01-08-2019, 12:40 AM
Cela commençait à faire longtemps qu’un débat n’avait pas été relancé sur la musicalité bonne ou mauvaise des amplis Devialet.
La question qui se pose d’abord est de savoir si ces amplis sont capables d’être vraiment bons, au moins dans certaines conditions. À constater le nombre d’amateurs très avertis et de forumeurs à qui ont ne la fait pas qui ont adopté ces amplis, la question de leur capacité musicale ne se pose même plus, et ce en dehors de toute histoire de goût.
La question suivante est de savoir pourquoi ces amplis peuvent sonner si mal dans de nombreuses conditions. Cela fait des années que l’on dit que les démos sont souvent médiocres, et c’est assez consternant pour ceux qui savent comment cela pourrait marcher.
Qu’est ce qu’ils ont de particulier pour susciter des avis aussi contradictoires. Il ne s’agit pas de dire que les goûts et les couleurs font cette divergence. Je n’y crois pas. Dans les salons hifi, vous avez une trentaine de salles, et en moyenne, il y en a trois qui « font » de la musique, ceci totalement sans rapport avec le prix. Et en général, les visiteurs sont d’accord sur ceux qui « marchent ».
Le principe des Devialet avec le DAC lié directement au classe A et les amplis numériques en parallèle est vraiment original. Je n’ai jamais complètement compris comme ça marchait, et je pense qu’ils ne veulent pas trop dévoiler leur « truc ». Mais on s’en fout. ADH ou pas, ce sont les résultats qui comptent. Simplement, par curiosité d’amateur passionné, on aimerait bien savoir ce qu’ils ont dans le ventre, comme si c’était une grosse GT.
Ce n’est certainement pas dans les salons hifi que l’on peut vraiment se faire une idée de la grande majorité du matériel. Il y a pourtant beaucoup de produits de qualité, mais ils arrivent à 80% à les rendre inécoutables. Et évidemment, pas moyen de comparer quoi que ce soit. Dans les magasins, cela peut être mieux, mais pas forcément. Ma dernière écoute d’un D440 sur des grosses Apertura étaient vraiment désappointantes. Sur des grosses Focal aussi, du fait d’un grave prohibitif. Il semblerait que les revendeurs et les fabricants choisissent d’impressionner le quidam par des basses qui décoiffent. C’est pas mon truc.
Restent donc en fait pour comparer sérieusement ce que l’on peut faire tranquillement chez soi ou chez les copains. Là, on peut optimiser pour que chaque élément donne son meilleur. Et donc en tirer des conclusions un peu plus valides, pour soi (et ses goûts) et éventuellement pour les autres. J’ai pas trop envie de donner la liste, mais la majorité étaient sensiblement plus chers et ne manquaient pas de qualités ni de musicalité. J’ai essayé aussi beaucoup de sources et de câbles numériques pour rentrer dans l’engin. Et les résultats simplement à ce niveau sont d’un variabilité effarante. Où on en est là ? Impossible de savoir si les Devialet (qui se ressemblent) ont un équilibre comme ceci ou comme cela. Simplement, on devient convaincu que leur dynamique, leur micro-dynamique, leur résolution, leur transparence sont réellement hors normes. Mais cela ne fait pas forcément de la musique. Ils peuvent basculer dans un sens ou dans un autre pour un détail ou un changement de lecteur. Ça s’est clarifié avec l’apparition de AIR, et enfin j’ai eu l’impression d’avoir une source à la hauteur de l’ampli, sans les duretés relatives de la totalité des lecteurs CD-SACD même très haut de gamme que j’ai pu essayer.
L’ampli, la bonne source pour le faire marcher, ne reste plus que les enceintes, qui doivent encaisser une dynamique et des transitoires plus vifs qu’ avec les autres amplis, peut-être plus veloutés mais manquant de vie et de présence. Seulement les HPs et surtout leurs membranes n’aiment pas être secoués trop violemment. Ça les déforme. Et là elles perdent en élégance. Ça distord et devient désagréable. On n’aime plus. Sauf qu’avec de bons HPs, cela ne se passe pas pareil. On découvre le ciel, l’espace, la lumière, la cohérence, la présence évidente, bref, tout ce que nous pouvons chercher chacun avec notre chemin et nos avancées.
J’ai mis du temps entre ma phase d’intérêt pour les Devialet et ma conviction actuelle. Mais maintenant, je pense que cet ampli est celui et de loin qui se rapproche le plus du fil droit avec du gain. La neutralité et la cohérence parfaites associées à la transparence la plus profonde et la dynamique la plus réaliste. Même s’il existe bien d’autres amplis qui, écoutés indépendamment dans des systèmes optimisés, donnent d’excellentes impressions, il reste à mon avis un hiatus en faveur des Devialet. Je trouve dommage qu’ils soient si rarement démontrés dans de bonnes conditions. La marque aurait certainement plus d’amateurs intéressés, mais c’est leur problème.
Il y a sur le forum pas mal de possesseurs de Devialet qui sont prêts à les faire écouter dans de bonnes conditions, dont moi. Et ces réunions ont toujours été très cordiales. Alors si les perplexes n’ont pas peur de se remettre en cause, c’est facile.
