01-20-2018, 06:53 PM
Alors si le fusible a transcendé le pré...
L'article de départ parle juste d'un contrôle de volume numérique qui serait meilleur que les précédents...de là à voir la fin du préampli analogique, c'est le réduire à son rôle de contrôle de gain, ça n'a pas beaucoup de sens.
Parce que techniquement le préampli sert également à sélectionner ses sources et à adapter les impédances des sources à celle de l'ampli de puissance. Autrement dit, quelque soit l'impédance de sortie de la source, il faut que celle du préampli soit constante et adaptée à l'étage qui suit.
c'est pour ça que Tonipe est l'une des seule personne que je lis depuis longtemps qui préfère un passif (c'est à dire sélecteur+potard) à un préampli actif...la plupart des lectures récentes que j'ai pu faire concluait au gain audible d'un pré actif par rapport à une système purement passif. Mais Tonipe a un filtre actif qui suit, avant les amplis de puissance, si j'ai bien suivi. Et il utilise des FDA ensuite, la question de l'impédance ne se pose peut-être pas en ces termes.
Bien entendu, avec un dac comme seule source, si le contrôle de volume de celui-ci devient satisfaisant, et son impédance adaptée à l'ampli qui suit, l'utilité technique d'un préampli est sans doute plus discutable.
L'essai du coincident technology sur ce blog est intéressant parce qu'on y devine à mi mot la structure technique de l'engin, à savoir que la partie active est constituée uniquement du tube triode, suivie des transfos de sortie (et d'une résistance, je vois mal comment on peut s'en passer). C'est la structure de mon préampli actuel, pour sa partie ligne. ce ne sont pas les mêmes triodes, et mon alim est certainement moins chiadée que celle de cet engin (elle ne pèse pas 20kgs), mais le principe est le même: des entrées, un sélecteur de source, un potard de volume de bonne facture (et une balance aussi), le tube, le transfo de sortie suivi d'une résistance qui va déterminer la charge du tube et l'impédance de sortie (chez moi 150ohms en sortie).
J'ai acheté le mien d'occasion que j'ai refait et un peu modifié, il est beaucoup moins beau, mes triodes sont beaucoup moins onéreuses que des 101-D, mais fondamentalement, ce genre de petite machine, avec un tube bien choisi (vive les triodes) et des TS de qualité, pour un prix assez modeste au regard de la qualité d'écoute(500€? 800€? si on doit le construire de A à Z) permet déjà de très belles choses. C'est à la fois très transparent et particulièrement vivant.
Pour répondre à la question "à quoi ça sert", il n'y a quasiment qu'en intercalant un étage actif entre le potard de contrôle de gain et la sortie du préampli, si on a plusieurs sources, que l'on peut s'assurer de l'impédance constante en sortie et donc de son adaptation à l'étage d'amplification qui suit. cet étage a ou non du gain, un gain faible (6db) est possible avec les niveaux de sortie des sources actuelles. Et c'est techniquement possible aussi bien à transistor qu'à tube.
Et sinon, je suis assez d'accord avec Nathalie, le "marché" c'est à dire l'offre actuelle de hi-fi grand public privilégie la facilité d'utilisation largement sur la qualité d'écoute.
L'article de départ parle juste d'un contrôle de volume numérique qui serait meilleur que les précédents...de là à voir la fin du préampli analogique, c'est le réduire à son rôle de contrôle de gain, ça n'a pas beaucoup de sens.
Parce que techniquement le préampli sert également à sélectionner ses sources et à adapter les impédances des sources à celle de l'ampli de puissance. Autrement dit, quelque soit l'impédance de sortie de la source, il faut que celle du préampli soit constante et adaptée à l'étage qui suit.
c'est pour ça que Tonipe est l'une des seule personne que je lis depuis longtemps qui préfère un passif (c'est à dire sélecteur+potard) à un préampli actif...la plupart des lectures récentes que j'ai pu faire concluait au gain audible d'un pré actif par rapport à une système purement passif. Mais Tonipe a un filtre actif qui suit, avant les amplis de puissance, si j'ai bien suivi. Et il utilise des FDA ensuite, la question de l'impédance ne se pose peut-être pas en ces termes.
Bien entendu, avec un dac comme seule source, si le contrôle de volume de celui-ci devient satisfaisant, et son impédance adaptée à l'ampli qui suit, l'utilité technique d'un préampli est sans doute plus discutable.
L'essai du coincident technology sur ce blog est intéressant parce qu'on y devine à mi mot la structure technique de l'engin, à savoir que la partie active est constituée uniquement du tube triode, suivie des transfos de sortie (et d'une résistance, je vois mal comment on peut s'en passer). C'est la structure de mon préampli actuel, pour sa partie ligne. ce ne sont pas les mêmes triodes, et mon alim est certainement moins chiadée que celle de cet engin (elle ne pèse pas 20kgs), mais le principe est le même: des entrées, un sélecteur de source, un potard de volume de bonne facture (et une balance aussi), le tube, le transfo de sortie suivi d'une résistance qui va déterminer la charge du tube et l'impédance de sortie (chez moi 150ohms en sortie).
J'ai acheté le mien d'occasion que j'ai refait et un peu modifié, il est beaucoup moins beau, mes triodes sont beaucoup moins onéreuses que des 101-D, mais fondamentalement, ce genre de petite machine, avec un tube bien choisi (vive les triodes) et des TS de qualité, pour un prix assez modeste au regard de la qualité d'écoute(500€? 800€? si on doit le construire de A à Z) permet déjà de très belles choses. C'est à la fois très transparent et particulièrement vivant.
Pour répondre à la question "à quoi ça sert", il n'y a quasiment qu'en intercalant un étage actif entre le potard de contrôle de gain et la sortie du préampli, si on a plusieurs sources, que l'on peut s'assurer de l'impédance constante en sortie et donc de son adaptation à l'étage d'amplification qui suit. cet étage a ou non du gain, un gain faible (6db) est possible avec les niveaux de sortie des sources actuelles. Et c'est techniquement possible aussi bien à transistor qu'à tube.
Et sinon, je suis assez d'accord avec Nathalie, le "marché" c'est à dire l'offre actuelle de hi-fi grand public privilégie la facilité d'utilisation largement sur la qualité d'écoute.
L'installation est décrite ici