Grimm: le TPR, le TPM, le SQM, l’hypex HG

[Nicoben]

J'ai ressorti une découpe d'Hypex HG pour me refaire une paire de RCA de bonne longueur, pas encore le matos en place pour les tester, j'en ai profité pour leur donner un pull pour l'hiver et des vraies KLE cuivre plaqué argent, cohérent avec le conducteur.



L'occasion de revoir un peu l'agencement interne du Hypex HG comparativement au TPR. l'Hypex propose les deux mêmes petits conducteurs en cuivre argenté isolé téflon mais entourés de deux "faux fils" amortissants plus un central de séparation, et les conducteurs sont tressés. Entre les fils et la tresse de blindage se trouve une couche intermédiaire de protection recouverte d'une pellicule de carbone (bonjour les doigts au déshabillage).

Une nouvelle petite comparaison récente entre le TPM et le SQM, avec décidément une présentation sonore différente.
Le SQM serait pour moi le cable entendu proposant une des écoutes les plus silencieuses avec une scène très ample dans toutes les directions, une écoute non analytique, posée, douce, avec une belle plage dynamique. Côté tonal par contre, c'est assez mat et sur l'écoute faite je ne suis pas entré dans la musique, simple spectateur d'une représentation contemplative et un peu trop clinique qui manque de vie, de contraste, quand le TPM même si un peu plus refermé dans l'espace sonore, moins en profondeur, au fond sonore un peu moins silencieux, donne une écoute plus contrastée, plus impliquante, et aux couleurs plus saturées, musicalement j'entre plus dans la musique et en un sens la variété tonale me semble supérieure car cela apparait moins terne.

Est ce le prix d'une "neutralité" supérieure ou une limite dans le casting des conducteurs utilisés, ou plus simplement une affaire de mariages et appréciations personnelles... en tout cas pour moi le TPM n'a pas dit son dernier mot et reste un truc intéressant à avoir dans son placard voir dans son système quand on a du mal à trouver une cuisine abordable ayant parachevé le parcours du combattant consistant à trouver la bonne combinaison de brins, de matériaux, de géométrie, d'isolants, de blindages.... pour essayer de retrouver tous les plans sonores de l'oeuvre sans perdre toutes les subtilités tonales, harmoniques au passage, et avec au moins 4 chiffres à la note finale en ticket d'entrée, et pas si facilement indolore.