11-26-2017, 10:38 PM
Ce samedi, j’ai re-re-re-re-démonté la face avant des deux 26 pour re-re-re-re-régler l’évent interne. J’ai remis un bloc de mousse dense qui réduit donc la section. J’étais parti avec une section trop grande pour pouvoir la réduire progressivement. Il a donc fallu trois réductions pour arriver au bon réglage.
Le défi des J26 était d’obtenir le meilleur résultat possible avec une enceinte à l’encombrement minimal. Le meilleur résultat voulait dire obtenir un bas du spectre dynamique, expressif, défini, indemne des limitations en niveau et en bande passante que l’on a habituellement avec des enceintes de petit volume. Sans chercher à obtenir un extrême grave de boomer de 38cm, je voulais tester une idée qui me trottait dans la tête : utiliser un principe de chambre de compression et pavillon sur l’onde arrière des boomers et en utilisant 4 boomers de 125 mm en parallèle pour obtenir un niveau acoustique suffisant dans une colonne étroite. L’enceinte colonne est divisée en deux parties. Le volume avant très peu profond et peu volumineux charge les 4 boomers, un évent interne réglable en haut de l’enceinte, de part et d’autre du tweeter, fait communiquer le volume avant avec le volume arrière qui est une amorce de pavillon vertical donnant sur deux évents latéraux en bas de l’enceinte. L’enceinte étant destinée à être placée contre un mur, plancher et mur arrière constituent le prolongement du pavillon. Donc en théorie, les ondes graves qui peuvent passer l’évent interne sont amplifiées par l’effet pavillon. Le réglage de l’extrême grave reste fortement lié également à l’effet chambre de compression. Le principe est simple et utilisé depuis les débuts la hifi. Pour faire une comparaison imagée, lorsque vous secouez vigoureusement un éventail dans l’air, vous transmettez très peu d’énergie à l’air. Le rendement est très faible. Par contre, si vous exercez une force sur une pompe à vélo, la force exercée est transmise à l’air sous forme de compression et la perte d’énergie est faible, le "rendement" est bon. Ensuite, cet air comprimé s’évacue par le pavillon qui adapte la forte pression initiale à une variation de pression dans l’ordre de grandeur des ondes sonores. C’est « l’adaptation d’impédance », l’air rencontrant d’abord une forte résistance au niveau de l’évent interne puis une résistance de plus en plus faible vers la sortie du pavillon. Ce système permet à partir d’une petite surface de membrane d’obtenir l’équivalent d’une grande membrane en bass-reflex normal, car la membrane n’a pas besoin de bouger beaucoup pour générer un niveau de grave important. Il y a une ou deux boites japonaises qui fabriquent des chambres de compression avec des membranes d’environ 10 cm de diamètre pour reproduire l’extrème grave avec des pavillons d’environ 5 m de long. Donc je voulais essayer, sans garantie de résultat, mais cela m’amusait. J’avais un doute sur l’effet que pouvait entrainer le petit volume de charge sur l’expressivité du médium. Les pressions internes importantes aux fréquences basses pouvant géner les déplacements de membranes dans les fréquences médianes. Mais finalement la dynamique dans le médium ne semble pas contrainte. Il y a des zones d’amortissement fortement chargées en feutre dans le volume avant, et en particulier dans la zone en biseau étroit vers le bas de l’enceinte.
Donc après six mois de peaufinage, les performances de la 26 sont au niveau que je pouvais espérer et je l’ai fait valider par quelques paires d’oreilles expérimentées de l’Orléanais, après être passé chez pad0. Dans une pièce de taille moyenne, elles sont capables de jouer n’importe quoi jusqu’à n’importe quel niveau sonore encore tolérable sans perdre les pédales, même un solo de batterie, ce qui ne manque pas d’étonner au vue de leur étroitesse. Et les voix et particulièrement les choeurs sont leur point fort, avec une capacité de donner une perpective très profonde malgré le fait qu’elles fonctionnent contre le mur.
Je vous joins les plans. C’est l’enceinte gauche. La droite doit être construite en symétrie. L’enceinte comporte une âme centrale avec un bloc de ciment (en gris) sur lequel sont collés les haut-parleurs. L’âme centrale contenue dans du bois médium de 3mm est remplie de sable (en jaune), par un trou dans la paroi supérieure de l’enceinte. Un fer à béton pris dans le ciment évacue vers le pied de l’enceinte les vibrations parasites résiduelles des HPs. Reprendre les photos sur les pages 7 et 8 pour mieux comprendre le montage. L’AMT Mundorf a un volume arrière dédié pour l’amortissement total de son onde arrière. Le filtre est toujours à 0,18 mH sur les boomers Faital PRO 5FE100 en 4 ohms en série-parallèle et 17,2 uF en condensateurs SCR-SA sur l’AMT Mundorf 25D1.1. J’ai l’intention de faire un site avec toutes les photos de montage et des plans plus précis.