La question qui se pose d’abord est de savoir si ces amplis sont capables d’être vraiment bons, au moins dans certaines conditions. À constater le nombre d’amateurs très avertis et de forumeurs à qui ont ne la fait pas qui ont adopté ces amplis, la question de leur capacité musicale ne se pose même plus, et ce en dehors de toute histoire de goût.
La question suivante est de savoir pourquoi ces amplis peuvent sonner si mal dans de nombreuses conditions. Cela fait des années que l’on dit que les démos sont souvent médiocres, et c’est assez consternant pour ceux qui savent comment cela pourrait marcher.
Qu’est ce qu’ils ont de particulier pour susciter des avis aussi contradictoires. Il ne s’agit pas de dire que les goûts et les couleurs font cette divergence. Je n’y crois pas. Dans les salons hifi, vous avez une trentaine de salles, et en moyenne, il y en a trois qui « font » de la musique, ceci totalement sans rapport avec le prix. Et en général, les visiteurs sont d’accord sur ceux qui « marchent ».
Le principe des Devialet avec le DAC lié directement au classe A et les amplis numériques en parallèle est vraiment original. Je n’ai jamais complètement compris comme ça marchait, et je pense qu’ils ne veulent pas trop dévoiler leur « truc ». Mais on s’en fout. ADH ou pas, ce sont les résultats qui comptent. Simplement, par curiosité d’amateur passionné, on aimerait bien savoir ce qu’ils ont dans le ventre, comme si c’était une grosse GT.
Ce n’est certainement pas dans les salons hifi que l’on peut vraiment se faire une idée de la grande majorité du matériel. Il y a pourtant beaucoup de produits de qualité, mais ils arrivent à 80% à les rendre inécoutables. Et évidemment, pas moyen de comparer quoi que ce soit. Dans les magasins, cela peut être mieux, mais pas forcément. Ma dernière écoute d’un D440 sur des grosses Apertura étaient vraiment désappointantes. Sur des grosses Focal aussi, du fait d’un grave prohibitif. Il semblerait que les revendeurs et les fabricants choisissent d’impressionner le quidam par des basses qui décoiffent. C’est pas mon truc.
Restent donc en fait pour comparer sérieusement ce que l’on peut faire tranquillement chez soi ou chez les copains. Là, on peut optimiser pour que chaque élément donne son meilleur. Et donc en tirer des conclusions un peu plus valides, pour soi (et ses goûts) et éventuellement pour les autres. J’ai pas trop envie de donner la liste, mais la majorité étaient sensiblement plus chers et ne manquaient pas de qualités ni de musicalité. J’ai essayé aussi beaucoup de sources et de câbles numériques pour rentrer dans l’engin. Et les résultats simplement à ce niveau sont d’un variabilité effarante. Où on en est là ? Impossible de savoir si les Devialet (qui se ressemblent) ont un équilibre comme ceci ou comme cela. Simplement, on devient convaincu que leur dynamique, leur micro-dynamique, leur résolution, leur transparence sont réellement hors normes. Mais cela ne fait pas forcément de la musique. Ils peuvent basculer dans un sens ou dans un autre pour un détail ou un changement de lecteur. Ça s’est clarifié avec l’apparition de AIR, et enfin j’ai eu l’impression d’avoir une source à la hauteur de l’ampli, sans les duretés relatives de la totalité des lecteurs CD-SACD même très haut de gamme que j’ai pu essayer.
L’ampli, la bonne source pour le faire marcher, ne reste plus que les enceintes, qui doivent encaisser une dynamique et des transitoires plus vifs qu’ avec les autres amplis, peut-être plus veloutés mais manquant de vie et de présence. Seulement les HPs et surtout leurs membranes n’aiment pas être secoués trop violemment. Ça les déforme. Et là elles perdent en élégance. Ça distord et devient désagréable. On n’aime plus. Sauf qu’avec de bons HPs, cela ne se passe pas pareil. On découvre le ciel, l’espace, la lumière, la cohérence, la présence évidente, bref, tout ce que nous pouvons chercher chacun avec notre chemin et nos avancées.
J’ai mis du temps entre ma phase d’intérêt pour les Devialet et ma conviction actuelle. Mais maintenant, je pense que cet ampli est celui et de loin qui se rapproche le plus du fil droit avec du gain. La neutralité et la cohérence parfaites associées à la transparence la plus profonde et la dynamique la plus réaliste. Même s’il existe bien d’autres amplis qui, écoutés indépendamment dans des systèmes optimisés, donnent d’excellentes impressions, il reste à mon avis un hiatus en faveur des Devialet. Je trouve dommage qu’ils soient si rarement démontrés dans de bonnes conditions. La marque aurait certainement plus d’amateurs intéressés, mais c’est leur problème.
Il y a sur le forum pas mal de possesseurs de Devialet qui sont prêts à les faire écouter dans de bonnes conditions, dont moi. Et ces réunions ont toujours été très cordiales. Alors si les perplexes n’ont pas peur de se remettre en cause, c’est facile.