01-31-2016, 03:40 PM
Bonjour
Je ne serais pas intervenu sur ce fil si Chet ne me l'avait pas suggéré.
En 2 lettres: BS
En 1 mot: BullShit.
Au départ d'un album, une prise de son, avec une piste par micro. 3 ou souvent 4 pour un piano seul. Le choix des types de micro fait partie de l'art de l'ingénieur du son(directionnels, cardioides, type de réponse en fréquence, etc) .
Ensuite il y a un mix, où l'ingénieur du son, va travailler sur chaque piste (volume, compression, reverb, etc) et mixer ces pistes en essayant de trouver les bons équilibres qui à la fois correspondent à la volonté des artistes, répondent aux contraintes techniques à la fois de production et de future restitution.
Il y a enfin une phase de mastering où c'est sur le mix dans son ensemble que l'ingénieur du son va travailler, sans plus toucher aux pistes unitaires de départ.
Tout ce travail peut être tip top ou être pourri, comme toujours.
Il y a effectivement des Vinyles dont le résultat final est plus satisfaisant que leur version CD faites à partir des mêmes prises de son. J'ai quelques rip de Vinyle assez extraordinaires, meilleurs que la version CD.
Est-la majorité, certainement pas!
Une fois tout ceci posé, aller modifier le Mastering d'un ingénieur du son, sans connaitre la prise de son, ni chaque piste initiale, pour se rapprocher d'une "restitution Vinyle" qui n'a aucun sens et qui n'est que le placage uniforme du goût d'un individu sur toutes les pistes, en modifiant la dynamique, en dégradant nécessairement les timbres, en faisant des calculs à partir d'un fichier 16 bits, quand toutes les opérations de mix/mastering se font sur 64 bits en studio, tout ça est radicalement contraire à la hifi, de mon point de vue.
Pour ce qui est des commentaires journalistiques, le jour où vous lirez une mauvaise critique de quoi que ce soit faites moi signe.
Ceux qui veulent améliorer leur restitution CD, commencez donc par abandonner le CD lui-même. C'est la première cause de dégradations. S'il y a qq années, c'était le merdier dans la démat, avec des résultats chaotiques et incohérents, souvent moins bons que le CD, et avec une ergonomie indécente, on sait à peu près ajourd'hui quels produits sont bons, comment stocker ses pistes, avoir une ergonomie tip top, et largement surpasser le CD à DAC identique.
Et ne plus avoir à chercher un CD parmi des milliers.
Ce que Jalucine (qui est en tout demat depuis longtemps) a écrit sur le fil Devialet et que Chet a applaudi, c'est que c'est compliqué d'y aller tout seul, la fleur au fusil. Je suis d'accord. Il a aussi dit qu'il y avait suffisamment d'infos sur les forums et que passer voir des installations demat au point était la meilleure approche. Ma porte est toujours ouverte.
Je vais un de ces jours ouvrir un fil sur les drives numériques et faire la liste des produits recommandables, des différentes liaisons et des bibliothèques démat.
Amitiés
Je ne serais pas intervenu sur ce fil si Chet ne me l'avait pas suggéré.
En 2 lettres: BS
En 1 mot: BullShit.
Au départ d'un album, une prise de son, avec une piste par micro. 3 ou souvent 4 pour un piano seul. Le choix des types de micro fait partie de l'art de l'ingénieur du son(directionnels, cardioides, type de réponse en fréquence, etc) .
Ensuite il y a un mix, où l'ingénieur du son, va travailler sur chaque piste (volume, compression, reverb, etc) et mixer ces pistes en essayant de trouver les bons équilibres qui à la fois correspondent à la volonté des artistes, répondent aux contraintes techniques à la fois de production et de future restitution.
Il y a enfin une phase de mastering où c'est sur le mix dans son ensemble que l'ingénieur du son va travailler, sans plus toucher aux pistes unitaires de départ.
Tout ce travail peut être tip top ou être pourri, comme toujours.
Il y a effectivement des Vinyles dont le résultat final est plus satisfaisant que leur version CD faites à partir des mêmes prises de son. J'ai quelques rip de Vinyle assez extraordinaires, meilleurs que la version CD.
Est-la majorité, certainement pas!
Une fois tout ceci posé, aller modifier le Mastering d'un ingénieur du son, sans connaitre la prise de son, ni chaque piste initiale, pour se rapprocher d'une "restitution Vinyle" qui n'a aucun sens et qui n'est que le placage uniforme du goût d'un individu sur toutes les pistes, en modifiant la dynamique, en dégradant nécessairement les timbres, en faisant des calculs à partir d'un fichier 16 bits, quand toutes les opérations de mix/mastering se font sur 64 bits en studio, tout ça est radicalement contraire à la hifi, de mon point de vue.
Pour ce qui est des commentaires journalistiques, le jour où vous lirez une mauvaise critique de quoi que ce soit faites moi signe.
Ceux qui veulent améliorer leur restitution CD, commencez donc par abandonner le CD lui-même. C'est la première cause de dégradations. S'il y a qq années, c'était le merdier dans la démat, avec des résultats chaotiques et incohérents, souvent moins bons que le CD, et avec une ergonomie indécente, on sait à peu près ajourd'hui quels produits sont bons, comment stocker ses pistes, avoir une ergonomie tip top, et largement surpasser le CD à DAC identique.
Et ne plus avoir à chercher un CD parmi des milliers.
Ce que Jalucine (qui est en tout demat depuis longtemps) a écrit sur le fil Devialet et que Chet a applaudi, c'est que c'est compliqué d'y aller tout seul, la fleur au fusil. Je suis d'accord. Il a aussi dit qu'il y avait suffisamment d'infos sur les forums et que passer voir des installations demat au point était la meilleure approche. Ma porte est toujours ouverte.
Je vais un de ces jours ouvrir un fil sur les drives numériques et faire la liste des produits recommandables, des différentes liaisons et des bibliothèques démat.
Amitiés