La puce trace un caractère sonore de fond, mais en effet la prestation « musicale » se fait avec le reste, alim, étage de sortie, source numérique.
Ayon propose des alim conséquentes, avec transfos R-core, capas MKP, selfs de filtrage, séparation de tous les étages, des étages analogiques de sortie à tube basés sur les 6h30 russes n’ayant rien à envier aux réalisations les plus velues d’audio research coté sources et préamplis (sans « sonner ricain »
) et une rectification à tube qui maximise le coté ouvert, aéré et incarné de l’étage de sortie à tube.
Pour moi les sources Ayon font partie de celles qui ne se considèrent pas comme de simples source mais bien comme des sources équipées d’une partie préampli performante pouvant remplacer des préamplis externe de bon niveau, en particulier sur les dacs ou streamers les plus haut de gamme, tant que cela se marie bien avec l’ampli de puissance choisi néanmoins, mais là rien de nouveau sous le soleil.
Alors fidèles ou colorés... la question se pose pour toute électronique, certains diront que les chiffre et la droiture d’un simple aop ou le premier truc en composants discrets venu en étage de sortie vaut mieux qu’une valise de composants avec condensateurs de liaison typé comme ici... d’autres qui ont écouté les deux diront qu’un étage de sortie pauvre, sec, qu’un dac équipé d’une puce aussi apte à la dynamique, résolution, ampleur de restitution qu’une sabre mais sans relief et incarnation, richesse en sortie c’est comme un fromage pasteurisé, parfait sur le papier mais pas très naturel et gouteux...
Pour moi comme toujours personne n’aura raison, l’aop est bien pasteurisé voir aigre, il ne suffit pas de faire un étage en composants discrets pour qu’il sonne et rende la musique plausible, naturelle, et les étages à tube ne peuvent avoir aucune prétention à la neutralité et absence de coloration, mais on s’en fout... seule l’écoute compte, la comparaison, le ressenti à l’écoute chez soi, l’émotion perçue, l’aspect plausible et cohérent de la restitution.
J’ai un Skylla2 depuis pas mal d’années maintenant (équivalent à la CD5S, plus gros que le Stratos dont l’épaisseur a été optimisée vu l’absence de pendant avec mécanique cd) qui était au niveau du Stealth officiellement, plutot entre le Stealth et le Stratos par certains aspects (deux selfs de filtrage, trois transfos dans le skylla) mais avec des puces pcm1704k R2R, je dirais un peu moins analytique et sec dans l’ensemble, ou un peu plus descendant et étouffé selon le système, l’écoute... Le premier S5 était au dessus (deux fois plus de puces pcm1704k), la CD2S était en dessous et j’avais commencé avec Ayon par l’achat de la CD2S en seconde main. Le caractère R2R de la PCM1704K est moins résolutif que les sabre, plus descendant, plus chaud, un peu moins ouvert dans le haut du spectre, plage dynamique moins étendue, mais la qualité de timbre du R2R qui n’est pas une légende non plus. Les puces évoluent, la musicalité, plaisir procuré peut rester sur chaque appareil de chaque génération, la comparaison montre à un moment les limites de l’exercice, loupés du moderne ou carences de l’ancien.
![[Image: 201224034912354552.jpg]](https://nsa40.casimages.com/img/2020/12/24/201224034912354552.jpg)
![[Image: 201224034910312679.jpg]](https://nsa40.casimages.com/img/2020/12/24/201224034910312679.jpg)
Le Skylla2 reste un appareil bien membré, je me suis régalé avec lui que ce soit sur un bloc Accuphase A50V ou avec un Ayon Sunfire (le modèle précédent le Crossfire). Le Stratos va plus loin dans bien des domaines malgré et grâce à l’usage des puces sabre pourrait on dire, pas sur tous les critères peut être.
Ce qui a fait de l’ombre à Ayon c’est la fiabilité, des électroniques complexes c’est beaucoup de composants, en avoir la maitrise qualitative n’est pas toujours évident, la marque a été un peu trop gourmande dans son évolution à un moment. Quelques transfos r-core qui ont claqué, les tubes de rectification chinois pas très fiables, des amplifications un peu trop compliquées et tirant sur les tubes, avec hélas la nécessité de renvoyer des appareils très lourds en autriche chez le fabricant car histoire souvent rencontrée dans les marques étrangères: pas de SAV assuré par les importateurs en France dont c’est pourtant le rôle sur le papier. La mondialisation c’est l’ère du transport... moins cher que payer et former des électroniciens de SAV. Certains revendeurs face à cela ont laissé tomber je crois, malgré que tous peuvent s’accorder sur la satisfaction liée à la prestation musicale de la marque.
J’ai l’impression que la marque a ralenti sa cadence d’évolution d’appareils (tous les ans au départ) et soigne mieux son SAV, mais je pense qu’outre les budgets conséquents que représentent les appareils de la marque, c’est ce coté là qui lui a porté préjudice dans sa reconnaissance, un peu comme Audio Analogue à une époque. C’est alors au rattrapage sans renier leur musicalité qu’elles se redorent le blason ensuite.
Cordialement, Nico.