Le défi des J26 était d’obtenir le meilleur résultat possible avec une enceinte à l’encombrement minimal. Le meilleur résultat voulait dire obtenir un bas du spectre dynamique, expressif, défini, indemne des limitations en niveau et en bande passante que l’on a habituellement avec des enceintes de petit volume. Sans chercher à obtenir un extrême grave de boomer de 38cm, je voulais tester une idée qui me trottait dans la tête : utiliser un principe de chambre de compression et pavillon sur l’onde arrière des boomers et en utilisant 4 boomers de 125 mm en parallèle pour obtenir un niveau acoustique suffisant dans une colonne étroite. L’enceinte colonne est divisée en deux parties. Le volume avant très peu profond et peu volumineux charge les 4 boomers, un évent interne réglable en haut de l’enceinte, de part et d’autre du tweeter, fait communiquer le volume avant avec le volume arrière qui est une amorce de pavillon vertical donnant sur deux évents latéraux en bas de l’enceinte. L’enceinte étant destinée à être placée contre un mur, plancher et mur arrière constituent le prolongement du pavillon. Donc en théorie, les ondes graves qui peuvent passer l’évent interne sont amplifiées par l’effet pavillon. Le réglage de l’extrême grave reste fortement lié également à l’effet chambre de compression. Le principe est simple et utilisé depuis les débuts la hifi. Pour faire une comparaison imagée, lorsque vous secouez vigoureusement un éventail dans l’air, vous transmettez très peu d’énergie à l’air. Le rendement est très faible. Par contre, si vous exercez une force sur une pompe à vélo, la force exercée est transmise à l’air sous forme de compression et la perte d’énergie est faible, le "rendement" est bon. Ensuite, cet air comprimé s’évacue par le pavillon qui adapte la forte pression initiale à une variation de pression dans l’ordre de grandeur des ondes sonores. C’est « l’adaptation d’impédance », l’air rencontrant d’abord une forte résistance au niveau de l’évent interne puis une résistance de plus en plus faible vers la sortie du pavillon. Ce système permet à partir d’une petite surface de membrane d’obtenir l’équivalent d’une grande membrane en bass-reflex normal, car la membrane n’a pas besoin de bouger beaucoup pour générer un niveau de grave important. Il y a une ou deux boites japonaises qui fabriquent des chambres de compression avec des membranes d’environ 10 cm de diamètre pour reproduire l’extrème grave avec des pavillons d’environ 5 m de long. Donc je voulais essayer, sans garantie de résultat, mais cela m’amusait. J’avais un doute sur l’effet que pouvait entrainer le petit volume de charge sur l’expressivité du médium. Les pressions internes importantes aux fréquences basses pouvant géner les déplacements de membranes dans les fréquences médianes. Mais finalement la dynamique dans le médium ne semble pas contrainte. Il y a des zones d’amortissement fortement chargées en feutre dans le volume avant, et en particulier dans la zone en biseau étroit vers le bas de l’enceinte.
Donc après six mois de peaufinage, les performances de la 26 sont au niveau que je pouvais espérer et je l’ai fait valider par quelques paires d’oreilles expérimentées de l’Orléanais, après être passé chez pad0. Dans une pièce de taille moyenne, elles sont capables de jouer n’importe quoi jusqu’à n’importe quel niveau sonore encore tolérable sans perdre les pédales, même un solo de batterie, ce qui ne manque pas d’étonner au vue de leur étroitesse. Et les voix et particulièrement les choeurs sont leur point fort, avec une capacité de donner une perpective très profonde malgré le fait qu’elles fonctionnent contre le mur.
Je vous joins les plans. C’est l’enceinte gauche. La droite doit être construite en symétrie. L’enceinte comporte une âme centrale avec un bloc de ciment (en gris) sur lequel sont collés les haut-parleurs. L’âme centrale contenue dans du bois médium de 3mm est remplie de sable (en jaune), par un trou dans la paroi supérieure de l’enceinte. Un fer à béton pris dans le ciment évacue vers le pied de l’enceinte les vibrations parasites résiduelles des HPs. Reprendre les photos sur les pages 7 et 8 pour mieux comprendre le montage. L’AMT Mundorf a un volume arrière dédié pour l’amortissement total de son onde arrière. Le filtre est toujours à 0,18 mH sur les boomers Faital PRO 5FE100 en 4 ohms en série-parallèle et 17,2 uF en condensateurs SCR-SA sur l’AMT Mundorf 25D1.1. J’ai l’intention de faire un site avec toutes les photos de montage et des plans plus précis.