03-09-2017, 09:48 AM
Bonjour Curiosity,
ce qui est essentiel de retenir, à mon avis, c'est qu'un support analogique enregistre des signaux électriques modulés alors qu'un support numérique PCM échantillonne. Donc le premier est plus ou moins fidèle au signal source, en fonction de ces capacités, alors que le second est plus ou moins infidèle, en fonction de la quantification et de la fréquence d'échantillonnage.
La question est de savoir quand le numérique PCM moins infidèle devient plus fidèle que l'analogique moins fidèle ...
Tu me suis ?
Lors de la sortie du CD, Phillips n'a pas fait que du marketing pour vendre sa technologie : l'échantillonnage PCM en 16 bits / 44,1 kHz a été retenu après de nombreuses recherches et tests scientifiques, sachant qu'une quantification sur 16 bits permet une dynamique de 90 db, ce qui est au-dessus des formats analogiques qui tournent entre 60 et 80 db, et qu'un échantillonnage sur 44,1 kHz permet une reproduction théorique des fréquences jusqu'à 20 kHz, mais comme dit Pascalounet avec des problèmes, les fréquences réellement correctement reproduites se situant plutôt autour de 15 kHz. Là, on est en dessous des supports analogiques, voir les chiffres de Pascalounet toujours, mais attention : le numérique a une réponse en fréquence linéaire (0, -1 db) alors que l'analogique a une réponse en fréquence variable, donc ce n'est pas si simple.
Mais s'il y a eu un loup, il est bien là : le CD c'est bien, mais pas la révolution non plus question chiffres. La vrai révolution à mon avis étant plutôt du côté de l'absence d'usure du support à la lecture, tare congénitale de l'analogique, m'enfin ...
L'échantillonnage à 88,2 kHz permet de résoudre tous les problème, puisque les fréquences correctement reproduites atteignent cette fois les valeurs des meilleurs enregistreurs à bande (30-35 kHz), mais en plus en linéaire. Sachant qu'une quantification sur 24 bits permet 120 db de dynamique.
Le DSD (de base 1 bit / 2,8 MHz) permet également de résoudre ces problèmes, cette fois en suivant au plus près les courbes analogiques de manière différente du PCM : on ne quantifie plus sur un nombre fixe de valeurs, on attribue une valeur relative par rapport à la précédente, avec un échantillonnage très élevé : résultat 120 db de dynamique, BP à 50 kHz.
A l'heure actuelle, les enregistrements audio pro se font en DSD sur 1 bit à 5,6 MHz ou en PCM sur 24 bits à 176.4 kHz. Autant dire qu'un bon enregistrement, c'est à dire une bonne prise de son et pas de compression, sur ce genre de format, quand ils sont restitués via un bon DAC, enterre tout ce qui c'est fait jusqu'à présent, quoi qu'on en dise.
Cdlt
ce qui est essentiel de retenir, à mon avis, c'est qu'un support analogique enregistre des signaux électriques modulés alors qu'un support numérique PCM échantillonne. Donc le premier est plus ou moins fidèle au signal source, en fonction de ces capacités, alors que le second est plus ou moins infidèle, en fonction de la quantification et de la fréquence d'échantillonnage.
La question est de savoir quand le numérique PCM moins infidèle devient plus fidèle que l'analogique moins fidèle ...
Tu me suis ?
Lors de la sortie du CD, Phillips n'a pas fait que du marketing pour vendre sa technologie : l'échantillonnage PCM en 16 bits / 44,1 kHz a été retenu après de nombreuses recherches et tests scientifiques, sachant qu'une quantification sur 16 bits permet une dynamique de 90 db, ce qui est au-dessus des formats analogiques qui tournent entre 60 et 80 db, et qu'un échantillonnage sur 44,1 kHz permet une reproduction théorique des fréquences jusqu'à 20 kHz, mais comme dit Pascalounet avec des problèmes, les fréquences réellement correctement reproduites se situant plutôt autour de 15 kHz. Là, on est en dessous des supports analogiques, voir les chiffres de Pascalounet toujours, mais attention : le numérique a une réponse en fréquence linéaire (0, -1 db) alors que l'analogique a une réponse en fréquence variable, donc ce n'est pas si simple.
Mais s'il y a eu un loup, il est bien là : le CD c'est bien, mais pas la révolution non plus question chiffres. La vrai révolution à mon avis étant plutôt du côté de l'absence d'usure du support à la lecture, tare congénitale de l'analogique, m'enfin ...
L'échantillonnage à 88,2 kHz permet de résoudre tous les problème, puisque les fréquences correctement reproduites atteignent cette fois les valeurs des meilleurs enregistreurs à bande (30-35 kHz), mais en plus en linéaire. Sachant qu'une quantification sur 24 bits permet 120 db de dynamique.
Le DSD (de base 1 bit / 2,8 MHz) permet également de résoudre ces problèmes, cette fois en suivant au plus près les courbes analogiques de manière différente du PCM : on ne quantifie plus sur un nombre fixe de valeurs, on attribue une valeur relative par rapport à la précédente, avec un échantillonnage très élevé : résultat 120 db de dynamique, BP à 50 kHz.
A l'heure actuelle, les enregistrements audio pro se font en DSD sur 1 bit à 5,6 MHz ou en PCM sur 24 bits à 176.4 kHz. Autant dire qu'un bon enregistrement, c'est à dire une bonne prise de son et pas de compression, sur ce genre de format, quand ils sont restitués via un bon DAC, enterre tout ce qui c'est fait jusqu'à présent, quoi qu'on en dise.
Cdlt
Metronome LP2S -> Mastersound DueVenti -> EBM L5c