Ayon propose des alim conséquentes, avec transfos R-core, capas MKP, selfs de filtrage, séparation de tous les étages, des étages analogiques de sortie à tube basés sur les 6h30 russes n’ayant rien à envier aux réalisations les plus velues d’audio research coté sources et préamplis (sans « sonner ricain »

Pour moi les sources Ayon font partie de celles qui ne se considèrent pas comme de simples source mais bien comme des sources équipées d’une partie préampli performante pouvant remplacer des préamplis externe de bon niveau, en particulier sur les dacs ou streamers les plus haut de gamme, tant que cela se marie bien avec l’ampli de puissance choisi néanmoins, mais là rien de nouveau sous le soleil.
Alors fidèles ou colorés... la question se pose pour toute électronique, certains diront que les chiffre et la droiture d’un simple aop ou le premier truc en composants discrets venu en étage de sortie vaut mieux qu’une valise de composants avec condensateurs de liaison typé comme ici... d’autres qui ont écouté les deux diront qu’un étage de sortie pauvre, sec, qu’un dac équipé d’une puce aussi apte à la dynamique, résolution, ampleur de restitution qu’une sabre mais sans relief et incarnation, richesse en sortie c’est comme un fromage pasteurisé, parfait sur le papier mais pas très naturel et gouteux...
Pour moi comme toujours personne n’aura raison, l’aop est bien pasteurisé voir aigre, il ne suffit pas de faire un étage en composants discrets pour qu’il sonne et rende la musique plausible, naturelle, et les étages à tube ne peuvent avoir aucune prétention à la neutralité et absence de coloration, mais on s’en fout... seule l’écoute compte, la comparaison, le ressenti à l’écoute chez soi, l’émotion perçue, l’aspect plausible et cohérent de la restitution.
J’ai un Skylla2 depuis pas mal d’années maintenant (équivalent à la CD5S, plus gros que le Stratos dont l’épaisseur a été optimisée vu l’absence de pendant avec mécanique cd) qui était au niveau du Stealth officiellement, plutot entre le Stealth et le Stratos par certains aspects (deux selfs de filtrage, trois transfos dans le skylla) mais avec des puces pcm1704k R2R, je dirais un peu moins analytique et sec dans l’ensemble, ou un peu plus descendant et étouffé selon le système, l’écoute... Le premier S5 était au dessus (deux fois plus de puces pcm1704k), la CD2S était en dessous et j’avais commencé avec Ayon par l’achat de la CD2S en seconde main. Le caractère R2R de la PCM1704K est moins résolutif que les sabre, plus descendant, plus chaud, un peu moins ouvert dans le haut du spectre, plage dynamique moins étendue, mais la qualité de timbre du R2R qui n’est pas une légende non plus. Les puces évoluent, la musicalité, plaisir procuré peut rester sur chaque appareil de chaque génération, la comparaison montre à un moment les limites de l’exercice, loupés du moderne ou carences de l’ancien.
![[Image: 201224034912354552.jpg]](https://nsa40.casimages.com/img/2020/12/24/201224034912354552.jpg)
![[Image: 201224034910312679.jpg]](https://nsa40.casimages.com/img/2020/12/24/201224034910312679.jpg)
Le Skylla2 reste un appareil bien membré, je me suis régalé avec lui que ce soit sur un bloc Accuphase A50V ou avec un Ayon Sunfire (le modèle précédent le Crossfire). Le Stratos va plus loin dans bien des domaines malgré et grâce à l’usage des puces sabre pourrait on dire, pas sur tous les critères peut être.
Ce qui a fait de l’ombre à Ayon c’est la fiabilité, des électroniques complexes c’est beaucoup de composants, en avoir la maitrise qualitative n’est pas toujours évident, la marque a été un peu trop gourmande dans son évolution à un moment. Quelques transfos r-core qui ont claqué, les tubes de rectification chinois pas très fiables, des amplifications un peu trop compliquées et tirant sur les tubes, avec hélas la nécessité de renvoyer des appareils très lourds en autriche chez le fabricant car histoire souvent rencontrée dans les marques étrangères: pas de SAV assuré par les importateurs en France dont c’est pourtant le rôle sur le papier. La mondialisation c’est l’ère du transport... moins cher que payer et former des électroniciens de SAV. Certains revendeurs face à cela ont laissé tomber je crois, malgré que tous peuvent s’accorder sur la satisfaction liée à la prestation musicale de la marque.
J’ai l’impression que la marque a ralenti sa cadence d’évolution d’appareils (tous les ans au départ) et soigne mieux son SAV, mais je pense qu’outre les budgets conséquents que représentent les appareils de la marque, c’est ce coté là qui lui a porté préjudice dans sa reconnaissance, un peu comme Audio Analogue à une époque. C’est alors au rattrapage sans renier leur musicalité qu’elles se redorent le blason ensuite.
Cordialement, Nico.
La hifi est femme. Imparfaite par nature, on la choisit pour ce qu'elle a, pas pour ce qu'elle dit avoir. Mais si on voit ses défauts avant ses qualités, on est pas fait pour en avoir une, mieux vaut se soulager sous la douche, en écoutant la radio.
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo
Ventes à venir ou en cours (MP si intéressé pour en discuter): Leedh E2 Glass + caisson 20.1, Coincident Statement Linestage, blocs mono Coincident SE845 Turbo