On est bien d'accord que ce serait bien d'avoir un "juge de paix".
Quoiqu'il en soit, il est mathématiquement prouvé que non seulement le pré-ringing, mais aussi toutes les hyper-frequences, par définition supérieures au seuil d'audiblité, peuvent se combiner aux fréquences audibles pour générer des artéfacts audibles, et c'est bien pour ça qu'on les filtre, sauf dans les Dacs NOS.
En effet, les puces des Dacs produisent des images au-dessus de la fréquence de Nyquist, c'est dû au fait qu'ils sont obligés de produire une tension constante durant toute la durée de l'échantillon. S'ils se contentaient de la fournir durant un temps infiniment bref, des images ne seraient produites qu'au delà de la fréquence d'échantillonnage. C'est dû moins ce que je crois savoir. De telles puces n'existent malheureusement pas, du moins en hifi, question de SNR, ne pouvant fournir suffisamment d'énergie.
Pourquoi les Dacs Delta-Sigma à suréchantillonnage continuent de produire du pré-ringing alors que la fréquence de Nyquist a été multipliée par un facteur 2, 4 ou 8 demeure un mystère en ce qui me concerne mais on voit bien, en regardant des mesures sous REW que c'est toujours le cas.
A l'inverse, les Dacs NOS n'ont pas ce problème mais, n'étant généralement pas filtrés, ils laissent passer des images ultrasoniques qui, elles aussi en se recombinant, peuvent influencer le spectre audible.
La haute résolution des studio-masters ne résout pas non plus le PB. Certes la fréquence de Nyquist est plus élevée, mais la bande passante est aussi plus grande, de sorte que la possibilité d'avoir des artéfacts audibles suite aux recombinaisons demeure. En outre, ces formats quantifient moins précisément la hauteur des échantillons du fait de la fréquence plus élevée, mais cela va progresser.
Ces artéfacts numériques sont donc inéluctables. Ils se traduisent, pour ce que j'en crois savoir, par des duretés.
Je ne sais pas pourquoi les Dacs NOS, qui ont un problème similaire d'artéfacts ultrasoniques, mais non liés au pré-ringing, sont réputés plus fluides, du moins pour les meilleurs d'entre eux... Je suppose que l'absence de filtre l'emporte sur les inconvénients. Il faut dire que filtrer un signal non suréchantillonné relève de la gageure ! (Cf. les premiers lecteurs de CD)
Pour répondre à la question de savoir à partir de quand cela cesse d'être un PB. on n'a pas la réponse dans Wiki. Il me semble toutefois que l'intensité des battements et sons résultants décroissent au fur et à mesure que les fréquences s'éloignent.
Pour en mesurer l'importance sur mon propre Dac (du pré-ringing) j'envisage un test en fabriquant un mix de signal sinusoïdal et d'impulses. Une fois joué sur la chaîne et enregistré avec un Umik, une petite analyse FFT devrait permettre d'y voir plus clair, mais un biais est si vite arrivé ! Et c'est quand-même du taf !
On verra ça à la rentrée
Quoiqu'il en soit, il est mathématiquement prouvé que non seulement le pré-ringing, mais aussi toutes les hyper-frequences, par définition supérieures au seuil d'audiblité, peuvent se combiner aux fréquences audibles pour générer des artéfacts audibles, et c'est bien pour ça qu'on les filtre, sauf dans les Dacs NOS.
En effet, les puces des Dacs produisent des images au-dessus de la fréquence de Nyquist, c'est dû au fait qu'ils sont obligés de produire une tension constante durant toute la durée de l'échantillon. S'ils se contentaient de la fournir durant un temps infiniment bref, des images ne seraient produites qu'au delà de la fréquence d'échantillonnage. C'est dû moins ce que je crois savoir. De telles puces n'existent malheureusement pas, du moins en hifi, question de SNR, ne pouvant fournir suffisamment d'énergie.
Pourquoi les Dacs Delta-Sigma à suréchantillonnage continuent de produire du pré-ringing alors que la fréquence de Nyquist a été multipliée par un facteur 2, 4 ou 8 demeure un mystère en ce qui me concerne mais on voit bien, en regardant des mesures sous REW que c'est toujours le cas.
A l'inverse, les Dacs NOS n'ont pas ce problème mais, n'étant généralement pas filtrés, ils laissent passer des images ultrasoniques qui, elles aussi en se recombinant, peuvent influencer le spectre audible.
La haute résolution des studio-masters ne résout pas non plus le PB. Certes la fréquence de Nyquist est plus élevée, mais la bande passante est aussi plus grande, de sorte que la possibilité d'avoir des artéfacts audibles suite aux recombinaisons demeure. En outre, ces formats quantifient moins précisément la hauteur des échantillons du fait de la fréquence plus élevée, mais cela va progresser.
Ces artéfacts numériques sont donc inéluctables. Ils se traduisent, pour ce que j'en crois savoir, par des duretés.
Je ne sais pas pourquoi les Dacs NOS, qui ont un problème similaire d'artéfacts ultrasoniques, mais non liés au pré-ringing, sont réputés plus fluides, du moins pour les meilleurs d'entre eux... Je suppose que l'absence de filtre l'emporte sur les inconvénients. Il faut dire que filtrer un signal non suréchantillonné relève de la gageure ! (Cf. les premiers lecteurs de CD)
Pour répondre à la question de savoir à partir de quand cela cesse d'être un PB. on n'a pas la réponse dans Wiki. Il me semble toutefois que l'intensité des battements et sons résultants décroissent au fur et à mesure que les fréquences s'éloignent.
Pour en mesurer l'importance sur mon propre Dac (du pré-ringing) j'envisage un test en fabriquant un mix de signal sinusoïdal et d'impulses. Une fois joué sur la chaîne et enregistré avec un Umik, une petite analyse FFT devrait permettre d'y voir plus clair, mais un biais est si vite arrivé ! Et c'est quand-même du taf !
On verra ça à la rentrée