Puisque ce fil est ouvert dédié au RT60, je vais poster ici quelques extraits du Guide Acoustique dont j'encourage la lecture en intégralité (au moins la première partie sur l'influence de la pièce d'écoute qui ne demande aucune notion quelconque pour comprendre de quoi on parle) car on ne peut réduire le problème au simple RT60, même si ce dernier est sûrement le premier problème qu'on rencontre.
La définition et l'impact du RT60 sont détaillés à partir de la page 21 dans le Guide Acoustique, mais je pense que la partie sur la pièce d'écoute (à partir de la page 7) est la plus importante à comprendre avant de s'occuper spécifiquement du sujet RT60 qui n'est qu'une façon de quantifier le problème qu'il vaut mieux comprendre dans sa "globalité" avant de s'y attaquer.
Ci-dessous un résumé, très résumé, des principales notions qui me semblent importantes:
Quelques définitions:
Le son/musique que l’on entend au point d’écoute (sweet spot) est la somme de ce que l’on appelle le champ direct et des réflexions.
Ce que nos oreilles+cerveau perçoivent et analysent pour produire l’illusion de la performance musicale, est lié à la conjugaison du champ direct et du champ réverbéré.
La définition et l'impact du RT60 sont détaillés à partir de la page 21 dans le Guide Acoustique, mais je pense que la partie sur la pièce d'écoute (à partir de la page 7) est la plus importante à comprendre avant de s'occuper spécifiquement du sujet RT60 qui n'est qu'une façon de quantifier le problème qu'il vaut mieux comprendre dans sa "globalité" avant de s'y attaquer.
Ci-dessous un résumé, très résumé, des principales notions qui me semblent importantes:
Quelques définitions:
Le son/musique que l’on entend au point d’écoute (sweet spot) est la somme de ce que l’on appelle le champ direct et des réflexions.
- Le champ direct est le son émis par les enceintes, et comme celles-ci sont dirigées vers le sweet spot, c’est le son qui arrive en premier aux oreilles de l’auditeur.
- Les réflexions sont l’ensemble des sons qui arrivent aux oreilles de l’auditeur après avoir été renvoyés, une ou de multiples fois, par les parois de la pièce (sol, murs, plafond), et comme la vitesse du son est constante (340m/s environ) ces diverses réflexions arrivent en séquence aux oreilles de l’auditeur, après le champ direct et après des durées qui sont uniquement fonction de la distance supplémentaire à parcourir vs le champ direct. On appelle aussi l’ensemble des réflexions, le champ réverbéré.
- On comprend donc aisément que si le champ direct contient toute l’information enregistrée, les réflexions dans le local d’écoute, en s’ajoutant au champ direct, vont déformer ce que l’on entend, et suivant la nature et l’amplitude de ces déformations, vont participer positivement ou négativement à la performance globale du système.
Ce que nos oreilles+cerveau perçoivent et analysent pour produire l’illusion de la performance musicale, est lié à la conjugaison du champ direct et du champ réverbéré.
- Le champ direct dépend uniquement de la qualité du matériel utilisé (enceintes et électroniques en amont).
- Le champ réverbéré dépend principalement des caractéristiques du local d’écoute.
- Idéalement on essayera de placer le point d’écoute proche de la distance critique des enceintes (intensité du champ direct = intensité du champ réverbéré).
- En dessous de la fréquence de Schröder (autour de 200Hz en général), c'est la « zone modale », ce sont les modes de la pièce qui dominent la restitution. Leurs fréquences dépendent des dimensions de la pièce. Leur intensité dépend des caractéristiques d’extension dans le grave des enceintes.
- Au-dessus de cette fréquence de Schröder (au dessus d'environ 200Hz donc), c'est la « zone réverbérée » où l'on devra se préoccuper :
1. Du délai d’arrivée des premières réflexions et de leur intensité, afin de donner suffisamment de temps aux oreilles+cerveau pour analyser et intégrer les informations du local d’enregistrement.
2. Du spectre fréquentiel des réflexions primaires et du champ réverbéré, qui dépend des caractéristiques du local d’écoute et de la dispersion polaire des enceintes, et qui doit être cohérent avec le spectre fréquentiel du champ direct.
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