10-16-2017, 04:32 PM
(Modification du message : 10-16-2017, 04:52 PM par a supprimer merci.)
L'image est bien vue. C'est vrai que l'on reproche souvent à Ellington son côté trop sophistiqué, ou "intello". Il y a en fait de tout dans son répertoire, avec des morceaux qui swinguent (Perdido, tout l'album "Blues in orbit" par exemple) et d'autres qui peuvent paraître un peu trop sirupeux (le fameux "Lotus Blossom", par exemple). On attribue parfois ce côté à son association avec Billy Strayhorn (qui est pourtant l'auteur du fameux "Take the A train").
Un morceau qui pour moi résume bien l'originalité d'Ellington et le caractère complètement "envoutant" de ses compositions est "Aristocracy à la Jean Lafitte" sur l'album "New Orleans Suite". La, la question de la virilité ne se pose même pas, on s'incline tout simplement en plongeant tête baissée dans un moment musical magique. Il y en a bien sûr beaucoup d'autres mais celui là m'a toujours interpellé. J'écoutes beaucoup de choses différentes, mais depuis 10 ans, je reviens systématiquement et régulièrement à Ellington, et j'y trouve quelque chose qui n'existe tout simplement pas ailleurs mais qui semble quasiment synthétiser tout le reste... C'est viscéral !
Un morceau qui pour moi résume bien l'originalité d'Ellington et le caractère complètement "envoutant" de ses compositions est "Aristocracy à la Jean Lafitte" sur l'album "New Orleans Suite". La, la question de la virilité ne se pose même pas, on s'incline tout simplement en plongeant tête baissée dans un moment musical magique. Il y en a bien sûr beaucoup d'autres mais celui là m'a toujours interpellé. J'écoutes beaucoup de choses différentes, mais depuis 10 ans, je reviens systématiquement et régulièrement à Ellington, et j'y trouve quelque chose qui n'existe tout simplement pas ailleurs mais qui semble quasiment synthétiser tout le reste... C'est viscéral !