années après l’avoir annoncé ce n’est pas très sérieux hélas).
Il me semble que la partie dac de TEAC / Esoteric franchit un cap supplémentaire en terme de naturel, humanité, par plus de rapidité et clarté qu’un Tambaqui, plus posé et micro dynamique (certains trouveront que ça manque de vie d’ailleurs, et devraient alors se poser d’autres questions ) mais donc un peu moins vivant, enjoué, émotionnellement enjôleur je dirais, ce qui donne un avantage certain au Tambaqui sur les enregistrements moyens qualitativement, manquant de dynamique et de variété tonale, mais fait céder le Tambaqui sur le rapprochement à la réalité sur les bons enregistrements.
Si on est attaché aux qualités de tranchant du Sabre comme ThierryNK

Ce n’est là ni une bonne ni une mauvaise pub pour le Tambaqui que je cède d’ailleurs, un simple constat de la variété des attentes et des restitutions.
Les dizaines de review dithyrambiques du Tambaqui à travers la planète ne sont pas des blagues, et il renvoie à leurs études de cohérence et d’humanité nombre de dacs déshumanisés, techniques et analytiques mais éloignés du coté vrai des prises de son et restitutions analogique.
J’aime bien le BAudio dans cette logique mais je l’avais (à tort peut être) trouvé un peu trop systématiquement « doux et pastel » dans sa restitution, pas forcément moins neutre que le Tambaqui (meilleure scène sonore en liaison direct avec les amplis de puissance pour le BAudio) mais pas plus neutre non plus, chacun ayant ses petits systématismes, rien n’étant jamais parfait.
J’aurais tendance par exemple à aller écouter le Maestro 4 chez Audiomat plutot que réécouter le BAudio, mais l’Audiomat n’est pas conçu pour aller sur des amplis de puissance, autre choix encore…
Bref et 15 à 17k€ les bestioles c’est deux fois le prix de mon Tambaqui d’occasion… à méditer.
Pour l’heure dans ce cap de naturel franchit par la conversion propriétaire du groupe TEAC, ce que j’ai perçu m’a conduit à trouver le TEAC excellent en tous points, disposant des mêmes qualités que l’Esoteric, mais pas tout à fait au même niveau de raffinement, l’un étant un peu plus macrodynamique, péchu (TEAC), l’autre (Esoteric) un peu plus microdynamique, en recul, raffiné, révélateur dans les variations de niveau sonore dans la plage dynamique de la piste quand ces variations existent (selon la compression dynamique présente) et donnant un coté addictif un peu plus marqué vis à vis du rapprochement à la réalité dans les timbres, l’absence de projection, l’aération de la scène sonore.
Ajoutons à cela une section casque à priori plus aboutie sur l’Esoteric, le sex-appeal réel du boitier et de l’écran (mais il n’affiche pas les infos en lecture réseau d’un Lumin qui a fait la carte réseau certainement) donc ce qui est affiché est sans intérêt à par le niveau de volume sonore soyons honnête….) et il me semble que la comparaison est faite.
Cela ne vaut pas 10000€ d’écart en effet, mais ça vaut pour moi l’écart entre les deux tarifs japonais (3000€ vs 6700€) vis à vis des écarts tarifaires et de restitution rencontrés par ailleurs depuis que je suis audiophile.
A partir de là, à chacun de faire son choix vis à vis de la réalité tarifaire locale des appareils japonais positionnés dans le segment du haut de gamme, en réfléchissant au fait que les autres produits de tarif équivalent ici ne sont pas plus vertueux dans leur justification tarifaire à mon humble avis, toutes marques confondues, avec ou sans chauvinisme.
Bien entendu l’on peut en conclure sans doute possible que le TEAC UD701N est une excellente affaire, y compris face à tous les appareils chinois à la mode de prix équivalent et supérieur, même si personnellement je vais garder mon Esoteric après réflexion.
Mais avant comparaison j’étais prêt à revendre ma machine sans état d’âme et passer sur le TEAC via l’excellent vendeur proposé par Lotofoot, et nombre de personnes censées le feraient, en particulier ceux qui auraient envie de mettre la différence de prix dans l’horloge externe la plus haut de gamme d’Afterdark peut être, si tant est que l’on considère qu’il n’y a que des avantages à utiliser une horloge externe sur un appareil seul face à la mise au point interne, ce qui n’est pas partagé de tous, mais c’est un autre débat.
Là dessus je compte sur Kikiwillybee si il nous lit, qu’il nous en dise un peu plus sur ce qu’il a acquis

Cordialement, Nico.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
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